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dimanche 21 décembre 2008

Des USA le cirque Méchanic.

Quand on pense au cirque américain, on pense à Ringling ou au Cole Bros Circus, des mammouths bien loin du cirque ``traditionnel`` européen, hormis bien sûr le Big Apple Circus et dans une certaine mesure Tarzan Zerbini qui, sous l’enseigne des Shriners, visite le Québec chaque année, le seul venant d’outre frontière. Ils ont avec quelques autres je l’espère, une tendance se rapprochant de la manière européenne.
Le cirque ``contemporain`` américain est lui aussi loin de ce qui se fait au Québec ou en Europe malgré un développement marqué sur la côte est, à New York par exemple ou sur la côte ouest, à San Francisco, depuis longtemps grâce entre autres au Pickle Family Circus. C’est également dans cette ville que l’on trouve la seule école de cirque valable sur le territoire de l’Union.
Des artistes américains? Nous connaissons ceux qui travaillent pour le Cirque du Soleil, Les 7 doigts de la main ou le cirque Éloïze ou encore qui viennent enseigner dans les écoles québécoises. Si non à part dans les festivals ils sont rares. Donc ma curiosité fut grande lorsque la Tohu annonça la venue en tournée du Cirque Méchanic. Leur spectacle, ``Birdhouse Factory`` nous transporte dans une usine durant la grande crise des années 30 (coïncidences?) et doit énormément à Charlie Chaplin, on se croirait dans le film ``Les temps modernes``. Dans cette usine travaillent une bande de joyeux compères qui pensent plus à s’amuser qu’à fabriquer on ne sait quoi d’ailleurs. S’en suivent une série de numéros dont un de jonglerie assez impressionnant effectué par Patrick Mc Guire, le patron, et surtout un main à main en
dansant le tango exécuté par Sagiv Ben-Binyamin et Lindsay Orton-Hines qui nous laisse pantois. Le clown, Jesse Dryden, nous prouve qu’il n’est pas nécessaire d’être grotesque pour faire rire. Son personnage, tout en finesse, est un modèle du genre, fort rare hélas. Il cherche à capturer un oiseau invisible qui s’est introduit dans l’atelier et lui construit une petite cabane avec l’attaché case du patron. Un pur moment de poésie. La seconde partie nous réserve une surprise, le patron est devenu le clown et le clown, le patron. L’usine se spécialise alors dans la fabrication de cabanes à
oiseaux. Nous pouvons apprécier toutes les machines inventées par Chris Lashua, le directeur de production de la troupe, dont un plateau tournant sur unicycles et une invraisemblable installation permettant de faire de la roue allemande sur place. Ce numéro est exécuté pas Russ Stark. Nous avons droit également à du trampoline où les artistes effectuent des rebonds sur un mur. Vitesse et synchronisme nous épatent. Nous retrouvons dans cette production de nombreuses spécialités du cirque ``traditionnel``, contorsion, rola-rola, corde, cerceau aérien, charivari, plus celles déjà citées, accompagnées de chorégraphies
. Un heureux mélange avec des artistes qui ont l’air de s’amuser. Un beau cadeau des Fêtes en ces temps de grisaille et de froid. Le public ne s’y est pas trompé…Trois rappels, c’est rare!

Guy.
(photos tous droits réservés)

samedi 20 décembre 2008

Des vœux d’Italie

Nous venons de recevoir les vœux de monsieur Giovanni Lagorio domicilié à Imperia en Ligurie, Italie et nous avons choisi de les publier afin que vous aussi fassiez connaissance avec notre correspondant le plus assidu. Qui est monsieur Lagorio? C’est un excellent photographe au registre très diversifié. Nous vous invitons à visiter son site où il consacre plusieurs pages au cirque et à ses artistes http://gio591.com/
Voici deux extraits qui devraient vous inciter à faire cette découverte.
Nella foto la bravissima , nonché bellissima , Sasha del Circo Nikulin di Mosca

La légende ne demande pas de traduction. Précisons simplement que Sasha a été fort remarquée lors de son numéro Temptation présenté dans le cadre du récent Festival Première Rampe de Monte Carlo.

Une des vedettes du Cirque Alexis Gruss, photographiée lors du passage de cet établissement à Monte Carlo en avril 2008

Giovanni Lagorio est aussi webmestre, il administre le site du célèbre auguste David Larible (Atayde, Ringling Bros.and Barnum & Bailey, Roncalli etc…) http://www.davidlarible.it/ ainsi que de celui de l’agence Circo e Dintorni (Festival Grock, Imperia) http://www.circoedintorni.it/

Merci Giovanni pour vos bons vœux et pour les encouragements que vous nous prodiguez régulièrement.
Claude et Guy

samedi 13 décembre 2008

Les facéties de l’hiver au Québec

Montréal.11 décembre 2008. Oh nature irrespectueuse! À l’issue de la dernière chute de neige, le général de Gaulle s’est retrouvé coiffé d’un cône de clown blanc. C’est à s’y méprendre.
Pardon, mon général, pour la publication de ce document qui pourrait porter atteinte à votre dignité.
Mais, au fait, vous aviez le sens de l’humour, autant que je me souvienne. Peut-être en ce moment souriez-vous avec indulgence du haut du Walhalla, le paradis des guerriers, où vous devez siéger en bonne compagnie.

En y réféchissant bien, le clown blanc est le dominant dans un duo ou un trio clownesque, il est autoritaire, il commande. Un général aussi ça commande, les deux rôles ont donc des points communs.
Ah, tu commandes dit l’auguste au clown blanc, alors commande une tournée générale! (un classique)
Un général, ne devrait donc pas avoir honte d' être comparé à un clown blanc, puisque le comédien incarne les qualités qu’il affectionne.
Finalement, pour éviter toutes ces réflexions (morales, philosophiques?) le sculpteur aurait peut-être dû prévoir un képi ou un casque amovible pour les intempéries.
Et puis, à la guerre comme à la guerre!
Claude
N.B. Cette sculpture est l’œuvre de l’artiste français Alain Aslan qui réside actuellement au Québec. Après tout un imbroglio, ce buste d’abord offert à la ville de Montréal, s’est retrouvé finalement rue Saint Denis sur un emplacement privé. On peut le voir actuellement devant les bureaux des éditions Les Intouchables, grâce à l’initiative de l’éditeur Michel Brûlé.