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lundi 30 mai 2011

Les spectacles de l'École commencent.

Enfin, diront les observateurs, les amateurs ou tout simplement les amis de l'École Nationale de Cirque de Montréal. Depuis un an qu'ils attendaient les spectacles de la dernière promotion, je crois pouvoir dire qu'ils vont se régaler. D'après les échos que j'en ai eu et les deux prestations vues lors de la présentation de la saison à la Tohu, on peut s'attendre à un cru d'excellente qualité.



Cette année encore, les élèves présenteront deux spectacles en alternance. Intitulés Messa et Pomme Grenade, ils auront lieu à la Tohu du 31 mai au 12 juin.

Un numéro parmi les autres, les cerceaux chinois avec Colin Davis et Devin Henderson (Photo Roland Lorente).



Nous aussi, nous sommes impatients de voir ces deux spectacles. Nous vous reparlerons dans les plus brefs délais.


Pour les détails concernant les séances, consultez: http://www.tohu.ca/
Claude

dimanche 29 mai 2011

Oh! Comme dans Tohu.

La Tohu a choisi la photo spectaculaire de Jamie Adkins pour illustrer la couverture de son cahier de documentation.

"Oh! Comme dans Tohu." C'est avec cette formule percutante, que la Tohu (la cité des arts du cirque de Montréal) a lancé sa nouvelle saison. Effectivement, il y aura certainement lieu de pousser des "oh" et même des "ah" lors des spectacles qui sont programmés.

C'est le 3 mai que la Tohu avait invité les médias pour leur dévoiler sa huitième programmation.Cette année, la présentation se déroula dans une ambiance particulièrement conviviale. Voici Stéphane Lavoie, le directeur général de la Tohu, répondant aux questions du MC Christian Tientcheu . (photo Alonzocirk)
Outre les vidéos des différents spectacles, la tohu a su conquérir l'assistance avec deux numéros de grande qualité. Deux élèves finissantes de l'École Nationale de Cirque qui font preuve d'une maturité exceptionnelle après trois années de formation. On croyait tout savoir de la roue Cyr, Angelica Bongiovonni nous démontre le contraire. Il semblerait qu'il n'y ait pas de limites pour cette artiste talentueuse.Alexandra Royer n'a rien à envier à sa consoeur. Elle aussi pousse très loin les limites de sa discipline, le cerceau aérien.
Il est fort probable que la Tohu a voulu nous mettre l'eau à la bouche pour ses prochains spectacles. Nous reverrons donc ces deux grandes artistes avec plaisir dans les spectacles de fin d'année de l'École, à savoir Messa et Pomme Grenade qui auront lieu alternativement du 31 mai au 12 juin à la Tohu.

Le programme 2011-2012
Outre les spectacles du Festival de Cirque dont nous avons déjà parlé, la Tohu nous propose six spectacles d'excellente facture pour sa prochaine saison.


Chi of Shaolin présente Tale of the Dragon 27 septembre-10 octobre 2011(Chine)


Vague de Cirque (Iles de la Madeleine) présente Cabotinage Sous chapiteau, du 5 au 15 octobre 2011
OKIDOK (BELGIQUE) présente HA HA HA Du 20 décembre 2011 au 5 janvier 2012

C!rca (AUSTRALIE) présente C!rca Du 15 au 23 février 2012
Jamie Adkins (ETATS-UNIS) présente Circus Incognitus Du 5 au 11 mars 2012 Photo:mykindofnewyork.com


Et en fin de saison:
L’École Nationale de Cirque de Montréal avec ses deux spectacles annuels Du 29 mai au 9 juin 2012


Un petit coup de chapeau:

Présence très appréciée et indissociable des événements de la Tohu, la maison de communications Papineau-Couture. Ici, une de leurs représentantes, la charmante Letizia distribuant les dossiers de presse aux médias lors du lancement du 3 mai. (Photo Alonzocirk)

Pour plus de détails:http://www.tohu.ca/

Photos promotion de la Tohu sauf les photos créditées.
Claude

lundi 23 mai 2011

Une soirée chez les clowns.

Je suis aussi allé voir le spectacle de l’école de Francine Côté dont Guy vous parlait dans son billet du 11 mai. Le premier spectacle de cette école créée en 2003, il ne fallait pas rater ça.
L'Esquisse, un petit théâtre bien sympathique, rue Marie-Anne à Montréal.


Ce n’était pas donné par des amateurs, mais par des clowns professionnels ou semi-professionnels comme Guy nous l’a expliqué dans son billet. J’aime les clowns, mais je dois avouer que je suis un public difficile. Il m’est déjà arrivé de rester de marbre alors que mes voisins riaient de bon cœur.

Les artistes regroupés pour le salut final.



Je suis toujours à la recherche du clown qui saura m’étonner et me toucher et, ce soir-là, je l’ai trouvé au théâtre de l’Esquisse. Certes, tous les artistes de cette soirée sont à féliciter, ils ont livré un travail impeccable, j’en conviens, mais seuls trois d’entre eux ont su déclencher chez moi un rire sans restriction. La joyeuse troupe se disperse aussitôt après avoir salué le public.



Les héros du jour, Jean Saucier et Mélanie Raymond.



Avant de poursuivre, j’aimerais citer Francine Côté. « On ne crée pas son clown, dit-elle, on le laisse simplement venir et vivre. Ensuite on l’accepte avec affection, et on le partage avec les autres. » Ce serait donc une question de chimie entre eux et moi, une affinité entre leur personnage ou plutôt leur clown intérieur et moi. Finalement la relation avec le clown ressemblerait à toute relation humaine, c'est-à-dire : pas d’atomes crochus, de la sympathie ou encore le coup de foudre. Pour moi, la soirée fut exceptionnelle car il y eut coup de foudre et même double. Le duo Jean Saucier-Mélanie Raymond d’une part et, de l’autre, dans un genre différent, le personnage de Dorice Simon. Je remarque, en passant, que mes choix coïncidentavec ceux de Guy. Trois grands clowns, Rodrigue Chocolat Tremblay, Soizick Hébert et James Alfredo Keylon, le conjoint et collaborateur d'Adrénaline.

Dorice Simon, rayonnante après sa magnifique prestation, en compagnie du clown et producteur Frederico Iuliani alias Fredolini et de Sophie Lupien, elle aussi proche de l'art clownesque.


Jean Saucier, artiste polyvalent bien connu a rencontré en Mélanie Raymond, une partenaire exceptionnelle, ensemble, ils produisent un numéro de qualité. Venue des spectacles de rue, elle est ce qu’on appelle une vraie nature. J’ai ri aux larmes. Dorice Simon, quant à elle, est une humoriste talentueuse. Mais au cours de la soirée, elle opère une conversion et devient auguste de reprise, faisant les liens entre les numéros. Du grand comique tout en nuance et en subtilité. Son monologue final m’a enthousiasmé. Loin du clown muet à l’américaine, Dorice rejoint d’une certaine façon la tradition des clowns européens à la verve divertissante. Deux coups de cœur dans une soirée, ça valait largement le déplacement! Francine Adrénaline Côté tout sourire après le beau succès de ce spectacle. Trois amis sont venus la féliciter: Chololat, Larry Smythe, un comique burlesque et Jean Saucier.


Ce genre de spectacle attire naturellement des amis des clowns et des gens du métier, Traditionnellement bienveillants, ils viennent encourager la relève. Ils étaient particulièrement nombreux en ce samedi 30 avril, aussi les rencontres ou les retrouvailles d’après spectacle vinrent ajouter un complément fort agréable à cette soirée.


Plus de détails sur l'école d'Adrénaline :http://www.formationclown.com/



Photos de la soirée:Alonzocirk.


Claude

mardi 17 mai 2011

Forum et Assemblée Générale d’En Piste.

Le 2 mai, avait lieu le désormais traditionnel Forum national des arts du cirque. Organisé par le regroupement En Piste à l’occasion de son assemblée générale annuelle, il se tenait cette année dans les locaux de l’École Nationale de Cirque de Montréal.
Ce forum était le deuxième volet de Panorama 2010-2020 lancé l’année dernière et dont nous avons d’ailleurs parlé dans notre billet du 7 mai 2010.
Le bureau d'En Piste qui a été reconduit pour deux ans. De gauche à droite, Jeannot Painchaud ( président, directeur général et artistique du Cirque Éloize) président, Joanie Leroux-Côté (artiste)secrétaire et Marc Lalonde (directeur général de l'École Nationale de Cirque) trésorier.
Après une présentation du diagnostic sectoriel résultant de la consultation de 2010, les participants furent invités à une discussion sur les enjeux qui en découlent.
Cet exercice s’est déroulé dans un excellent climat, chacun pouvant s’exprimer facilement sur tous les sujets selon un très efficace système de rotation.
Retrouvailles entre deux anciens camarades de promotion de l'École Nationale de Cirque. Alain Veilleux (à gauche), président de La Centaurée et metteur en scène pour Luna Caballera et Jeannot Painchaud, président, directeur général du Cirque Éloize.
La bonne humeur régnait lors du petit buffet qui clôtura la journée. Dorothée Rohrer directrice de l école de cirque des Îles de la Madeleine et Stéphane Lavoie directeur général de la Tohu.


Suivit l’assemblée générale avec l’élection du conseil d’administration dont voici la composition :Jeannot Painchaud (président),Samuel Tétreault (vice-président), Marc Lalonde (trésorier), Joanie Leroux-Côté (secrétaire), Agathe Alie, David-Bernard Blanchet, Emmanuel Cyr, Nicolette Hazewinkel, Stéphane Lavoie, Christiane Poulin, Marie-Claude Roulez (administrateurs). Trois cirques québécois réunis. De gauche à droite:Marie-Claude Bouillon, co-fondatrice de Luna Caballera, Rodrigue Chocolat Tremblay, Cirque Akya, Alain Veilleux, Luna Caballera et Nassib El-Husseini, administrateur général des 7 Doigts de la Main.


Ce genre d’événement est également pour beaucoup l’occasion de se retrouver puisque les artistes québécois voyagent beaucoup de par le monde. À l’issue de cette rencontre, on parla, on échangea et on trinqua à la santé du cirque et d’En Piste. Une association qui d’ailleurs se porte bien puisqu’elle compte actuellement près de 400 membres. La très efficace et charmante équipe d'En Piste. De gauche à droite, Virginie Belhumeur, coordonnatrice générale, Emmanuelle Guay, coordonnatrice au développement professionnel, Suzanne Samson, directrice générale et Barbara Pierre, adjointe administrative. Elles méritent un gros bravo pour le succès de cette réunion.
Pour plus de détails sur En Piste, le regroupement national des arts du cirque : http://www.enpiste.com/
Photos: alonzocirk
Claude

mercredi 11 mai 2011

L'avenir du clown.

En ce moment je suis dans l’univers clownesque et je vais de découvertes en découvertes, heureuses et malheureuses. L’École de Clown et Comédie de Francine Côté présentait son spectacle au théâtre de l’Esquisse, une autre de ces petites salles montréalaises fort sympathique. Francine Côté est un des joyaux de l’art clownesque du Québec. On l’a vu dans le monde entier et particulièrement chez Knie, en Suisse, sous le nom d’Adrénaline avec son partenaire James Keylon, Alfredo, lui aussi une sommité du monde des clowns. Dans le spectacle ``Clown`` qu’elle nous présentait, il n’y avait que des professionnels, ou à tout le moins des semi-professionnels. Ceux sont donc des personnes qui ont déjà une expérience de la scène ou de la piste. Ils vont chez elle pour se perfectionner ou pour créer de nouveaux personnages, on ne peut pas parler réellement d’une école, mais plutôt d’un lieu d’encadrement. Ce soir là, la salle du petit théâtre était bondée de parents et d’amis, ce qui rappelait les spectacles de fin d’année de collège ou d’école secondaire, donc c’était gagné d’avance…

Patrick Bélanger, Dorice Simon, Roxane de Bruyn.



Les numéros se sont suivis à une allure accélérée et nous en avons eu pour tous les goûts. Résultat? J’ai moins aimé certains numéros qui tenaient plus du burlesque que de l’art clownesque. Ils m’ont rappelé le défunt Théâtre des Variétés (pour les non montréalais, ce fut le dernier des music-halls de Montréal), oublions les. Ma soirée ne fut pas perdue car j’ai fait la découverte, ou la redécouverte de personnes de grand talent. Je n’oublierais pas de sitôt Jean Saucier et Mélanie Raymond. Jean Saucier est un vieux de la vieille, comme l’on dit, il fut des premiers spectacles du Cirque du Soleil. Mélanie Raymond est pour moi une révélation. Elle possède également une grande expérience, mais quel talent. Elle a une gestuelle et un faciès inouïs. J’espère qu’ils vont rester un duo, Jean, le blanc, Mélanie, l’Auguste, ah quel bonheur!
Un registre en-dessous, j’ai remarqué Yvan Côté et sa comparse Maud Gailloux. Ils me semblent aussi un couple fort intéressant, à suivre.

Dorice Simon.



Mais la surprise arrive à la fin. Il y a dans ce spectacle une accessoiriste qui s’occupe de placer le matériel nécessaire, inutilement d’ailleurs, et qui a une dégaine remarquable. Donc, à la fin du spectacle elle s’avère une comédienne accomplie, ou plutôt une conteuse ou encore monologuiste si vous préférez. Elle m’a sidéré. L’habit ne fait pas le moine, ni le clown, mais quel talent! Son nom, Dorice Simon. Elle aussi est une habituée des planches, ne la manquez pas. J’ai remarqué que les femmes présentes dans ce spectacle avaient, à mon avis, plus l’âme d’un clown que les hommes, intéressant…

``Clown`` était une mise en scène de James Keylon, direction de jeu : Francine Côté.
Voir : http://www.formationclown.com/

Guy.
Photos : Serge Morneau.

mardi 10 mai 2011

Les Clownés 2011.

Derniérement je me suis retrouvé au Lion d’Or, une sympathique salle de spectacle montréalaise, pour l’édition 2011 des ``Clownés``. Ce fut, comme l’on dit en langage circassien une ``bourrée``. Qu’est-ce que les Clownés? C’est une rencontre qui permet au public de découvrir de futurs artistes de cirque que l’envie d’expérimenter l’art clownesque a tenté. Il faut mentionner que ceux qui se trouvaient en scène sont de jeunes étudiants de premiére année de l’École Nationale de Cirque de Montréal qui, pour l’occasion, côtoyaient de futurs humoristes venant de l’École Nationale de l’Humour, également de Montréal, qui s’aventuraient dans l’art clownesque. Vous avez compris que la majorité du public était composée de leurs condisciples, ce qui créait une ambiance plus que sympathique. Mais seront-ils clowns? Là est la question.

Gabriel Almeida Freitas et Philippe Roy, les concierges.




Actuellement, il y a très peu de vrais clowns, cela dans tous les pays. La côte d’amour pour les clowns a fortement baissé depuis l’apparition de ces soi-disant artistes du gonflage de ballons et du maquillage que l’on trouve dans les centres d’achats et autres fêtes et se disent clowns parce qu’ils portent des oripeaux bizarres. C’est à pleurer de rage quand on sait ce qu’est un vrai clown. Soyons francs, nous en avons fait un amuseur d’enfants alors que presque tout les enfants ont peur des clowns.
A l’origine le clown était là pour reprendre le numéro précédent dans une version comique, afin de donner le temps de préparer le numéro suivant, d’où le nom de ``clown de reprise``. Il était muet car seul le comédien avait droit de parole à l’époque. Quand on lui rendit sa langue, il s’en servi pour brocarder le pouvoir et devint politique, et ce jusqu’à tout dernièrement. Je me souviens de pointes lancées par le grand Zavatta, au beau milieu de son numéro, contre les gens au pouvoir. Les enfants ne comprenaient pas,mais les adultes oui! Le clown était souvent engagé politiquement et socialement. Nous avons eu au Québec Marc Favreau que je considère un clown et son personnage de Sol qui, tout en jonglant avec les mots, osait prendre parti sur des sujets politiques. (Voir son intervention lors du référendum de 1980) Petit à petit sont apparus des clones de clowns, tous avec la même dégaine. Ils ont perdu la parole et se servent des spectateurs qu’ils entrainent en piste ou sur scène pour, très souvent, les ridiculiser à leur profit, ce qui donne un succès facile. Pauvre de nous! Et surtout pauvres clowns.




Colin Davis, le magicien.





Mais heureusement, comme toujours, il y a des exceptions et un renouveau, ou plutôt une évolution vers plus de simplicité dans le costume et plus de travail scénique, voir David Larible par exemple. Chez nous, le talent ne manque pas, de Francine Côté à Soizick Hébert ou Mirko, sans oublier Omer Veilleux qui fait figure de précurseur, et d’autres... Le clown, à mon avis, doit être également musicien, voir Chocolat et sa scie musicale, c’est dans l’ordre des choses et pourtant ils sont de plus en plus rares à maitriser un, ou plutôt des instruments. Le clown doit savoir tout faire, voir encore Zavatta, qui fut un excellent cavalier, dans son numéro de l’écuyère à panneau. Il n’hésitait pas, non plus, à entrer dans la cage aux fauves et à laisser sa perruque dans la gueule du lion qui, en fin de compte, avait l’air plus clown que lui. Nous avons Les Sages Fous, une joyeuse bande de déjantés ou la bande Artistique, la rencontre d’un jongleur et d’une diva. Font-ils de l’humour ou sont-ils des clowns? Je penche plus pour des clowns. Ils y en a d’autre encore, heureusement, tel Monsieur Smythe.

Yan Chapdelaine, le pendu.




Mais revenons à notre sujet : Parmi les jeunes qui se sont produits au Lion d’Or, y-a-t’il de futur clowns? Hélas très peu. N’oublions pas que l’on devient rarement clown, on NAIT clown. Le reste est une affaire de maîtrise de différentes techniques. Si vous n’avez pas l’âme d’un clown, vous n’en serez jamais un. Voilà pourquoi, selon moi, il n’y aura jamais d’école de clown.
J’ai quand même retenu quelques noms que l’on devrait surveiller :
Yan Chapdelaine, Céline Jolin, ou encore Ty Vennewitz et Olivia Weinstein dans une hilarante parodie de Don Quichotte.
C’est quand même prometteur.
Longue vie aux clowns!

Voir : http://www.cracclown.com/

Guy
Photos : Josée Charland.

dimanche 8 mai 2011

Gypsy, une maman circassienne.

En ce dimanche, le Québec ainsi que beaucoup d’autres pays au monde célèbrent la Fête des Mères. Tout comme l’année dernière (billet du 9 mai 2010), nous voulons, aujourd’hui encore, rendre un hommage particulier aux mamans du cirque. Elles sont particulièrement méritantes, nous le savons. Effectivement, il n’est pas facile de concilier les spectacles en soirée, les répétitions prenantes et les voyages avec la vie familiale, l’éducation et surtout la présence auprès des enfants.
Cette année, nous avons choisi Gypsy Snider pour représenter la maman du cirque. Beaucoup d’entre vous la connaissent, mais précisons cependant qu’elle est co-fondatrice de la compagnie Les 7 Doigts de la Main, l’épouse de Patrick Léonard co-fondateur également de la même compagnie et la maman de deux petites filles Laska et Galia.
Gypsy et ses deux filles dans la cour du domicile familial à Montréal. Pour l'occasion, Laska transforme ce poteau en mât chinois.



Une belle scène familiale à laquelle est venu s'associer le chat de la maison.




Gypsy est une véritable enfant de la balle, ses parents sont les créateurs du Pickle Family Circus de San Francisco (1974). À quatre ans, nous dit-on, elle entrait déjà en piste. Après avoir voyagé avec sa famille, elle s’en fut, à l’âge dix-huit ans, parachever sa formation auprès de la célèbre Scuola Teatro Dimitri en Suisse. Elle participera ensuite à de nombreux spectacles et réalisations, citons simplement le Cabaret allemand Pomp Duck et Saltimbanco du Cirque du Soleil. Depuis la création des 7 Doigts de la Main en 2002, elle se consacre essentiellement à la mise-en-scène et à la direction de spectacles. Laska (9 ans)et Galia (6ans) nous montrent un échantillon de leur savoir-faire gymnique. Les deux filles ont déjà choisi de suivre la voie de leurs parents et prennent des cours de gymnastique pour préparer leur future carrière.




En tant que maman, Gypsy regrette l’époque de son enfance où elle vivait en caravane avec ses parents. Aujourd’hui, le cirque contemporain qu’elle pratique exige de longs voyages par avion et des séjours à l’hôtel, ce qui rend le contact avec les enfants plus difficile. Néanmoins, elle s’efforce de réduire le plus possible ses absences de Montréal. Il est vrai aussi qu’elle trouve une excellente collaboration de la part du papa lorsqu’elle est loin des enfants.


Bonne fête à toutes les mamans.

Pour en savoir plus sur Gypsy, consultez notre lien permanent avec les 7 Doigts de la Main ou http://7doigts.com/fr


Claude et Guy