vendredi 31 décembre 2010
jeudi 30 décembre 2010
Voeux reçus (prise 2)
mercredi 29 décembre 2010
Carnet de voyage : Librairies de cirque à Paris.
C’est le cas de À Livr’ouvert situé boulevard Voltaire. C’est une petite librairie très sympathique comme je croyais qu’il n’en existait plus. Tenue par deux charmantes et dynamiques jeunes femmes, le client y trouve des conseils avisés.
Une petite librairie bien sympathique.
Bien que considérée comme librairie générale, le rayon cirque y est particulièrement bien fourni. J’ai d’ailleurs profité de mon récent passage pour y faire une acquisition très intéressante : La course aux trapèzes volants, l’exploit de Jules Léotard ! réalisé et édité en 2009 par Pierre Lartigue, 180 pages avec de très belles illustrations,35 euros.
J’espère vous en reparler prochainement.
Ah, j’oubliais, une autre bonne raison pour choisir cette librairie, elle se trouve à trois stations de métro seulement du Cirque d’Hiver. Alors si vous allez au cirque, par la même occasion, vous pouvez passer à la librairie :-) À Livr’ouvert 171 bis, boulevard Voltaire, 75011 Paris Métro Charonne.http://alivrouvert.fr/ Il y avait une belle petite boutique appelée Le Saltimbanque au pied de la butte Montmartre. On y vendait des accessoires pour artistes et des livres de cirque. Cette année, quelle déception, elle était fermée. Une autre victime du marché...
Le théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées. Une architecture circulaire qui évoque un cirque, mais ne l'a jamais été.
Je ne connais pas encore cette librairie incorporée dans le théâtre, mais je me propose de combler cette lacune lors d'un prochain voyage.Librairie du Rond Point 2 bis avenue Franklin D. Roosevelt 75008 Paris http://www.librairiedurondpoint.fr/
Remarque anecdotique: Le Cirque Éloize triomphe actuellement dans ce théâtre avec le spectacle Rain. Ils annoncent des supplémentaires jusqu'au 16 janvier et auront donc tenu l'affiche pendant un mois exactement. Bravo!
La photo du théâtre est de "welcome-city-paris-8.com", les autres sont d'Alonzocirk.
Claude
lundi 27 décembre 2010
Boom Town, une joyeuse bande de copains
Boom Town, c’est le nouveau spectacle de Cirque Mechanics installé à Montréal pour la période des fêtes. Cette troupe américaine composée de six garçons et trois filles arrivait auréolée de son précédent spectacle Birdhouse Factory (billet du 21 décembre 2008). Il y a deux ans, nous avions été impressionnés par cette excellente création.
Les attentes étaient donc assez grandes, ce qui nous fait peut-être juger un peu trop sévèrement le nouveau spectacle.
Deux saloons, des poteaux télégraphiques utilisés comme mâts chinois.
L’histoire : dans une petite ville de l’ouest américain à l’époque de la ruée vers l’or, deux saloons se disputent la clientèle…Un sujet simple qui s convient parfaitement à un divertissement léger pour la période des fêtes. Malheureusement cette histoire ne semble pas avoir été traitée correctement. On s’attendait à du rythme, on a eu droit à des lenteurs, parfois même à ce qui semblait de l’improvisation.
Par ailleurs, un spectacle de cirque se doit de présenter des numéros, c’est l’évidence même. Or, compte tenu de la durée de la prestation, les numéros m’ont paru peu nombreux. Leur niveau, s’il fallait le mesurer, allait de moyen à bon. Aucun d’entre eux ne m’a fait vibrer.
Un détail qu’il me faut aussi souligner, les affiches mettaient en vedette un prospecteur minier caricatural digne des albums de Lucky Luke. On s’attendait donc (ah, ces attentes!) que tout le spectacle tourne autour de ce personnage. Or, ses interventions sont rares et n’accrochent pas vraiment.
Un numéro original, des pointes sur cannes.
Après ces critiques sévères, sans doute, mais justifiées, je l’espère, je me dois de relever les éléments positifs de ce spectacle. Comme lors de son précédent passage, cette compagnie nous surprend par ses innovations techniques. Ainsi les décors des saloons sont amovibles permettant de voir aisément l’intérieur et l’extérieur de ces établissements. Montés sur roulettes, ils peuvent apparaître ou disparaître assez rapidement pour le plus grand plaisir, semble-t-il, des artistes qui les poussaient ou tiraient allègrement. Un bémol toutefois, ces changements de décors originaux étaient, à un moment donné, assez répétitifs. Cet abus, cependant, semblait mettre les « comédiens » en joie, à tel point que la séquence aurait pu s’intituler « les joyeux déménageurs ».
Le "prospecteur" dans un numéro de rola bola fait de caisses et de bouteilles de whisky.
Une autre innovation intéressante, les poteaux télégraphiques, amovibles eux aussi, se transforment en mâts chinois. Le lustre d’un saloon utilisé comme trapèze aurait peut-être pu être mieux exploité. Une dernière surprise, les chariots de mine transformés en trampoline ont l’avantage de pouvoir être déplacés pour réceptionner les voltigeurs. Une idée à développer.
Des chariots de mine transformés en trampolines.
En résumé, Boom Town est un spectacle que d’aucuns ont qualifié de « gentil ». J’imagine que certains des points faibles que je viens de souligner ont été corrigés depuis la première. Car, c’est de toute évidence un spectacle qui n’était pas rodé que nous avons vu ce jour-là (15 décembre). À la réflexion, si vous n’avez pas vu Birdhouse Factory, je vous inciterais même à y aller en famille. Dans ce contexte, j’ajouterais le qualificatif plaisant à côté de celui de gentil. Ils sont ici jusqu’au 2 janvier.
Ce serait dommage qu’ils gardent un mauvais souvenir de la critique montréalaise, car ils sont tous très sympathiques.
À la Tohu du 15 décembre au 2 janvier: http://www.tohu.ca/
Photos: Cirque Mechanics
Claude
samedi 4 décembre 2010
Une remarquable découverte.
Lorsqu’il revient avec sa ``moppe``(1) et son seau sur l’épaule il nous indique qu’il part travailler comme concierge… dans un cirque! Noir, c’est fini.
Nous sommes estomaqués, grands et petits nous lui faisons savoir notre contentement par nos applaudissements et notre appréciation de sa performance, étayée par une mise en scène simple mais efficace d’Yves Dagenais. S’il avait entendu les réflexions de son jeune public, il aurait su qu’il avait gagné, mais je suis persuadé qu’il le savait.
Yves Dagenais et Philippe Trépagnier.
Si vous voyez CLIP annoncé prés de chez vous, n’hésitez pas, seul ou accompagné d’enfants, vous serez enchantés.
C’est une coproduction du Centre de Recherche en Art Clownesque et du Centre de diffusion de théâtre jeunesse Les Gros Becs.
(1 : Au Québec, serpillère.)
Découvrez la nouvelle revue numérisée: ClownOpedia sur: http://www.cracclown.com/
Guy.
Photos : Yves Dagenais, Alonzocirk.
dimanche 14 novembre 2010
Dans les petits pots...!
Nous voila donc au spectacle monté par une bande de jeunes biens sympathiques. Il y a là trois frères à l’origine de la troupe ‘’Le renouveau international’’, David, Marck et Jeff Louch. Son titre est LOUCHO (il fallait le faire!) le clown ou la Pensée perdue. Ils ont entraîné cinq copains et copines dans leurs aventures, dont des élèves de l’École de Cirque de Verdun, un quartier de Montréal.
Je ne vous raconterai pas toutes les péripéties qu’ils vivront, mais sachez qu’il y a un happy end. La fraicheur, la spontanéité de ces jeunes comédiens font oublier la pauvreté de leurs moyens matériels et l’on embarque! Ils y a même un musicien, un claviériste qui sait créer l’ambiance et les bruitages adéquats.
Seul bémol, attention aux bruits de coulisse. En sortant petits et grands avons des paillettes dans les yeux et çà c’est rare.
Le final.
Vous avez le 16 et le 20 novembre pour aller les applaudir. N’hésitait pas!
Et bonnes chances à cette joyeuse équipe.
Renseignements sur http://www.theatrestecatherine.com/
Guy.
Photos Alonzocirk
mercredi 10 novembre 2010
L’Impro-Cirque est de retour!
Pour tous renseignements : Nicolas Fortin (438-889-9023) et Philippe Trépanier (514-586-5839)
improcirque@gmail.com
mercredi 3 novembre 2010
Cirque Zerbini 2010
Sans être catastrophique, il aurait été frustrant de manquer cette visite annuelle, car Zerbini, n’est pas un cirque comme les autres, il est unique. C’est, en effet, le seul cirque traditionnel sous chapiteau qui fréquente notre région. Un beau chapiteau d’ailleurs, tout neuf cette année, commandé au réputé fabricant italien Canobbio, maison qui, soit dit en passant, compte aussi Cavalia parmi ses clients. Un chapiteau à une seule piste, selon une tradition bien établie pour tous les cirques qui respectent leur public depuis John Bill Ricketts (Montréal 1797) jusqu’au…Cirque du Soleil. Enfin chez Zerbini on respire une bonne odeur, celle des animaux qui malheureusement se font de plus en plus rares dans les spectacles.
Le Cirque Zerbini vient au Québec sous la bannière des Shriners.Malgré ses dimensions très respectables, cette entreprise est donc un cirque familial, ce qui la rend particulièrement attrayante. Avec la fréquentation annuelle, on fini par faire connaissance avec les membres de la famille, on voit grandir les enfants et les petits-enfants, on assiste à leur évolution artistique. C’est ça aussi qui donne au cirque Zerbini son caractère unique. Les animaux faisant partie de la famille, on finit aussi par les connaître, au point même d’appeler les éléphants par leur nom.
La dresseuse Patricia Zerbini est venu souvent au Québec. La voici en 2006 avec deux admirateurs en compagnie de son éléphant Luke.
Le spectacle commençait cette année par la cavalerie maison. C’est Erika, la « petite dernière » de la famille qui présentait ce numéro en liberté. Excellente présentation, chorégraphie impeccable. Cette jeune femme est en passe de rejoindre ses trois sœurs aînées dans l’excellence de la profession. Toutes les trois sont d’authentiques vedettes , des dresseuses hors pair. Patricia a choisi les éléphants, nous l’avons à diverses reprises sur cette piste avec Luke, le mâle gigantesque, aux défenses démesurées. Christine et Sylvia, quant à elles, ont préféré les chevaux. De nombreux Montréalais ont pu d’ailleurs applaudir récemment cette dernière sous le chapiteau de Cavalia où elle triomphe. Elle y apporte son savoir-faire, faisant ainsi honneur à la tradition familiale et à son professeur, c'est-à-dire papa Tarzan. Anthony Thomas et sa charmante épouse Jenny posent pour nous en 2009. Ils sont entourés par deux grandes artistes, les éléphantes Shelly à gauche et Marie à droite. Signalons que Jenny vient aussi d'une famille de dresseurs. Son père John Welde est un dresseur d’ours réputé. Certains se souviennent de l'avoir vu dans les années 70 chez Gatini, le premier grand cirque québécois.
Surprise cette année, le jeune dresseur Anthony Thomas, le fils de Patricia, n’était pas au rendez-vous. Les deux éléphantes que nous connaissons bien avaient été confiées à Luis Delmoral, un dresseur chevronné que nous avons déjà eu l’occasion de voir à Montréal dans d’autres établissements. Renseignements pris, nous découvrons que le jeune Anthony a quitté le cirque de grand-papa en cours de saison pour aller travailler en Floride dans le prestigieux élevage du Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus. C'est l'entracte, les éléphantes suivent Anthony pour la promenade traditionnelle des enfants sur la piste.
Si j’ai regretté l’absence d’Anthony, j’ai par contre retrouvé avec plaisir Joseph Bauer dans le toujours spectaculaire numéro de la grande roue, encore appelé roue de la mort, qui clôture magistralement le spectacle.
Ah, j’oubliais un autre numéro de dressage, les chiens de Craig Rogers. Numéro dynamique qui offre une belle complicité entre le maître et l’animal. Il est certain que le chien prend un grand plaisir à ratrapper le frisbee lancé par les spectateurs. Quel cabotin ce chien!
Autre personnage bien connu des habitués, le clown Piolita qui excelle dans les numéros de participation. Ce n’est pas un Zerbini, mais il fait partie de la maison. Il introduit peu à peu ses jeunes enfants dans sa prestation et il est amusant d’assister à la rivalité artistique entre les deux gamins et leur père.
La séance vient de se terminer. En sortant de la parade finale Erika Zerbini et son oncle Joseph Bauer, nous gratifient d'un aimable sourire.
Le reste du spectacle est assuré par une troupe chinoise composée de quatre ravissantes acrobates et d’un jongleur traditionnel avec vases…chinois, bien entendu. Ces artistes polyvalents sont très appréciés des cirques occidentaux, comme nous l’a démontré le Cirque du Soleil à diverses reprises.
Pour terminer, je décernerai une mention spéciale à l’élégant « ringmaster » Devin Chandler. Cet Américain fait un effort méritant pour présenter le spectacle en français.
Remarque marginale : J’ai parlé du Cirque Zerbini, mais vous ne verrez ce nom sur aucune affiche, car il vient sous la bannière des Shriners. Pour le grand public, c’est donc le Cirque des Shriners. C’est peut-être dommage, mais il faut cependant remercier cette association caritative, car il n’est pas sûr que sans son invitation, il viendrait aussi souvent nous voir.
Photos Alonzocirk
Claude
lundi 25 octobre 2010
Bon sang ne saurait mentir.
Après Montréal ``Raoul`` sera présenté du 5 au 14 novembre au Brooklin Académy of Music de New York, puis à Dublin, Namur et plusieurs villes de France.
Guy
Photos La Tohu et Richard Hanghton.
dimanche 24 octobre 2010
École nationale de cirque - Tournée de présélection
ecolenationaledecirque.ca
Meilleur succès à "notre école" pour cette tournée!
vendredi 22 octobre 2010
Carnet rose, une sympathique famille s’agrandit.
C’est le deuxième enfant de ces jeunes artistes, déjà parents d’une petite fille (notre billet du 24 février 2009). Émile, le jongleur et Marie-Claude, la cantatrice sont bien connus de nos lecteurs.
Le duo, Émile et Marie-Claude, en représentation. (photo La Bande Artistique)
Marie-Claude et Émile. (photo archives Alonzocirk)
Toutes nos félicitations aux heureux parents.
Claude et Guy
mercredi 20 octobre 2010
Pierre Étaix présente Yoyo à Montréal
En fait, ce film est un hommage au cirque puisqu’il est présenté comme seul refuge où les protagonistes, abandonnant la vie sédentaire, trouveront amour et bonheur.
Monsieur Étaix était très généreux de son temps, répondant à toutes les questions, rétablissant au besoin la vérité historique. (photo Frederico Iuliani).
Un film à voir (si le DVD est disponible au Québec, je vous aviserai).
Pour plus de détails : http://fr.wikipedia.org/wiki/Yoyo_(film)
Claude