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mardi 30 juillet 2013

Le Cirque Akya au Parc Jean Drapeau.

Le 21 juillet, la température caniculaire a finalement consenti à baisser un baisser un peu et je me suis risqué à sortir de ma tannière, comme me l'a dit ironiquement une trapéziste. Francine Grimaldi, la chroniqueuse de cirque bien connue, venait d'annoncer sur les ondes de Radio-Canada qu'il y avait du cirque au Parc Jean Drapeau à l'occasion de la Fête des Enfants, je me devais donc d'aller y faire un petit tour pour dire bonjour aux amis. Pour nos lecteurs étrangers ou simplement ceux pour qui la ville de Montréal n'est pas familière, je préciserai que ce très beau parc est situé sur l'île sainte Hélène au milieu du fleuve saint Laurent. Donc, théoriquement rafraîchi par les brises bienfaisantes qui soufflent dans ces parages.

Petit parapluie au pied de la gigantesque biosphère, le Cirque Akya était le point de convergence des enfants de tous âges. Grâce à sa sructure amovible, le chapiteau offraient aux quelques 240 spectateurs assis un espace aéré, particulièrement apprécié par ces chaudes journées d'été.

Personnage bien connu du cirque montréalais, Lawrence Smythe participait à l'animation avant le spectacle.

Un trio clownesque de qualité. Soizick Hébert, la plus célèbre clownesse en activité, entourée à gauche par le non moins célèbre Chocolat et à droite par Rock.

Un papa rayonnant, le clown  Chocolat, alias Rodrigue Tremblay avec ses deux enfants, Franka étudiante à l'école de cirque de Québec et Adrian qui oscille entre le soccer (football pour le reste de la planète) et la magie. Un vrai cirque familial.

La foule était nombreuse au Parc Jean Drapeau pour la Fête des Enfants (20-21 juillet). Bien en vue au bout d'une allée, on ne pouvait manquer le Cirque Akya qui connut un succès fort mérité.

Après le spectacle, la troupe se prête  à la séance  photo pour ses admirateurs et répond avec enthousiasme à leur acclamations.

Une famille d'artistes. La clownesse Soizick est fière de nous présenter son fils Philibert Hébert-Filion et sa belle-fille Ariane Cabana, tous deux artistes polyvalents, ainsi que son petit-fils Enzo. Ce dernier malgré son jeune âge est déjà familier de la scène et de la piste (voir billet du 19 août 2010)

Après le spectacle, Nicolette nous accorde encore un de ses beaux sourires. Clownesse et fildefériste elle est également co-directrice avec Chocolat de ce cirque. Elle a de.quoi être fière de leur réalisation

La structure originale du chapiteau du Cirque Akya  fait maintenant partie du paysage québécois. On ne peut le confondre avec un autre.
Toujours dans l'esprit de l'hommage à Louis Cyr ( billet du 11 juin 2013), le Cirque Akya sera au Festival Festi-Force de Saint-Jean-de-Matha le 9 Août 2013.

Cirque Akya - Cirque éclats de rires 


 Carpe Diem était aussi là.
Situé à l'autre extrémité du Parc Jean Drapeau, le Cirque Carpe Diem donnait aussi des représentations pour la Fête des Enfants. Ce sera l'objet d'un prochain billet.

Photos: Alonzocirk

Claude Bordez

jeudi 25 juillet 2013

Le Cirque Louis Cyr, qu'en est-il?

Alors que le film, Louis Cyr: L'homme le plus fort du monde, vient de sortir sur nos écrans, certains amateurs de cirque s'interrogent sur l'importance du Cirque Louis Cyr qui serait le premier cirque authentiquement québécois. Dans l'opinion publique, comme le confirme le titre du film, Louis Cyr est avant tout considéré comme un homme fort. Mais pour les amateurs de cirque il est bien plus que celà. Nous lui devons le premier cirque québécois. 
Ce fait ne peut être contesté, mais la discussion entre amateurs portait sur l'importance de l'établissement. Les documents photographiques appartenant aux service des archives de l'UQAM sont éloquents et devraient clore le débat. Le Cirque Louis Cyr était un établissement important. Je me fais un plaisir de les partager avec vous.

De belles affiches aux États-Unis
Cette affiche se trouve actuellement à la bibliothèeque du congrès des États-Unis

Louis Cyr travaillait comme artiste-vedette dans les grands cirques américains tels que celui des frères Ringling ou de John Robinson. À l'époque, il allait de soi pour un homme fort d'offrir sa prestation dans un cirque puisque le sport n'était encore qu'à ses balbutiements. Pour mémoire, rappelons que les premiers Jeux Olympiques eurent lieu en 1896.
C'est au retour des États-Unis, en 1899, que Cyr créa son propre établissement.
La publicité au Québec
On comprend que la modeste publicité québécoise comparée aux belles affiches américaines aient pu faire douter certains sur l'importance du Cirque Cyr. C'est méconnaitre l'influence des journaux aux Québec de l'époque, chaque petite ville, voire village avait son journal. Une simple annonce faisait plus que de grandes affiches tapageuses. On remarquera au bas de ce document la présence de trois numéros acrobatiques. Devenu circassien par obligation, Louis Cyr avait compris l'importance des artistes, qu'il connaissait bien, pour étoffer son spectacle. Il répétait l'expérience de Philip Astley qui plus d'un siècle auparavant avait été chercher acrobates, jongleurs et clowns pour agrémenter son spectacle équestre.
Les précieuses archives de l'Université du Québec à Montréal.
Une belle fanfare digne d'un grand cirque.

Photo prise à Nicolet lors du passage du Cirque Cyr-Barré le 15 sept. 1899. On remarquera surtout le chapiteau à cin mâts qui pouvait certainement contenir facilement les 2000 spectateurs mentionnés dans certains documents. Les nombreux chevaux soulignent aussi l'importance du cirque. On les utilisait essentiellement pour les cavalcades ou défilés en ville alors très populaires dans les cirques américains.
Je vous invite à consulter les autres documents contenus dans le Fonds Louis Cyr.

Pour voir la ou les pièce(s), cliquer ici. - Service des archives et de ...

www.archives.uqam.ca/pages/images/625-F3-5-8.3.pdf

  Certains ont cru voir en Louis Cyr un inspirateur ou un prédécesseur direct du Cirque du Soleil. Ce serait faire bon marché du Cirque Gatini (1977-1979), chaînon indispensable et nécessaire entre les deux autres cirques.                                                      

Pout complément d'information, vous pouvez consulter notre billet du 11 juin.

Claude Bordez

mercredi 17 juillet 2013

La Forêt des Hespérides par la Centaurée.

Marie-Claude Bouillon, directrice de Luna Caballera nous informe d'un projet qui semble très intéressant.
Voici les grandes lignes de ce communiqué;
Quelques artistes de la Luna Caballera se sont rassemblés pour réaliser le projet "La Forêt des Hespérides"
Il s'agit d'une performance en forêt alliant art équestre, cirque, danse et création sonore. Celle-ci sera diffusée par la Centaurée les 29, 30 et 31 août au coucher du soleil dans une forêt au coeur du village de Notre Dame du Rosaire. 
Ce projet a bénéficié d'un soutien du programme Art Accès Culture Chaudière Appalaches, mais pour compléter le financement de cette recherche ainsi que sa présentation publique, l'équipe vous sollicite par une campagne de "crowfounding" menée sur le site d'Indiegogo. 
Merci de faire un don, quel qu'il soit, et/ou de faire circuler le lien à votre réseau de contact. 

 Les nymphes de la Forêt des Hespérides






À en juger par les photos, le projet, nous paraît particulièrement séduisant et devrait trouver un bel accueil auprès de nos lecteurs.
Claude Bordez

 Pour toute information :

http://www.indiegogo.com/projects/la-foret-des-hesperides

http://www.indiegogo.com/project/badge/432302

La famille Gruss à Piolenc

Les lecteurs, les plus assidus connaissent mon attachement pour la famille Gruss qui, il y a cinquante ans, m'a ouvert les portes du merveilleux Monde du Cirque.
C'est pourquoi, en découvrant ce très bon article du journal La Croix, je n'ai pas hésité de le partager avec vous
Photo de l'article.
 Au cœur de la planète Gruss
http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/On-en-parle/Au-caeur-de-la-planete-Gruss-2013-07-17-986822

De Ben Hur à Silvia, plus de 50 ans de belles productions.
Créé en 1961-62

Une belle tradition!

Claude Bordez

mardi 16 juillet 2013

Face Nord présentée au Festival de Cirque de Montréal.

La compagnie française  Un loup pour l'homme, nous présentait ce soir-là sa nouvelle création intitulée Face Nord. Le Festival avait choisi l'ancienne gare Dalhousie dans le Vieux Montréal comme lieu de présentation. Pour nos lecteurs non Montréalais, je dois préciser que cette ancienne gare, après avoir été l'École Nationale de Cirque, est devenue le siège social et le studio du Cirque Éloize. Cette salle, en l'occurence le studio adapté, est d'ailleurs une de mes préférées, car, elle est pour moi synonyme de divertissement. Il se trouve, en effet, que je la fréquente habituellement pour les spectacles d'improcirque qui sont pour moi une source de plaisir rare, comme je l'ai exprimé à diverses reprises dans ces pages. Mais, ce soir-là, je n'y allais pas pour me divertir, j'y allais pour apprendre, pour comprendre, pour essayer de pénétrer ce monde parfois hermétique du cirque de la tendance dite contemporaine. Car je savais que cette compagnie Un loup pour l'homme se situe à la fine pointe de cette nouvelle tendance. En un mot, j'y allais pour faire mes devoirs de chroniqueur de cirque.
Le studio du Cirque Éloize devient salle de spectacle pour un soir. On profite de la douceur de la soirée avant d'assister à la prestation.
Un spectacle pour initiés.
L'affrontement était permanent dans ce spectacle.

Des portés insolites, compliqués, probablement d'une grande difficulté technique.

Une très belle figure. Cetainement, le meilleur moment acrobatique de cette prestation.
Malgré mon ouverture d'esprit, je dois avouer qu'à l'issue de ce spectacles de cinquante minutes, je n'ai pas compris l'ovation qui a été réservée aux quatre protagonistes par un public, je dois le dire, où les vingt-trente ans étaient nombreux. J'en ai déduit que ce genre de spectacle était réservé à un public d'initiés, dont je ne fais pas partie. J'avais bien sûr remarqué que les quatre excellents acrobates qui évoluaient sur une sorte de tatami étaient en mode d'affrontement. J'y ai vu rivalté et jalousie pour obtenir l'amitié ou l'amour de la personne désirée. De toute évidence, les quatre acteurs sont des acrobates d'un excellent niveau. Imaginez ma frustration, lorsqu'une séquence acrobatique se terminait, de mon point de vue, en queue de poisson, alors que je m'attendais à une apothéose esthétique. Apparemment, l'esthétique ne fait pas partie de leurs préoccupations.

De gauche à droite, Joey qui participait aux Minutes Cirque, la clownesse Olivia Weinstein animatrice des Minutes Cirque, l'acrobate Alexandra Royer titulaire de Séquence 8 (7 doigts de la main) et le jongleur Bernard Lebel. Autant la tension était palpable dans le spectacle, autant à la sortie l'ambiance était détendue.
 C'est en sortant de la séance que j'ai pris conscience du monde qui me sépare des amateurs de ce genre de cirque. Olivia Weinstein, la clownesse récemment diplômée de l'École de Montréal m'a dit avoir beaucoup aimé le spectacle, sans aucune réserve. Bien plus, une acrobate bien connue, a même avoué avoir été émue par Face Nord. J'en ai déduit que par leur formation, ces jeunes étaient sensibles au langage acrobatique, au langage des corps. Je me suis alors souvenu de ce que me conseillait un ami, lire le mode d'emploi, avant de s'en servir, en l'occurence de lire le descriptif avant d'assister au spectacle. Il en est de ce genre de cirque contemporain, comme de ces nouveaux appareils à la technologie compliquée, ils ne peuvent être utilisés sans notice  explicative, du moins en ce qui me concerne. Précisons que dans cette tendance, il y a pratiquement autant de genres que de spectacles. Mon propos ne s'applique donc qu'au spectacle que j'ai vu ce soir-là. Lorsque je vais voir un spectacle quel qu'il soit, j'estime que la  trame narrative doit être évidente, et c'est généralement le cas ici, à Montréal, en incluant bien entendu.la tendance dite contemporaine.
Je rends cependant hommage à cette compagnie pour le travail et les efforts que j'ai cru percevoir. Ils ont  trouvé ici un public enthousiaste et je m'en réjouis, car tout travail mérite sa récompense. S'ils n'ont pas su me distraire, c'est probablement dû à ma formation.
La compagnie Un loup pour l'homme a été créée en 2005 par le Français Alexandre Fray et le Québécois Frédéric Arsenault.
Les acrobates de Face Nord étaient Frédéric Arsenault, Alexandre Fray, Mikka Lafforgue et Sergi Parès
Photos: spectacle, Vincent Muteau, extérieur, Alonzocirk.

Un Loup pour l'Homme

www.unlouppourlhomme.com/
Claude Bordez

dimanche 14 juillet 2013

Carpe Diem au Festival de Cirque de Montréal.

Cette année, la vague de chaleur qui s'est abattue sur Montréal, m'aura empêché d'assister aux spectacles extérieurs que nous offre le Festival. Ils sont nombreux dans les différents quartiers de notre métropole et je ne doute pas qu'is aient fait le bonheur d'un vaste public plus vaillant et certainement plus jeune que moi:-). À en juger par le programme, ils étaient tous d'excellente qualité, mais il en est un que je regretterai, c'est Carpe Diem. Je m'y étais habitué, car il nous revenait chaque année et je le revoyais avec plaisir. Car, il se trouve que j'ai un faible pour le trapèze volant, une discipline traditionnelle, mais toujours actuelle. Ce beau travail d'équipe associe l'audace et la performance acrobatique à l'esthétique et à l'élégance.

Karin, organisatrice et copropriétaire, fière de son établissement.
Du trapèeze classique présenté avec élégance.



Simon, chef de troupe et porteur avec Sara, une voltigeuse chevronnée.
Une belle troupe, unique à Montréal.
Karin Arseneault et Simon Fortin, les propriétaires. Ils méritent des félicitations pour cette belle initiative.
Puisque je n'ai pas pu aller voir Carpe Diem, qui cette année était présenté au Parc Jean Drapeau , je publie des photos prises l'an passé au Vieux Port de Montréal, car je voulais absolument illustrer mes propos sur cette sympathique équipe.Toutefois, si certains de nos lecteurs ont pris des photos à l'île Ste Hélène, je serai heureux de les publier également. Contactez-nous à l'adresse du blogue.
Je tiens à préciser que Karin et Simon sont également propriétaires du Trapézium, un établissement, situé rue Dickson à Montréal, où vous pouvez pratiquer le trapèze volant quel que soit votre niveau.

Trapezium

www.trapezium.qc.ca/

 Photos Alonzocirk

Carpe Diem Circus / Cirque Carpe Diem

www.cirquecarpediem.com/

À l'année prochaine!

Claude Bordez

jeudi 11 juillet 2013

Pugilatus, un cadeau de Barcelone pour le Festival de Cirque de Montréal.


Espace libre, rue Fullum, encore une petite salle discrète, que je ne connaissais pas. Pugilatus, encore un spectacle dont je n'attendais rien. Encore une fois, j'ai été agéablement surpris, enthousiasmé même. J'y suis allé parce qu'on annonçait des clowns de Barcelone, or il se trouve que j'aime cette ville. J'y allais cependant avec une petite appréhension, car si cette région est la patrie du grand clown Charlie Rivel (1896-1983) je sais aussi que Barcelone est un foyer très actif dans la tendance contemporaine.
Un prospectus à l'ancienne utilisé en Europe.
Le spectacle se déroule sur un petit plateau rectangulaire situé entre deux gradins qui se font face. L'intimité est garantie. Lorsque le public entre, un homme est déjà sur le plateau, allongé, immobile. Il est mort comme semblent l'indiquer les fleurs déposées à son côté. Son partenaire (le petit) vient nous le confirmer par ses pleurs. Il embrasse des spectatrices (probablement comparses d'un soir). Condoléances et réconfort.L'ambiance funéraire est créée. Pour ajouterà à la vraisemblance, le clown, Piero, appelons-le par son nom, selon la coutume catalane ou espagnole offre de la nourriture (du jambon) aux spectateurs considérés comme invitès aux obsèques. Puis le "mort" se relève, on quitte le réel pour tomber dans l'imaginaire de ces deux clowns Jordi, le grand et Piero, le petit. Ils vont nous entraîner dans un voyage où on évoquera la mort bien sûr et la vie aussi (la renaissance), le manger et le boire,  l'amitié, l'amour et l'éducation. Décrire tout ce spectacle serait une gageure. Juste une situation, des petites claques données par Piero à Jordi évoquent pour lui l'éducation reçue de sa mère. Piero devient sa mère, il le transforme. Génial! Le final est désopilant, les deux hommes après s'être querellés, retrouve leur amitié et échangent des cadeaux et même leurs vêtements. C'est authentiquement clownesque, imaginez un instant, en regardant les photos ci-jointes, Jordi dans les vêtements de Piero et vis et versa.

Une situation et des gestes issus de la tradition clownesque.
Pugilatus est censé être du théâtre, donc s'inscrirait dans la tendance contemporaine, Certes, mais dès le début j'ai adhéré, nullement dépaysé par ce contexte, car j'ai reconnu la vraie nature de ces deux hommes, de ces deux clowns. D'emblée, j'ai retrouvé les clowns de mon enfance. Tout en eux me parlait du cirque tradionnel, le langage, la gestuelle, les gags, les claques...Pour moi, ce n'étaient pas des comédiens qui jouaient un rôle, mais des clowns qui vivaient intensément chaque situation. Ils puisaient dans la tradition qui avait été la base de leur formation et débouchaient dans un propos plus actuel après une saine évolution.
Le rire des clowns
Le rire authentique des clowns de toujours.
Après la séance , on retrouve le bon sourire de ces gransds clowns, Jordi Aspa et Piero Steiner
Après le spectacle, les deux clowns, très généreux de leur temps, m'ont confirmé ma perception. Jordi, en effet, a fait ses classes à Paris chez la grande Annie Fratellini, quant à Piero, il m'a dit avoir travaillé avec des cousins de Charlie Rivel.
En résumé, ce fut une excellente soirée clownesque. Merci au Festival pour les avoir invités. Une belle découverte, vraiment.

Un admirateur attentif
Enthousiasmé par la prestation, le clown québécois Fredolini a tenu à être photographié avec les héros du jour. Peut-être seront-ils pour lui une source d'inspiration.
Je vous invite à aller sur le site de cette compagnie, fondée par Jordi Aspa et Bet Miralta.

Escarlata Circus

www.escarlata.com/
Ils seront en France, le mois prochain et en septembre. Ne les manquez pas!
Penvenan, Côtes d'Armor du 7au 9 août
Annonay Ardèche du 20 au 22 septembre

Montréal Complètement Cirque

montrealcompletementcirque.com/‎Les photos du spectacle sont fournies par le Festival, celles d'après spectacle sont d'Alonzocirk.

Claude Bordez  































dimanche 7 juillet 2013

Gandini Juggling au Festival de Cirque de Montréal.


Vous aimez le jonglage et vous croyez tout connaître de cet art millénaire? Alors détrompez-vous, si vous n'avez pas vu le spectacle Smashed de Gandini Juggling.
Imaginez du jonglage parfaitement chorégraphié interprété par sept messieurs et deux dames en tenue de ville. Cravate pour les messieurs. Ils sont sérieux  et le resteront même dans les situations les plus comiques allant jusqu'à l'absurde. Le flegme britannique sera omniprésent  nous amenant à l'humour du même nom. La musique accompagnera la prestation dans son évolution, des ritournelles enfantines à Bach en passant par la musique country de Tammy Wynette.
Sur le plan du jonglage, les routines les plus simples se complexifient  presque à notre insue gräce aux  interactions entre ces acteurs. Je garde en mémoire ce défilé incessant du début. Les neuf personnages jonglent avec trois pommes en exécutant une marche autour de la scène. En tête vient la remarquable Kati Ylä-Hokkala qui affiche un certain sourire qui m'a paru par la suite être un signal voulant dire: Vous ne savez pas à quoi vous attendre, ça a l'air simple, mais nous vous réservons des surprises. Les pommes? Il y en a parait-il quatre-vingt. On jonglera avec, on les consommera (en jonglant), on les écrasera dans un final délirant au milieu de la vaisselle cassée. À la sortie du spectacle le nom de Monty Python était dans beaucoup de conversations.
Un spectacles exceptionnel, inattendu aussi bien pour les amateurs de jonglage subtil que pour les amateurs d'humour britannique. Les deux peuvent d'ailleurs se conjuguer:-)

Ça commence gentiment
 Puis ça évolue
Un perturbateur met la pagaïe
 Un final délirant

Après le spectacle
Des retrouvailles, Bernard Lebel, le jongleur québécois bien connu et Sean Gandini, fondateur et directeur artistique de la compagnie.

Bernard Lebel pose fièrement avec la charmante directrice artistique, Kati Yla-Hokkala. 

Après la première devant le théätre. La troupe est euphorique et soulagée par son succès, car elle appréhendait les réactions d'un public inconnu.

Gandini Juggling est une compagnie britannique qui en 20 ans d'existence a présenté plus de 5000 spectacles à travers le monde.
http://gandinijuggling.com/   
Lieu :
Théâtre Outremont
DATES : Du 4 au 8 juillet
Première nord-américaine
60 minutes | Angleterre
Notez que ce spectacle sera aussi présenté du 11 au 14 juillet au Festival de Québec.
Photos spectacle: Ludovic Des Cognets, après spectacle: Alonzocirk.

Claude Bordez