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mardi 29 décembre 2009

D'Italie, Giovanni Lagorio nous envoie ses voeux.

Photo du final du Circo Moira Orfei, http://www.gio591.com/
Le photographe Giovanni Lagorio est un ami de notre blogue (voir le lien photo).

Merci Giovanni.

Les voeux de Luna Caballera

Marie-Claude Bouillon
Compagnie Luna Caballera

Merci Marie-Claude.

Nuit parisienne.

En cette période des fêtes, les cirques illuminent la nuit parisienne. Effectivement, chaque année, à partir de novembre, bon nombre d'établissements ouvrent leurs portes dans la métropole française et Paris devient alors une authentique capitale du cirque. Voici quelques célèbres enseignes photographiées récemment, lors d'une promenade nocturne. Le Cirque d'Hiver Bouglione, situé au coeur de Paris, une institution mythique.


Trois grands établissements se partagent la Pelouse de Reuilly, au Bois de Vincennes.

Le Phénix se spécialise dans les grands spectacles orientaux. Précisons pour nos lecteurs montréalais que son directeur artistique est Pascal Jacob, professeur à l'École Nationale de Cirque.

Ce cirque a été fondé en 1987 par la regrettée Arlette Gruss. L'un des deux seuls cirques à porter le célèbre patronyme, l'autre étant celui d'Alexis, son cousin.



Pinder, très certainement, le plus populaire des cirque français. Son image de marque, les animaux.

Photos: Alonzocirk.

Je partagerai prochainement avec vous d'autres images de mon récent voyage.

Claude

dimanche 27 décembre 2009

Coup de projecteur sur les clowns.

J’aimerais aujourd’hui revenir sur le spectacle des finissants de l’école qui fut un des points forts de l’année. Comme nous l’avions signalé, Guy et moi, la promotion 2009 était un cru remarquable. Parmi ces excellents numéros, le duo de trapèze de Rosalie et Louis-David se distinguait indéniablement (j’y reviendrai comme promis), mais le spectacle 2009 aura aussi été la révélation d’un merveilleux talent, le clown Mick Holsbeke. L'Américain Mick Holsbeke, diplômé 2009.
Photo: Roland Lorente.


Ce jeune Floridien marque déjà la scène montréalaise. Après sa brillante prestation à la Tohu, il a fait rire les Montréalais tout l’été dans le cadre de la Promenade des arts du cirque. Sa désopilante animation sur les quais du Vieux Port a d’ailleurs été saluée unanimement. Nous avons eu encore l’occasion de l’apprécier lorsqu’il assura la première partie du spectacle Laisser-Porter en septembre à la Tohu. On assiste très certainement aux prémices d’une grande carrière.

Cet été, Mick Holsbeke animait la Promenade ses arts du cirque au Vieux Port.
Photo: Alonzocirk.


Mick Holsbeke fait honneur à l’École de Montréal, dont il est issu. Mais il n’est pas unique, il s’inscrit dans une liste de jeunes clowns qui m’ont fait rire aux éclats, certains même jusqu’aux larmes. Pratiquement chaque année, j’ai eu le plaisir d’en découvrir un de qualité à tel point que je ne suis pas loin de considérer l’École de Montréal comme une véritable pépinière de clowns. Voici mes favoris : Le Néerlandais Goos Meuswen, clown aux multiples facettes, diplômé 2004.
Photo: Alex Legault.
La Québécoise Marie-Andrée Lemaire, le clown au féminin, diplômée 2006.
Photo: Valérie Remise.

L'Espagnol Ruben Martin Urdiales incarne un personnage singulier qui affectionne les insectes, diplômé 2007. Également musicien.Photo:Valérie Remise
Vous souvenez-vous du Suisse Nicolas Leresche, diplômé en 2000? Un clown-musicien remarquable. Photo: Ivanoh Demers.

Dans l'année à venir, hélas, aucun élève ne semble s’orienter vers cette spécialité. Dommage, mais je me console en sachant qu’une vocation tardive peut se révéler après la période de formation. J’en veux pour exemple le jongleur Stéphane Gentilini, diplômé en 2002. Il s’en allait sur les traces de Rastelli, lorsque le Cirque Éloize lui confia un rôle comique dans Rain. Quel clown merveilleux , ce fut. Il réitère actuellement avec succès dans Nebbia. Il faut parfois savoir attendre avant que ne s’exprime le "vis comica". Le Français Stéphane Gentilini, jongleur dîplômé en 2002, révélation comme clown dans Rain. Photo: Copyright 2007 Cirque Éloize/Valérie Remise.

Yves Dagenais, professeur à l'École Nationale de Cirque, a accompagné la pluspart de ces jeunes clowns dans leur formation. Photo: http://www.cracclown.com/artistes.html

Claude

mardi 1 décembre 2009

Un autre cirque

Bravo Guy pour cette révélation! Enfin, tu te décides à montrer au grand jour ton petit bijou de cirque. Je suppose que maintenant tu vas être sollicité pour l'exposer à Montréal ou ailleurs au Québec. Peut-être vas-tu également susciter des émules dans notre "Belle Province". Je le souhaite sincèrement.
Cirque de Châlons en Champagne.
Pour ne pas être en reste :-) j'ai profité de mon passage dans ma ville natale pour prendre une photo de "mon cirque". Certains l'auront reconnu, c'est le cirque municipal de Châlons qui abrite le Centre National des Arts du Cirque. Mais pour moi, il restera toujours "mon cirque à moi". Celui qui m'a fait rêver pendant toute mon enfance alors que ses portes restaient closes. L'époque ne se prêtait guère aux divertissements. Sa simple présence, pourtant, stimulait mon imagination.
Claude

mardi 24 novembre 2009

Une de mes faces cachées.


Vous connaissez plus Claude que moi, vous savez que j’aime le cirque et que je suis à l’origine d’une émission radiophonique dédiée au cirque que j’ai co-animé durant 4 ans avec une équipe formidable dont il faisait partie. Mais ce que vous ne savez pas, c’est que je suis propriétaire d’un cirque.


Oui, un cirque traditionnel qui emmène avec lui une ménagerie avec toutes sortes d’animaux.
Un cirque voyageur qui possède prés de 25 convois et plus de 60 artistes et membres du personnel…
Ce cirque tiens sur une table de 2 mètres par 1 mètre! Oui, il est tout petit, mais c’est le grand cirque BetB…
Tout cela a commencé le jour où, mon petit frère et moi avons vu dans la vitrine d’un marchand de jouets un magnifique petit chapiteau rouge. Imaginez notre bonheur lorsque nous l’avons trouvé sous le sapin au Noël suivant.
Nous avons joué avec pendant des années, puis arrivés à Montréal, nous avions vieillis et il s’est retrouvé dans une boite au fond d’un placard. Il a fallu vidée la maison familiale et mon fils et moi avons retrouvé le train électrique et le cirque. Le train a disparu, mais le cirque est toujours là.
Mon fils m’a mis au défi de le faire revivre et le voici aujourd’hui. Il est entièrement démontable et tout est contenu dans les petites voitures. C’est ce que j’appelle ``un jouet amélioré``. Ce n’est pas vraiment une maquette, seulement des jouets transformés. Parmi il y en a qui datent de l’origine, ils ont plus d’un demi siècle.
Comme j’habite une tour, je ne possède pas d’atelier, je bricole sur la table de la cuisine avec très peu d’outils. Je voulais prouver que l’on pouvait faire quelque chose de pas trop mal sans que çà coûte une fortune. Aujourd’hui, mon fils a prés de 40ans et il a hâte de devenir propriétaire de ce cirque.
Ah, à l’école les copains nous appelaient, mon frère et moi, les deux BB. B est l’initiale de notre nom de famille, voilà pourquoi notre cirque est le Cirque BetB!

Guy.

samedi 31 octobre 2009

Un ami nous écrit de France

Le dresseur de fauves Mike Baray, Français comme son nom ne l’indique pas, nous donne de ses nouvelles. Âgé de 71 ans, il est toujours en activité et ne pense pas prendre sa retraite de si tôt. Cette année, il a fait la tournée en France avec le Cirque Zavatta petit-fils, un établissement de moyenne importance, dirigé par la famille Delballe-Gouzantier. De novembre à janvier, il sera au Cirque de Noël de Karl Lassus dans le sud-ouest de la France. Dompteur exemplaire, il vient d’être honoré par le ministre de la culture qui lui a conféré, le 24 juillet, le titre de chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres. Jamais choix ne fut plus judicieux. Félicitations!
Mike Baray a consacré toute sa carrière aux animaux et au dressage. Il a raconté sa vie aventureuse dans un livre intitulé Le Dompteur Européen, publié en 2002. Son métier passionnant le conduira par deux fois en Afrique Noire où les péripéties ne manqueront pas. Outre ce continent, une grande partie de sa carrière s’est déroulée autour du bassin méditerranéen, du Portugal à la Turquie en passant par l’Italie et l’Espagne. C’est d’ailleurs dans ce dernier pays que j’ai fait sa connaissance. Ce livre, édité par l’auteur, n’a pas été distribué par les canaux habituels et je crains qu’il ne soit épuisé actuellement. Mais, si vous pouvez le trouver, n’hésitez pas, je vous le recommande . Le récit très vivant, riche en anecdotes, est de plus illustré par de nombreuses photographies originales.
Sa référence : ISBN 2-906446-47-5

Claude

mardi 27 octobre 2009

Ils ont pris le large

Par un beau matin de septembre les "Navigartistes" ont largué les amarres et ont quitté le Vieux Port de Montréal à bord du voilier La Loupiote. Pendant tout l'été ces deux acrobates français, Dephine Lechifflart et Franck Rabillier, avaient animé la Promenade des Arts du Cirque en compagnie des 7 Doigts de la Main (voir le billet du 8 juillet). Ils voyagent en famille avec leurs deux jeunes enfants sur un petit voilier de 37 pieds. La Loupiote est à la fois leur domicile, leur moyen de transport et la scène de leur spectacle. On est prêt. Une employée des services portuaires quitte le bord après les formalités administratives.
Ça y est, c'est parti. Delphine à la manoeuvre, debout sur la bôme (vergue horizontale). Les Navigartistes ont mis leur point d'honneur à prendre le départ à la voile.

La Loupiote sort des eaux du Vieux Port. Delphine et Franck quitte Montréal y laissant beaucoup d'amis et d'admirateurs

Le voilier entre dans le courant du Saint Laurent et met le cap sur Québec. Après, il fera escale à Tadoussac, Matane et Sainte Anne des Monts.

LE SPECTACLE

Les navigartistes, c'est ainsi qu'ils se définissent, présentaient alternativement deux numéros.

LES NAVIGATEURS

Les navigateurs, numéro comique inspiré du cinéma muet. Deux matelots maladroits nous replongent dans l’univers de Mac Sennett, de Charlie Chaplin ou d'Harold Lloyd.

ENTRE ÎLE et AILE
"Entre Île et Aile", duo acrobatique aux tissus. Véritable ballet aérien amoureux, empreint de délicatesse et de poésie.

La sympathique famille, réunie dans le "carré", la salle de séjour du bateau, après le spectacle.

Les enfants sont parfaitement acclimatés à cet univers. Maéva, neuf ans, n'a pas de problèmes de scolarité, elle suit des cours par correspondance. Non, son bras en écharpe n'est pas la conséquence d'une tempête, mais plutôt d'une chute de cheval lors d'une escapade sur le continent. Quant à la petite Ondja (vague en langue malgache), elle ne connaît pas le danger. Ausi fait-elle l'objet d'une surveillance permanente.

Où sont-ils aujourd'hui? Après Saint Pierre et Miquelon, ils devaient passer la saison froide aux Caraïbes. Après, ils remonteront peut-être jusqu'aux Grands Lacs par le Saint Laurent. S'ils repassent par ici, nous les reverrons avec paisir.

Pour plus de détails: http://www.voilierspectacle.com/

Claude

lundi 26 octobre 2009

La compagnie Un loup pour l'Homme.

Je ne sais pas si j’aimerais recevoir un massage de la même façon que Alexandre Fray en subit un de Frédéric Arsenault au début de leur présentation, c’est à reconsidérer vu la manière de faire du masseur. Mais qui sont-ils?
Ils sont les membres et fondateurs de la Compagnie ``Un loup pour l’homme`` venant de France. Frédéric est québécois, Alexandre est français et ils nous ont présenté leur premier spectacle:``Appris par corps`` qui était en résidence à la Tohu. Ils nous relatent une relation humaine de deux êtres vue à travers ce couple formé d’un porteur et d’un voltigeur, une relation quasi sexuelle.


Leurs prouesses acrobatiques sont impressionnantes et illustrent leur rencontre faite de force et d’attraction, puis de répulsion, qui les unit de façon définitive.Présenté avec une sobriété extrême ce couple évolue en une chorégraphie de danse contact, voire de ``break-dance`` qui nous entrainent dans leur monde. Nous sommes plus prés d’une exhibition de danse et pourtant leurs prouesses acrobatiques nous laissent pantois.
On aime ou on m’aime pas, moi je suis sorti ravi!




Cette performance s’adresse à un public averti et je suis d’accord avec Claude lorsqu’il fait remarquer que se type de présentation serait plus mis en valeur dans une petite salle plutôt que dans l’immense Tohu, alors pourquoi ne pas avoir un studio incorporé à celle-ci.

Guy.
Copyright photos

dimanche 25 octobre 2009

Un enfant au cirque

Le Cirque d'hiver de Paris vient d'ouvrir sa saison 2009-2010.
Le spectacle intitulé Festif commémore la création du trapèze volant qui eut lieu sur cette même piste, il y a 150 ans. C'est effectivement le 12 novembre 1859 que l'acrobate toulousain Jules Léotard créa cette discipline en s'élançant d'un trapèze à un autre (bâton à bâton).

Un numéro vedette, la troupe des Flying Stars, au trapèze volant.
photo http://kokischnjoki.canalblog.com/
Je viens justement de repérer ce blogue qui a publié un billet qui m'a touché. Outre les photos, j'ai beaucoup aimé la description du spectacle ainsi que les commentaires centrés sur les enfants. http://kokischnjoki.canalblog.com/archives/2009/10/24/15545550.html
Oui, je sais le cirque n'a pas été créé pour les enfants. On le répète de plus en plus souvent depuis l'apparition du "cirque contemporain". Mais quoi de plus beau qu'un enfant émerveillé qui découvre ce spectacle en compagnie de sa famille. C'est magique.
Festif du 24 octobre 2009 au 7 mars 2010 http://www.cirquedhiver.com/bouglione.html
Claude

samedi 24 octobre 2009

Elefanti al bar!

Elefanti al bar,
c'est le titre de cette photo originale envoyée par Giovanni Lagorio.

Il nous précisait que la photo avait été publiée sur le site http://www.burguscircus.com/ avec la légende suivante:
Insolite : Eléphants au Bar ! A l'occasion du 5e Festival Grock d'Imperia un moment de relax au Bar Agostino pour les éléphants de Mario Bellucci!
Merci Giovanni.
Visitez les galeries de cet auteur à:
http://www.fotocommunity.it/pc/pc/mypics/1352756 ou http://www.gio591.com/

J'en profite pour suggérer à nos lecteurs, artistes ou amateurs, de nous envoyer des documents ou des nouvelles à circassiens@gmail.com .Nous les publierons avec plaisir.

Claude

vendredi 23 octobre 2009

Un lecteur facétieux.

Un de nos lecteurs a remarqué cette publicité dans son journal local.
Il nous la communique avec le commentaire suivant:

A la fois fils et petit fils:
faut le faire.
(mais c'est ça le cirque)

Merci Charles.

Achille Zavatta (1915-1993)

Précisons pour nos lecteurs, peu familiers du cirque français, qu'Achille Zavatta était un célèbre clown, également directeur d'un cirque de bonne réputation. À sa mort, bon nombre de ses parents, enfants, petits-enfants, cousins, etc... créérent leurs propres établissements ou louèrent leur nom à des petits cirques méconnus du public. Tous se réclamant du grand clown. C'est ainsi que l'on vit proliférer cette enseigne sur les routes de France et de certains pays limitrophes.

J'ai même pu lire dans un forum qu'un amateur avait répertorié pas moins de 67 cirques portant ce nom (existant ou ayant existé). http://www.forumdescirques.com/ Incroyable!

On peut dire que le clown ou du moins son nom fait encore rire des amateurs, bien des années après sa mort.

Claude

jeudi 22 octobre 2009

Esa es mi chica... !!!‏

Esa es mi chica... !!! ( C'est ma copine!) C'est le titre du courriel envoyé aujourd'hui par Rubén Martin-Urdiales.

Rubén, vous vous souvenez? Le clown, passionné par les insectes, qui remporta un vif succès lors du spectacle des finissants de l'école en 2007.
Il est depuis retourné en Espagne, son pays d'origine, accompagné de Stéphanie Bouchard, son amie de coeur. Cette sympathique fildefériste participe en ce moment au festival du Cirkus Prinsessan en Suède. Rubén vient nous demander de voter pour son numéro en allant à l'adresse

Rubén dans sa loge à la Tohu en 2007

Voici d'ailleurs le texte qu'il nous envoyait en espagnol et en anglais.
Hola !
Stéphanie está participando en estos momentos en el festival Circus Prinsess en Estocolmo. No olvideis mandarle buen rollito. Podeís votar por su número en la siguiente página web :http://cirkusprinsessan2009.se/contest/list/featured/ Hasta prontito. Rubén.
Hi!
Stéphanie is working in Circus Prinsess in Stockholm. Don't forget to send her good vibes and vote for her number in: http://cirkusprinsessan2009.se/contest/list/featured/ See you soon.Rubén.

Je suis sûr que vous serez nombreux à encourager cette artiste montréalaise bien connue.

Claude

Excellent atelier.

Je ne résiste pas au plaisir d'ajouter un petit mot au compte-rendu de Guy, que je partage totalement. Ce fut une heure de spectacle intensif sans une minute de relâchement. Je crois que mon admiration pour l'atelier "En Plein Corps" vient en partie de l'enthousiasme communicatif de ces jeunes artistes. On les sentait totalement investis puisqu'ils étaient autant acteurs que créateurs. Puisqu'ils y croyaient, on y croyait aussi.Le niveau acrobatique, excellent aussi. Ah, la corde volante, si bien exécutée que j'en ai oublié la présence de la longe, un accessoire dérangeant à mes yeux. Le décor simple, ingénieux, réduit à l'essentiel, parfait. J'ai beaucoup aimé la "sciure" qui recouvrait le matelas et que la "fille de piste" vient balayer à la fin. Pour moi, une allusion aux origines du cirque.

Bravo à ces six jeunes artistes, issus de l'école et à leur encadrement. Je ne doute pas qu'ils obtiennent un franc succès à Auch, même si leur spectacle devra y être réduit à 20 minutes pour des raisons bien compréhensibles (les impératifs d'un festival). Ce succès rejaillira sur notre école nationale qui continue à être une figure de proue dans ce domaine.

Claude

mercredi 21 octobre 2009

L'Atelier de Recherche et de Création de l'École Nationale de Cirque de Montréal


Pour sa 5iéme édition l’Atelier de Recherche et de Création de l’École Nationale de Cirque de Montréal nous a convié à la production ``En Plein Corps``. Ce spectacle, qui entre parenthèse est invité le 29 octobre à Circa, le festival de la ville de Auch en France, où se rencontre les meilleures créations du cirque contemporain d’Europe.
Nous sommes entrainés dans le délire d’un personnage qui nous conduis dans sa rencontre avec le Petit Chaperon Rouge et une multitude d’êtres plus ou moins monstrueux, drôles ou menaçants. On y croit, c’est ce que j’ai retenu de cette présentation qui mêle théâtre, danse et cirque et que j’ai adoré!
Côté cirque, on y trouve de belles prestations, surtout ce numéro de trapèze et de corde volante. Il est rare de voir ces deux agrès jumelés dans un numéro d’ailleurs fort réussi. J’ai retenu également le numéro de roue Cyr. Bravo à tous ces jeunes artistes et à Estelle Clareton qui en a assuré la mise en piste. Bravo aussi pour l’originalité du décor avec ses trouvailles visuelles inusitées et bravo pour le final qui nous présente la gréeuse omniprésente durant le spectacle, beau clin d’œil à l’équipe technique. L’École Nationale de Cirque prouve encore une fois la haute teneur de son enseignement.
Seul bémol, ‘’En plein Corps’’ est un spectacle éphémère, si vous l’avez manqué, c’est trop tard, à moins de vous rendre à Auch!

Guy

mercredi 14 octobre 2009

Premier Festival de Cirque de Montréal.

Le mercredi 14 octobre, la communauté du cirque a tenu une réunion exploratoire destinée à jeter les bases du futur festival de Montréal. Une cinquantaine de membres du milieu se sont retrouvés dans les locaux de l'École Nationale de Cirque à l'invitation d'En Piste (regroupement des professionnels du cirque).
Rappelons que la tenue d'un festival faisait partie des intentions de la Tohu (Cité des Arts du Cirque) dès sa création en 2004. Le projet a été relancé en 2008 par un comité réunissant le Cirque du Soleil, le Cirque Éloize, les 7 Doigts de la Main, l'École Nationale de Cirque et En Piste.

Stéphane Lavoie, directeur dénéral de la Tohu, animait la réunion. Il était accompagné de Nadine Marchand, directrice du projet (à droite) et d'Honorine Youmbissi, relationniste à la Tohu.

Il ressort de la réunion de ce mercredi que le festival se tiendra au cours de l'été 2010, probablement en juin. Il n'y aura pas de compétition. Le contenu devrait être à 75% local et à 25% étranger. Ce sera un festival de cirque contemporain, mais les cirques équestres du Québec ne seront pas exclus à priori. L'objectif pour ce premier festival est de faire vibrer la ville au rythme du cirque pendant une semaine, mais rien n'est défini. La formule reste ouverte.

Des réunions intensives attendent le comité organisateur au cours des prochains mois. Bon courage à tous. Un projet ambitieux qui nous réjouira une fois rendu à terme, j'en suis persuadé. Nous vous tiendrons informés de son évolution.

Claude

mercredi 30 septembre 2009

Laisser-porter, un divertissement de qualité.

Une fois de plus, j'ai passé une excellente soirée à la Tohu. Et je recommande aux retardataires d'aller voir ce spectacle original. Il ne vous reste que deux jours.
Laisser-porter, un spectacle original.


Ceci étant dit, j'en arrive aux réflexions que suscite en moi cette production nouvelle vague. Je remarque, comme bien souvent, que chacun trouve dans ces spectacles, dits contemporains, ce que sa propre imagination lui suggère. Guy y a vu une troupe de saltimbanques du Moyen Âge, pour Isabelle Paré du journal le Devoir, c'est l"évocation du camp de réfugiés de Sangatte dans le nord de la France, quant à moi, je me voyais simplement dans salle des pas perdus d'une grande gare où les voyageurs se croisent sans se regarder. Il est probable que c'est la journaliste qui est la plus proche de l'intention des créateurs, car dans le programme-souvenir, on relève les mots errance, exode, exil.
Caractéristique intéressante, j'allais dire amusante, de ce genre de spectacle, c'est qu'il est conseillé de lire le mode d'emploi avant de l'utiliser. Autrement dit, si vous ne lisez pas la notice explicative, vous ne comprendrez pas le propos des auteurs. Mais, pour moi, ce n'est pas important, car l'histoire n'est qu'un prétexte pour présenter du cirque. Eh oui Guy, j'ai bien dit cirque. Le mélange d'acrobatie et de comique, comme c'est le cas ici, appartient indiscutablement aux arts du cirque.
Philip Astley, le père-fondateur du cirque moderne.

Par contre, là où je ne te suis plus, Guy, c'est quand tu dis: C'est ça le CIRQUE. Ce que, personnellement, j'appelle "le" cirque, c'est un spectacle pluriel, un amalgame de plusieurs disciplines. Philip Astley, auquel tu fais référence, a justement créé le cirque moderne en faisant appel aux nombreux amuseurs publics, héritiers des saltimbanques du Moyen Âge, pour diversifier ou étoffer son spectacle équestre. La troupe des Arts Sauts à la Tohu en 2006.

Mais, revenons à Laisser-Porter qui s'inscrit dans cette nouvelle tendance, où l'on monte un spectacle avec une seule discipline. Ici, c'est le main à main, ailleurs, c'est le trapèze par exemple, comme ce fut le cas pour les Arts Sauts que nous avons vu à Montréal en 2006. Mais, ces spectacles à discipline unique ne sont pas à la portée de tous, car ils exigent l'excellence, et c'est justement le cas ici. L'amateur se régale, je pense à ces magnifiques colonnes à trois, d'autant plus que ces exercices difficiles sont exécutés, comme en douce, avec une feinte désinvolture. Cet aspect est encore renforcé par l'absence de costumes de scène, d'où l'enthousiasme du spectateur surpris par cet exploit inattendu.
Encore un mot sur la progression du spectacle qui démarre lentement (trop, peut-être) pour s'accélérer et terminer en apothéose dans l'hilarité générale. C'est par moments complètement déjanté. Excellent!
Ah, j'oubliais le lien avec la tradition: La Valise. Depuis Grock, cet accessoire ne peut être dissocié du cirque.

Claude

Le premier clown de l'espace!?

Photo AFP

Sans commentaires.
Claude

jeudi 24 septembre 2009

De la grande visite.







Pour ouvrir sa nouvelle saison la Tohu de Montréal nous a offert un spectacle inusité présenté par une troupe que nous ne connaissions pas, la Compagnie X Y. Quatre gars, deux filles qui viennent, en tant qu’anciens élèves ou enseignants, de l’école de cirque de Lomme, à Lilles dans le nord de la France.
Nous sommes en présence de voyageurs puisqu’ils transportent une dizaine de valises et trois planches. Le tout est de savoir ce qu’ils vont en faire? Seuls sur scène en costumes de ville avec une musique minimaliste ce spectacle commence très lentement, comme souvent dans ce genre de présentation. Des éclairages sombres créent une ambiance délétère. Soudain tout s’anime, voilà que planches et valises deviennent des échafaudages supportant des pyramides humaines en défiant toutes notions d’équilibre. Quel beau travail d’ingéniosité et d’imagination.
Puis, fermant les yeux (Non, comment vais-je les voir). Voilà donc que je suis transporté dans le temps, en Europe au 15iéme ou 16iéme siècle. Je suis sur la place d’une petite ville où se tient la foire annuelle. Il y a là des banquiers, à l’époque ils voyageaient et le client n’allait pas toujours chez eux. Ils ont dressé leurs tréteaux qu’ils appelaient la banque. Quand ils ne traitaient pas d’affaires, des artistes itinérants sautaient sur la banque. Les banquiers étant surtout des Lombards les appelèrent des saltimbancos (Ce nom ne vous rappelle rien!), ceux qui sautent sur la banque, en français ``saltimbanques`` où ``banquistes`` noms qui leur sont restés. Voici que ces artistes avec quelques malles et des planches exécutent des numéros d’équilibre et de main à main à couper le souffle. Ils n’ont pas de musique, peut-être un fifre et un tambourin, exactement ce que j’ai trouvé à la Tohu.
Certain diront que ce n’est pas du cirque. Ils ont tort, c’est çà le CIRQUE, même s’il a fallu attendre l’époque de Philip Astley pour qu’on lui donne ce nom et quelle que soit l’étiquette que l’on y appose aujourd’hui. Le but recherché a été atteint, emmener le public dans un rêve où des hommes et des femmes réalisent avec leur imagination et leur adresse des choses qui nous paraissent irréalisables.

Une heureuse initiative de la Tohu, nous offrir une premiére partie, c'était l'excellent clown Mick Holsbeke. Quelle bonne idée à poursuivre.


Guy.

dimanche 20 septembre 2009

La discussion n’aura pas lieu.

Formidable, me suis-je dit en lisant le titre véhément de la réplique de Guy, le 14 septembre. Pas d’accord, pas d’accord, écrivais-tu alors. Voilà une discussion qui s’amorce, justifiant ainsi le préambule de notre blogue. Formidable, il va y avoir de l’action, nos lecteurs vont certainement intervenir, ça va brasser, les opinions vont fuser. Je regrettais déjà que madame Denise Bombardier (femme de lettres et polémiste québécoise) ne nous lise pas (si c’était le cas nous le saurions). Elle serait contente, elle qui reproche aux gens du Québec de ne pas aimer la discussion et de craindre la polémique.

Eh bien, la discussion n’aura pas lieu, parce qu’en te lisant, j’ai réalisé qu’au-delà des mots et des formules, nous étions pratiquement d’accord.
Je ne reprendrai pas tous les points, ça pourrait devenir fastidieux, j’en évoquerai simplement deux. D’emblée, il y a malentendu et la faute me revient. J’ai voulu être spirituel en écrivant Que veux-tu, c’est un cirque traditionnel, alors on y va par tradition! C’est parfaitement absurde, je le sais. Je voulais faire rire et ça n’a pas marché, tant pis pour moi. Quand je vais au cirque Zerbini, je ne sais pas ce que j’y verrai, le spectacle dans son ensemble pourra être bon, très bon ou moyen, jamais mauvais. Mais je suis sûr, peu importe le niveau général, qu’il y aura toujours quelque chose pour me plaire, pour me combler même, qui justifiera amplement le déplacement. Non, je n’y vais pas par tradition, mais parce que je le connais. Il y a d’autres cirques traditionnels que je boude, justement parce que je les connais aussi.

La billetterie, le centre névralgique du cirque. C'est propablement là que se trouvent les réponses à nos interrogations. Ne dit-on pas que l'argent est le nerf de la guerre.

Je suis aussi d’accord avec toi, quand tu évoques la somme à débourser pour une famille de quatre enfants. Vingt dollars, prix unique et même trente dollars dans les loges, ça fait un joli montant, j’en conviens. En fait, dans mon intervention du 9 septembre, je voulais simplement souligner le prix modique en comparaison aux spectacles similaires. La Tohu, par exemple affiche les tarifs suivants pour le prochain spectacle : Adultes 35 à 39 $. Enfants (12 ans et moins) 28 à 31,20 $. Et, je ne parle pas du hockey qui est aussi un spectacle familial.
Formidable, c’est ce que je ne dirai pas après avoir finalement vu le spectacle. Je ne peux pas le dire, car je suis d’accord avec la critique que tu publiais le 24 août. Je reviendrai, bien entendu, sur ma visite, j’ai certaines choses à commenter.
Ce qui est formidable, par contre, c’est que nous finissons par nous mettre d’accord.

Claude