Après les beaux commentaires de Guy (17 avril), je viens à mon tour écrire quelques mots sur le spectacle de la Bande Artistique à la Tohu. 
Permettez-moi, en préambule d’apporter quelques précisions à propos de mon billet du 10 avril. J’y écrivais notamment : Ce qui m’intéresse aussi, c’est de voir comment ils ont su adapter leur spectacle au vaste espace que représente la Tohu. Certains m’en ont fait la remarque arguant qu’un spectacle qui était monté ne saurait être modifié pour s’adapter à un espace, quel qu’il soit. J’en conviens parfaitement. Je me demandais simplement comment on allait les loger dans cette vaste salle. Ma formulation était fautive. En écrivant spectacle, je pensais, en fait, scène ou décor. 
La réponse était positive, on leur avait construit une scène parfaitement adaptée. C’était la salle qui s’adaptait à eux et non le contraire. Une scène où ils ont pu donner la pleine mesure de leur talent. Je m’attendais à un bon spectacle, mais j’ai assisté à un excellent spectacle. Après des mois des mois de travail, d’ajustements, de répétitions et de transpiration « Parfois dans la vie les choses changent » est devenu un grand spectacle prêt à affronter les publics les plus exigeants.
Ce spectacle est réalisé par deux grands artistes qui individuellement performent au plus niveau dans leur propre spécialité, le jonglage et le chant lyrique, nous le savons. Il est aussi hautement comique, désopilant, excentrique, je manque de qualificatifs, Guy vous l’a très bien décrit. Mais ce que je retiens, c’est que dans les situations les plus loufoques, les deux artistes continuent à exercer leur art avec la rigueur la plus absolue. Émile Carey, maître incontesté des balles rebond, jongle sur des surfaces les plus hétéroclites sans jamais faillir, quant à Marie-Claude Chamberland elle interprète diverses arias du répertoire classique sans jamais se laisser distraire par son hurluberlu de partenaire. Je me souviens tout particulièrement de son interprétation magistrale d’un extrait de La Walkyrie de Richard Wagner alors qu’elle était allongée en lévitation et qu’Émile armé d’un souffleur à feuilles mortes envoyait dans sa direction une tempête de neige factice. Exceptionnel et hilarant.
Hilarant, oh oui. Car n’oublions pas que c’est d’abord un spectacle comique. Le talent comique de ces deux artistes est une véritable révélation. Il est certain qu’il était en eux, mais ils l’ont travaillé, peaufiné pour le développer à un niveau qui aujourd’hui nous enchante. Émile est devenu un magnifique auguste aux multiples facettes, Marie-Claude une monologuiste au registre très savoureux et de plus une meneuse de jeu particulièrement efficace. Ensemble, ils ont créé des gags et des situations aux résultats percutants. Leur spectacle appartient désormais aux «ligues majeures». La Tohu aura été le grand départ de «Parfois dans la vie les choses changent», l’alliance idiote entre la jonglerie, l’opéra et le clownesque, comme ils le disent eux-mêmes. 
Àl'issue de la première à la Tohu, le sympathique duo pose en compagnie des parents d'Émile Carey, savourant le résultat obtenu. (Photo alonzocirk)
Permettez-moi, en préambule d’apporter quelques précisions à propos de mon billet du 10 avril. J’y écrivais notamment : Ce qui m’intéresse aussi, c’est de voir comment ils ont su adapter leur spectacle au vaste espace que représente la Tohu. Certains m’en ont fait la remarque arguant qu’un spectacle qui était monté ne saurait être modifié pour s’adapter à un espace, quel qu’il soit. J’en conviens parfaitement. Je me demandais simplement comment on allait les loger dans cette vaste salle. Ma formulation était fautive. En écrivant spectacle, je pensais, en fait, scène ou décor. La réponse était positive, on leur avait construit une scène parfaitement adaptée. C’était la salle qui s’adaptait à eux et non le contraire. Une scène où ils ont pu donner la pleine mesure de leur talent. Je m’attendais à un bon spectacle, mais j’ai assisté à un excellent spectacle. Après des mois des mois de travail, d’ajustements, de répétitions et de transpiration « Parfois dans la vie les choses changent » est devenu un grand spectacle prêt à affronter les publics les plus exigeants.Ce spectacle est réalisé par deux grands artistes qui individuellement performent au plus niveau dans leur propre spécialité, le jonglage et le chant lyrique, nous le savons. Il est aussi hautement comique, désopilant, excentrique, je manque de qualificatifs, Guy vous l’a très bien décrit. Mais ce que je retiens, c’est que dans les situations les plus loufoques, les deux artistes continuent à exercer leur art avec la rigueur la plus absolue. Émile Carey, maître incontesté des balles rebond, jongle sur des surfaces les plus hétéroclites sans jamais faillir, quant à Marie-Claude Chamberland elle interprète diverses arias du répertoire classique sans jamais se laisser distraire par son hurluberlu de partenaire. Je me souviens tout particulièrement de son interprétation magistrale d’un extrait de La Walkyrie de Richard Wagner alors qu’elle était allongée en lévitation et qu’Émile armé d’un souffleur à feuilles mortes envoyait dans sa direction une tempête de neige factice. Exceptionnel et hilarant.
Hilarant, oh oui. Car n’oublions pas que c’est d’abord un spectacle comique. Le talent comique de ces deux artistes est une véritable révélation. Il est certain qu’il était en eux, mais ils l’ont travaillé, peaufiné pour le développer à un niveau qui aujourd’hui nous enchante. Émile est devenu un magnifique auguste aux multiples facettes, Marie-Claude une monologuiste au registre très savoureux et de plus une meneuse de jeu particulièrement efficace. Ensemble, ils ont créé des gags et des situations aux résultats percutants. Leur spectacle appartient désormais aux «ligues majeures». La Tohu aura été le grand départ de «Parfois dans la vie les choses changent», l’alliance idiote entre la jonglerie, l’opéra et le clownesque, comme ils le disent eux-mêmes. Àl'issue de la première à la Tohu, le sympathique duo pose en compagnie des parents d'Émile Carey, savourant le résultat obtenu. (Photo alonzocirk)Les projets de tournée : pour l’instant, le Québec bien sûr (nous ne disposons pas encore des dates), la France avec Bordeaux, le 5 octobre 2011 (à suivre)
Plus d’informations : http://www.bandeartistique.com/ http://www.facebook.com/pages/Bande-artistique/122352967787710?ref=ts
Plus d’informations : http://www.bandeartistique.com/ http://www.facebook.com/pages/Bande-artistique/122352967787710?ref=ts
Les photos promotionnelles sont de Karl Philippe Guérard.
Claude
Joyeuses Pâques à tous nos lecteurs.
Cirque du Soleil, David Simoneau et Rosalie Ducharme. Photo Robert Skinner.
Les 7 doigts de la main, Tristan Nielson et Camille Legris. Photo Dario Ayala/the Gazette.
Troupe Circa.
Les parfaits inconnus. Émile Carey.
Malgré un accident survenu en mai 2010 lors du festival de Norwich (Royaume Uni) (billet du 10 juin 2010) , Patrick sera fin prêt pour présenter son spectacle intitulé Patinoire. La vilaine blessure au genou, qui a exigé une opération chirurgicale et une longue rééducation, n’a pas réussi à venir à bout de la détermination du clown-acrobate. Nous pourrons donc l’applaudir du 19 au 30 avril. Bravo Patrick.
Le Théâtre La Chapelle est situé au 3700 rue Saint Dominique à Montréal.
Ils présenteront leur spectacle du 14 au 16 avril à la Tohu. Je suis impatient et curieux de les revoir . Car, c’est une nouvelle mouture qui a été retravaillée et peaufinée, nous dit-on. Ce qui m’intéresse aussi, c’est de voir comment ils ont su adapter leur spectacle au vaste espace que représente la Tohu. Mais, je suis certain de leur succès, car je connais leur professionnalisme et je sais qu’ils sont entourés d’une bonne équipe. 