mardi 29 décembre 2009
D'Italie, Giovanni Lagorio nous envoie ses voeux.
Le photographe Giovanni Lagorio est un ami de notre blogue (voir le lien photo).
Merci Giovanni.
Nuit parisienne.
Trois grands établissements se partagent la Pelouse de Reuilly, au Bois de Vincennes.
Ce cirque a été fondé en 1987 par la regrettée Arlette Gruss. L'un des deux seuls cirques à porter le célèbre patronyme, l'autre étant celui d'Alexis, son cousin.
Pinder, très certainement, le plus populaire des cirque français. Son image de marque, les animaux.
Photos: Alonzocirk.
Je partagerai prochainement avec vous d'autres images de mon récent voyage.
Claude
dimanche 27 décembre 2009
Coup de projecteur sur les clowns.
Ce jeune Floridien marque déjà la scène montréalaise. Après sa brillante prestation à la Tohu, il a fait rire les Montréalais tout l’été dans le cadre de la Promenade des arts du cirque. Sa désopilante animation sur les quais du Vieux Port a d’ailleurs été saluée unanimement. Nous avons eu encore l’occasion de l’apprécier lorsqu’il assura la première partie du spectacle Laisser-Porter en septembre à la Tohu. On assiste très certainement aux prémices d’une grande carrière.
Photo: Alonzocirk.
La Québécoise Marie-Andrée Lemaire, le clown au féminin, diplômée 2006.
Photo: Valérie Remise.
L'Espagnol Ruben Martin Urdiales incarne un personnage singulier qui affectionne les insectes, diplômé 2007. Également musicien.Photo:Valérie Remise
Vous souvenez-vous du Suisse Nicolas Leresche, diplômé en 2000? Un clown-musicien remarquable. Photo: Ivanoh Demers.
Dans l'année à venir, hélas, aucun élève ne semble s’orienter vers cette spécialité. Dommage, mais je me console en sachant qu’une vocation tardive peut se révéler après la période de formation. J’en veux pour exemple le jongleur Stéphane Gentilini, diplômé en 2002. Il s’en allait sur les traces de Rastelli, lorsque le Cirque Éloize lui confia un rôle comique dans Rain. Quel clown merveilleux , ce fut. Il réitère actuellement avec succès dans Nebbia. Il faut parfois savoir attendre avant que ne s’exprime le "vis comica". Le Français Stéphane Gentilini, jongleur dîplômé en 2002, révélation comme clown dans Rain. Photo: Copyright 2007 Cirque Éloize/Valérie Remise.
Yves Dagenais, professeur à l'École Nationale de Cirque, a accompagné la pluspart de ces jeunes clowns dans leur formation. Photo: http://www.cracclown.com/artistes.html
Claude
mardi 1 décembre 2009
Un autre cirque
mardi 24 novembre 2009
Une de mes faces cachées.
Oui, un cirque traditionnel qui emmène avec lui une ménagerie avec toutes sortes d’animaux.
Tout cela a commencé le jour où, mon petit frère et moi avons vu dans la vitrine d’un marchand de jouets un magnifique petit chapiteau rouge. Imaginez notre bonheur lorsque nous l’avons trouvé sous le sapin au Noël suivant.
Comme j’habite une tour, je ne possède pas d’atelier, je bricole sur la table de la cuisine avec très peu d’outils. Je voulais prouver que l’on pouvait faire quelque chose de pas trop mal sans que çà coûte une fortune. Aujourd’hui, mon fils a prés de 40ans et il a hâte de devenir propriétaire de ce cirque.
Guy.
samedi 31 octobre 2009
Un ami nous écrit de France
Mike Baray a consacré toute sa carrière aux animaux et au dressage. Il a raconté sa vie aventureuse dans un livre intitulé Le Dompteur Européen, publié en 2002. Son métier passionnant le conduira par deux fois en Afrique Noire où les péripéties ne manqueront pas. Outre ce continent, une grande partie de sa carrière s’est déroulée autour du bassin méditerranéen, du Portugal à la Turquie en passant par l’Italie et l’Espagne. C’est d’ailleurs dans ce dernier pays que j’ai fait sa connaissance. Ce livre, édité par l’auteur, n’a pas été distribué par les canaux habituels et je crains qu’il ne soit épuisé actuellement. Mais, si vous pouvez le trouver, n’hésitez pas, je vous le recommande . Le récit très vivant, riche en anecdotes, est de plus illustré par de nombreuses photographies originales.
Claude
mardi 27 octobre 2009
Ils ont pris le large
La Loupiote sort des eaux du Vieux Port. Delphine et Franck quitte Montréal y laissant beaucoup d'amis et d'admirateurs
Le voilier entre dans le courant du Saint Laurent et met le cap sur Québec. Après, il fera escale à Tadoussac, Matane et Sainte Anne des Monts.
LE SPECTACLE
Les navigartistes, c'est ainsi qu'ils se définissent, présentaient alternativement deux numéros.
LES NAVIGATEURS
Les navigateurs, numéro comique inspiré du cinéma muet. Deux matelots maladroits nous replongent dans l’univers de Mac Sennett, de Charlie Chaplin ou d'Harold Lloyd.
ENTRE ÎLE et AILE
"Entre Île et Aile", duo acrobatique aux tissus. Véritable ballet aérien amoureux, empreint de délicatesse et de poésie.
La sympathique famille, réunie dans le "carré", la salle de séjour du bateau, après le spectacle.
Les enfants sont parfaitement acclimatés à cet univers. Maéva, neuf ans, n'a pas de problèmes de scolarité, elle suit des cours par correspondance. Non, son bras en écharpe n'est pas la conséquence d'une tempête, mais plutôt d'une chute de cheval lors d'une escapade sur le continent. Quant à la petite Ondja (vague en langue malgache), elle ne connaît pas le danger. Ausi fait-elle l'objet d'une surveillance permanente.
Où sont-ils aujourd'hui? Après Saint Pierre et Miquelon, ils devaient passer la saison froide aux Caraïbes. Après, ils remonteront peut-être jusqu'aux Grands Lacs par le Saint Laurent. S'ils repassent par ici, nous les reverrons avec paisir.
Pour plus de détails: http://www.voilierspectacle.com/
Claude
lundi 26 octobre 2009
La compagnie Un loup pour l'Homme.
Ils sont les membres et fondateurs de la Compagnie ``Un loup pour l’homme`` venant de France. Frédéric est québécois, Alexandre est français et ils nous ont présenté leur premier spectacle:``Appris par corps`` qui était en résidence à la Tohu. Ils nous relatent une relation humaine de deux êtres vue à travers ce couple formé d’un porteur et d’un voltigeur, une relation quasi sexuelle.
On aime ou on m’aime pas, moi je suis sorti ravi!
Guy.
Copyright photos
dimanche 25 octobre 2009
Un enfant au cirque
Le spectacle intitulé Festif commémore la création du trapèze volant qui eut lieu sur cette même piste, il y a 150 ans. C'est effectivement le 12 novembre 1859 que l'acrobate toulousain Jules Léotard créa cette discipline en s'élançant d'un trapèze à un autre (bâton à bâton).
Un numéro vedette, la troupe des Flying Stars, au trapèze volant.
photo http://kokischnjoki.canalblog.com/
Je viens justement de repérer ce blogue qui a publié un billet qui m'a touché. Outre les photos, j'ai beaucoup aimé la description du spectacle ainsi que les commentaires centrés sur les enfants. http://kokischnjoki.canalblog.com/archives/2009/10/24/15545550.html
Oui, je sais le cirque n'a pas été créé pour les enfants. On le répète de plus en plus souvent depuis l'apparition du "cirque contemporain". Mais quoi de plus beau qu'un enfant émerveillé qui découvre ce spectacle en compagnie de sa famille. C'est magique.
Festif du 24 octobre 2009 au 7 mars 2010 http://www.cirquedhiver.com/bouglione.html
Claude
samedi 24 octobre 2009
Elefanti al bar!
c'est le titre de cette photo originale envoyée par Giovanni Lagorio.
Il nous précisait que la photo avait été publiée sur le site http://www.burguscircus.com/ avec la légende suivante:
vendredi 23 octobre 2009
Un lecteur facétieux.
Il nous la communique avec le commentaire suivant:
A la fois fils et petit fils:
faut le faire.
(mais c'est ça le cirque)
Merci Charles.
Achille Zavatta (1915-1993)Précisons pour nos lecteurs, peu familiers du cirque français, qu'Achille Zavatta était un célèbre clown, également directeur d'un cirque de bonne réputation. À sa mort, bon nombre de ses parents, enfants, petits-enfants, cousins, etc... créérent leurs propres établissements ou louèrent leur nom à des petits cirques méconnus du public. Tous se réclamant du grand clown. C'est ainsi que l'on vit proliférer cette enseigne sur les routes de France et de certains pays limitrophes.
J'ai même pu lire dans un forum qu'un amateur avait répertorié pas moins de 67 cirques portant ce nom (existant ou ayant existé). http://www.forumdescirques.com/ Incroyable!
On peut dire que le clown ou du moins son nom fait encore rire des amateurs, bien des années après sa mort.
Claude
jeudi 22 octobre 2009
Esa es mi chica... !!!
Rubén dans sa loge à la Tohu en 2007
Voici d'ailleurs le texte qu'il nous envoyait en espagnol et en anglais.Hola !
Stéphanie está participando en estos momentos en el festival Circus Prinsess en Estocolmo. No olvideis mandarle buen rollito. Podeís votar por su número en la siguiente página web :http://cirkusprinsessan2009.se/contest/list/featured/ Hasta prontito. Rubén.
Hi!
Stéphanie is working in Circus Prinsess in Stockholm. Don't forget to send her good vibes and vote for her number in: http://cirkusprinsessan2009.se/contest/list/featured/ See you soon.Rubén.
Je suis sûr que vous serez nombreux à encourager cette artiste montréalaise bien connue.
Claude
Excellent atelier.
mercredi 21 octobre 2009
L'Atelier de Recherche et de Création de l'École Nationale de Cirque de Montréal
Nous sommes entrainés dans le délire d’un personnage qui nous conduis dans sa rencontre avec le Petit Chaperon Rouge et une multitude d’êtres plus ou moins monstrueux, drôles ou menaçants. On y croit, c’est ce que j’ai retenu de cette présentation qui mêle théâtre, danse et cirque et que j’ai adoré!
Côté cirque, on y trouve de belles prestations, surtout ce numéro de trapèze et de corde volante. Il est rare de voir ces deux agrès jumelés dans un numéro d’ailleurs fort réussi. J’ai retenu également le numéro de roue Cyr. Bravo à tous ces jeunes artistes et à Estelle Clareton qui en a assuré la mise en piste. Bravo aussi pour l’originalité du décor avec ses trouvailles visuelles inusitées et bravo pour le final qui nous présente la gréeuse omniprésente durant le spectacle, beau clin d’œil à l’équipe technique. L’École Nationale de Cirque prouve encore une fois la haute teneur de son enseignement.
Seul bémol, ‘’En plein Corps’’ est un spectacle éphémère, si vous l’avez manqué, c’est trop tard, à moins de vous rendre à Auch!
Guy
mercredi 14 octobre 2009
Premier Festival de Cirque de Montréal.
Stéphane Lavoie, directeur dénéral de la Tohu, animait la réunion. Il était accompagné de Nadine Marchand, directrice du projet (à droite) et d'Honorine Youmbissi, relationniste à la Tohu.
Il ressort de la réunion de ce mercredi que le festival se tiendra au cours de l'été 2010, probablement en juin. Il n'y aura pas de compétition. Le contenu devrait être à 75% local et à 25% étranger. Ce sera un festival de cirque contemporain, mais les cirques équestres du Québec ne seront pas exclus à priori. L'objectif pour ce premier festival est de faire vibrer la ville au rythme du cirque pendant une semaine, mais rien n'est défini. La formule reste ouverte.
Des réunions intensives attendent le comité organisateur au cours des prochains mois. Bon courage à tous. Un projet ambitieux qui nous réjouira une fois rendu à terme, j'en suis persuadé. Nous vous tiendrons informés de son évolution.
mercredi 30 septembre 2009
Laisser-porter, un divertissement de qualité.
Laisser-porter, un spectacle original.
jeudi 24 septembre 2009
De la grande visite.
Nous sommes en présence de voyageurs puisqu’ils transportent une dizaine de valises et trois planches. Le tout est de savoir ce qu’ils vont en faire? Seuls sur scène en costumes de ville avec une musique minimaliste ce spectacle commence très lentement, comme souvent dans ce genre de présentation. Des éclairages sombres créent une ambiance délétère. Soudain tout s’anime, voilà que planches et valises deviennent des échafaudages supportant des pyramides humaines en défiant toutes notions d’équilibre. Quel beau travail d’ingéniosité et d’imagination.
Puis, fermant les yeux (Non, comment vais-je les voir). Voilà donc que je suis transporté dans le temps, en Europe au 15iéme ou 16iéme siècle. Je suis sur la place d’une petite ville où se tient la foire annuelle. Il y a là des banquiers, à l’époque ils voyageaient et le client n’allait pas toujours chez eux. Ils ont dressé leurs tréteaux qu’ils appelaient la banque. Quand ils ne traitaient pas d’affaires, des artistes itinérants sautaient sur la banque. Les banquiers étant surtout des Lombards les appelèrent des saltimbancos (Ce nom ne vous rappelle rien!), ceux qui sautent sur la banque, en français ``saltimbanques`` où ``banquistes`` noms qui leur sont restés. Voici que ces artistes avec quelques malles et des planches exécutent des numéros d’équilibre et de main à main à couper le souffle. Ils n’ont pas de musique, peut-être un fifre et un tambourin, exactement ce que j’ai trouvé à la Tohu.
Certain diront que ce n’est pas du cirque. Ils ont tort, c’est çà le CIRQUE, même s’il a fallu attendre l’époque de Philip Astley pour qu’on lui donne ce nom et quelle que soit l’étiquette que l’on y appose aujourd’hui. Le but recherché a été atteint, emmener le public dans un rêve où des hommes et des femmes réalisent avec leur imagination et leur adresse des choses qui nous paraissent irréalisables.
dimanche 20 septembre 2009
La discussion n’aura pas lieu.
Eh bien, la discussion n’aura pas lieu, parce qu’en te lisant, j’ai réalisé qu’au-delà des mots et des formules, nous étions pratiquement d’accord.
Je ne reprendrai pas tous les points, ça pourrait devenir fastidieux, j’en évoquerai simplement deux. D’emblée, il y a malentendu et la faute me revient. J’ai voulu être spirituel en écrivant Que veux-tu, c’est un cirque traditionnel, alors on y va par tradition! C’est parfaitement absurde, je le sais. Je voulais faire rire et ça n’a pas marché, tant pis pour moi. Quand je vais au cirque Zerbini, je ne sais pas ce que j’y verrai, le spectacle dans son ensemble pourra être bon, très bon ou moyen, jamais mauvais. Mais je suis sûr, peu importe le niveau général, qu’il y aura toujours quelque chose pour me plaire, pour me combler même, qui justifiera amplement le déplacement. Non, je n’y vais pas par tradition, mais parce que je le connais. Il y a d’autres cirques traditionnels que je boude, justement parce que je les connais aussi.
La billetterie, le centre névralgique du cirque. C'est propablement là que se trouvent les réponses à nos interrogations. Ne dit-on pas que l'argent est le nerf de la guerre.
Je suis aussi d’accord avec toi, quand tu évoques la somme à débourser pour une famille de quatre enfants. Vingt dollars, prix unique et même trente dollars dans les loges, ça fait un joli montant, j’en conviens. En fait, dans mon intervention du 9 septembre, je voulais simplement souligner le prix modique en comparaison aux spectacles similaires. La Tohu, par exemple affiche les tarifs suivants pour le prochain spectacle : Adultes 35 à 39 $. Enfants (12 ans et moins) 28 à 31,20 $. Et, je ne parle pas du hockey qui est aussi un spectacle familial.
Formidable, c’est ce que je ne dirai pas après avoir finalement vu le spectacle. Je ne peux pas le dire, car je suis d’accord avec la critique que tu publiais le 24 août. Je reviendrai, bien entendu, sur ma visite, j’ai certaines choses à commenter.
Ce qui est formidable, par contre, c’est que nous finissons par nous mettre d’accord.
Claude