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mardi 1 juillet 2008

C'est la faute à Barnum!


Et bien Guy, pour un coup de gueule, ce fut un coup de gueule! Je suis très heureux de t’avoir donné l’occasion de te vider le cœur.dans ton article du 17 juin
En te relisant, je me demande s’il ne faudrait pas boycotter tous les cirques à trois pistes. Car c’est à eux que tu t’attaques. Pourtant tu dis que les numéros sont souvent bons. Et c’est cela justement qui provoque un déchirement chez les amateurs de cirque. Partagés que nous sommes entre le désir de voir quelques bons numéros et l’obligation de subir un spectacle souvent médiocre. Remarquons tout d’abord que les arénas sont conçus pour le hockey et non pour le cirque. En outre, présenter simultanément plusieurs numéros est une aberration qui nuit autant à l’artiste qu’au spectacteur. Mais profite au promoteur!

Phineas T.Barnum

C’est comme cela que tout a commencé lorsqu’ en 1881 Phineas T.Barnum eut la « brillante » idée d’installer trois pistes sous un immense chapiteau. Cet homme d’affaire avisé pouvait ainsi réunir jusqu’à 15000 spectateurs en une seule séance. C’est donc une question d’argent! Il faut aussi préciser que Barnum concevait le cirque comme une immense fête foraine et non comme un spectacle artistique. Qu’on était loin de l’esprit de John Bill Ricketts le créateur du cirque américain!



Chapiteau pouvant contenir 15 000 spectateurs

Aujourd’hui quelques promoteurs perpétuent cette tradition moribonde. Mais n’est pas Barnum qui veut. Il faut en avoir les moyens. À la grande époque, ce cirque américain agrémentait ses spectacles de gigantesques défilés avec des tonnes d’éléphants, de spectaculaires showgirls empanachées et des dizaines de clowns très colorés. Qu’en reste-t-il? Rien, si ce n’est les trois pistes, souvent vides. L’époque est aux coupures. Adieu la fête foraine, mais le spectacle n’y a pas gagné.
Claude

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