Qui n’a jamais rêvé de percer l’aura et les mystères autour d’un
artiste ? Le Punch Show nous emporte en chanson dans le rêve d’un jongleur
magicien. Le public y découvre ses premiers pas, ses premiers succès mais
aussi des interrogations plus graves : avec les années qui défilent,
comment regarder sereinement le temps qui reste sinon en le passant à aimer et
à vivre avec l’intensité d’un artiste sur scène. Avec les rythmes joyeux du
groupe Swift Years, les jongleries et la magie s’enchainent comme les gestes quotidiens
de tout un chacun. Les fleurs apparaissent, changent de couleur et inondent la
scène sur les paroles de la chanson « Le temps des fleurs »;
Les chapeaux
aux couleurs de fête virevoltent, éclairent la scène alors que le numéro s’improvise
avec une personne du publique. L’empathie nous emporte et on se voit vivre, trouvant
le bonheur de l’instant dans la magie et la beauté de chaque mouvement. Les
musiques riches de culture tzigane, américaine, celtique, française etc… illustrent
les propos avec des textes mixant réflexion, humour et excentricité.
Un grand
merci à Bernard Lebel qui en a conçu le concept et aux musiciens Suzanne Ungar,
Bob Cussen et Patrick Hutchinson qui l’accompagnent avec sensibilité et talent.
Ce spectacle est un puncho dans lequel il fait bon de s’y blottir au chaud.
Quatre acteurs, quatre chapeaux! C'est l'accessoire favori du jongleur Bernard Lebel. |
Le Punch show en action au Bain Mathieu. |
Jean-Daniel Richerd
Bernard Lebel a donc tenu ses promesses (voir le billet du 3 novembre).
Les photos, prises le 4 novembre, ont été fournies par le Punch show.
Claude Bordez
Merci à Jean-Daniel pour ce compte-rendu. Quel rédacteur aurait été mieux qualifié que ce jongleur-poète pour écrire ce texte. Jongleur amateur au sens noble du terme, Jean-Daniel a été un membre très actif dans l'association des jongleurs du Québec (JAQ). Pendant quelques années nous nous sommes retrouvés ensemble dans l'équipe de rédaction de la revue de cette association. Il rédigeait de très pertinentes entrevues alors que pour ma part je me consacrais à l'histoire de la jonglerie.
Jongleur et poète, cet article n'en est-il pas la preuve!Bernard Lebel a donc tenu ses promesses (voir le billet du 3 novembre).
Les photos, prises le 4 novembre, ont été fournies par le Punch show.
Claude Bordez
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