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jeudi 17 février 2011

Le Festival du Cirque de Demain, un bon coup pour la Tohu.

Pour débuter sa nouvelle saison de cirque la Tohu frappe fort, elle a invité pour la deuxième fois, dans le cadre du festival Montréal en Lumiére, des numéros primés du Festival du Cirque de Demain qui se tient chaque année à Paris, sous le chapiteau du Cirque Phénix. Cela semble t’il pourrait devenir un évènement se répétant tous les deux ans, Paris et Montréal étant deux villes où le cirque occupe une place prépondérante. Nous avons donc pu apprécier dix numéros primés en 2009 et 2010 qu’il nous est difficile de départager étant donné qu’ils sont les meilleurs de leur catégorie. En réalité je devrais dire huit et demi, je m’explique : Uuve Janson, la jeune suédoise titulaire de la médaille d’or 2010 pour son numéro de trapèze ballant, que j’avais hâte de voir, a dû annuler sa présentation n’ayant pas résisté aux rigueurs du climat deMontréal. Pourtant elle a été l’élève de Victor Fomine et donc diplômée de l’École Nationale de Cirque de Montréal en 2008. Le trio tunisien de mât chinois a dû se passer d’un de ses membres suite à un accident lors d’une répétition, c’est dommage car on se rendait compte que ce qu’ils ont fait n’était pas complet. Petite précision, suite aux évènements qu’à vécu la Tunisie, l’école de Cirque de Tunis, d’où ils sont issus, n’existe plus. C’est dommage car la Tunisie fait partie de ces pays qui commencent à être pourvu d’établissements d’enseignement en art du cirque et ce groupe est un des premiers à être primé dans un festival d’envergure internationale. Ils ont reçu une médaille de bronze en 2009.
En réalité le spectacle commence avant le spectacle, car vous êtes accueillis par Calixte de Nigremont (C’est son vrai nom). A lui seul, il est tout un personnage, il apostrophe les spectateurs lors de leur entrée en salle et il est doué d’une imagination sans borne, il est le maître de piste et mène son monde à la baguette.


Calixte de Nigremont.


A Paris le numéro d’ouverture et la barrière sont assurés par des élèves de l’Académie Fratellini, à Montréal ce sont des élèves de l’École Nationale de Cirque de Montréal qui s’en chargent fort bien d’ailleurs, car leur charivari est remarquable. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est la « barrière » au cirque: C’est le groupe de personnes, souvent d’autres artistes du spectacle, qui assurent la mise en place des accessoires nécessaires aux numéros, ils doivent être discrets et éfficaces.
Les numéros sont excellents, qu’ils soient de Chine, d’Afrique du Sud, de Norvège, du Kazakhstan ou de Russie, mais disons qu’ils n’ont pas tous réussis à me toucher autant que mes trois coups de cœur.
Il y a le duo You and Me, de l’Ukraine, médaille d’argent 2010 pour leur numéro de main à main. C’est une frêle jeune fille et un garçon plutôt costaud, mais là où ça se corse c’est que cette jeune fille est également porteuse. Il faut voir se numéro absolument renversant.



Le Duo You and Me, Ukraine.

Ensuite Éric Longequel et Antonin Hartz, deux Français de la Cie Filophile, médaille d’argent 2010. Ils nous ont montré ce qu’ils pouvaient faire de leurs diabolos, animés, par leurs soins,d’une vie diabolique, assez exceptionnel.


Eric Longetel et Antonin Hartz, France.

Pour terminer, Kerol, d’Espagne, médaille d’argent 2010. Il a été formé au Lido de Toulouse et fait partie de la Sublimati Corporation, il s’annonce comme jongleur et human beatbox. C’est un fantaisiste comique qui en plus de jongler avec ses massues utilise sa bouche pour nous noyer de son bizarres, mené sur un rythme d’enfer, c’est curieux, mais à voir.


Kérol, Espagne.

Conclusion : Ne bouder pas votre plaisir, si cela vous est possible allez applaudir la relève de demain, car je ne vous ais pas encore précisé que tous ces numéros étaient exécutés par des jeunes souvent à peine sortis de formation.
Le Cirque, comme je le répète souvent, a encore de l’avenir, soyez en assuré.

Guy

Crédits photos : Gérard Cardoso, Serge Fleury, Yan Forhan.

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