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lundi 7 juillet 2008

Le spectacle 2008 de l'École Nationale de Cirque de Montréal.


Pour la 26iéme edition de son spectacle de fin de session, l’École Nationale de Cirque de Montréal a présenté, durant une dizaine de jours, les prouesses de ses finissants. Ils étaient seize à participer à cet évènement qui comprenait deux œuvres formant ce spectacle : ¨Les Feuilles Mortes¨et ¨Les Mandalas du désir¨. Deux œuvres totalement différentes, misent en scène par Peter James pour la première qui est un acteur physique ayant surtout travaillé en danse et par Johanne Madore pour la seconde. Elle est une chorégraphe, metteur en scène et actrice du corps. Deux creations à l’opposer l’une de l’autre. La première est bâtie autour de la chanson de Yves Montand. Nous sommes dans un cirque imaginaire où des personnages évoluent sur la piste en quête de bruit, de colère, de folie tant ils veulent nous faire croire qu’ils existent. La seconde est plus ésotérique. Les mandalas, des organigrammes du cosmos représentant nos états d’âme intérieur, nous révèlent une parcelle des secrets du monde. Les artistes évoluent dans un environnement froid et sombre au milieu de projections, dans une atmosphère glauque. C’est une mode dans les grandes écoles de cirque de l’Occident d’aller chercher des créateurs plus ou moins étranger à ce monde. Cela donne parfois d’heureux résultats, d’autre des ratages magistraux. Les productions qui nous ont été présenté n’entrent dans aucune de ces catégories. Personnellement j’ai préféré la première, mais c’est personnel.
J’ai retenu cinq numéros qui me semblent vraiment prêts à être présentés. Aurélie Fléchais, une trapéziste comique, c’est plutot rare, et on y croit! Florent Lestage jongle bien, mais comme il aime la difficulté, il mêle une canne à ses massues. Noël Jammal fera un bon équilibriste, Frédéric Lemieux-Cormier maîtrise fort bien sa roue allemande et Hampus Janson aux sangles aériennes m’a épaté. Lui seul à mon avis, a un numéro qui peut être engagé immédiatement, les autres devront, il me semble, peaufiner leur présentation, mais soyez assuré que nous auront l’occasion de les voir à l’affiche d’un établissement quelque part dans le monde.
Cette année il n’y avait pas de clowns au programme, ce qui m’a étonné car l’Éco;e Nationale de Cirque de Montréal semble s’être fait une spécialité d’en former d’excellents!
Ces jeunes ont de la chance de pouvoir présenter leur première prestation publique dans des conditions idéales, espérons qu’ils savent que dans la vraie vie les choses sont un peu différentes.
Bonne chance à tous.

Guy

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