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lundi 26 juillet 2010

JE NE SUIS PAS D'ACCORD!

Pour une fois je ne suis pas du mène avis que Claude. Le spectacle donné par La Bande artistique samedi soir à l’Espace Go m’a déçu. Mettons les choses au point, la performance d’Émile Carey au jonglage est excellente et il mérite sa réputation. La voix de Marie Claude Chamberland est divine. Non, pour moi le problème n’est pas là… Ce spectacle qui est un ``work in progress``, je le voyais pour la seconde fois. La première était dans une petite salle avec une scène aux dimensions idéales pour leur prestation et la proximité avec le public créait une connivence qui renforçait l’impression d’être partie prenante de l’action. Là, nous étions dans une salle avec une scène bien trop grande pour leur petit décor. De plus à deux il est très difficile de l’occuper entièrement, ils n’y parviennent que difficilement.
Les gags sont bons, celui avec l’aspirateur est nettement mieux que précédemment, mais pourquoi n’avoir pas pris un appareil encore plus gros et faisant assez de bruit pour gêner vraiment le duo de la cantatrice et de son ``partenaire``? Pourquoi avoir mis le numéro de clochettes, en passant excellent, au final, il donne l’impression d’avoir été ajouté in extrémis. Ainsi le final, à mon avis, perd tout son impact. Puisque tout le décor s’écroule, entre nous il aurait fallu l'étoffer un peu ``because`` la scène, pourquoi s’obstiner. Le premier final était nettement plus fort, ils abandonnaient les lieux. Leur sortie me rappelait les vieux films de Charlot.
J’appréhende la présentation de ce spectacle à la Tohu, la saison prochaine. Sur cette scène immense ils risquent d’être perdus, pourquoi ne pas faire ``Enaurme`` comme une certaine troupe russe qui nous a visité la saison dernière, eux ils l’occupaient cette scène! Et leur final...
Bon courage les amis, vous avez du travail devant vous pour nous épater, mais je vous fais confiance…

Guy.

dimanche 25 juillet 2010

La Bande Artistique, un mariage réussi.

Dans le cadre du Festival de Cirque de Montréal, l’Espace Go accueillait pendant trois jours (23-25 juillet) un spectacle au titre original Parfois dans la vie, les choses changent. Non, il ne s’agissait pas d’une pièce avant-gardiste ou engagée, genre coutumier de ce théâtre, mais bel et bien d’un authentique spectacle de cirque. Toutefois, cette création mériterait peut-être le qualificatif d’avant-gardiste par la forme, mais puisant largement dans les racines du cirque traditionnel, pour le fond. L'Espace Go, rue St Laurent à Montréal.

Autant le titre du spectacle surprend, autant le nom de la compagnie La Bande Artistique suscite des interrogations. Qui sont-ils? Ce ne sont pas des étrangers, mais en fait des Montréalais et de plus bien connus. La bande est en réalité composée de deux personnes.
Émile Carey, est-il encore besoin de le présenter, certainement le meilleur jongleur du Québec et Marie-Claude Chamberland, chanteuse lyrique, soprano colorature.

La diva s'impose à son partenaire.

L’association peut paraître étrange, mais justifiée comme ils l’ont expliqué au public à l’issue de la première. Couple à la ville, ils sont devenus un duo à la scène pour des raisons familiales. Pour ne pas vivre de longues séparations qu’auraient exigées leurs carrières respectives, il leur fallait trouver une solution qui les réunirait. La solution, c’est ce spectacle complètement fou que nous venons de découvrir avec bonheur.

La diva chante en duo avec un "certain ténor". Ce qui semble contrarier le danseur.

L’ingrédient pour amalgamer deux genres aussi différents ne pouvait qu’être le comique.
Le spectacle se divise en plusieurs tableaux au cours desquels les deux artistes donnent vie à plusieurs personnages. Leur source d’inspiration est bien entendu la relation de couple, ce qui donne lieu à des situations caricaturales. L’homme passera par exemple du personnage de cosaque dominateur et agressif à celui de danseur de ballet soumis. Inversement la femme soumise pourra devenir une diva capricieuse. Toutefois, ils réussissent la gageure de ne pas tomber dans la facilité et de négliger leurs talents respectifs, le jonglage et le chant. De ce côté-là, nous avons été bien servis.

Marie-Claude et Émile, visiblement soulagés et satisfaits, à l'issue de la première.

Cette création, dont nous avons la primeur, est en constante évolution, un work-in-progress, selon l’expression consacrée. Elle demanderait sans doute à être quelque peu resserrée, mais elle nous réserve des moments extrêmement forts, du comique de grande qualité où l’on rit à gorge déployée. Dans ces moments, une référence vient automatiquement à l’esprit, les Fratellini, c’est tout dire.
Le mariage insolite est donc un mariage réussi.
Nous les reverrons avec plaisir en avril à la Tohu.

La première partie du spectacle était assurée par la clownesse Anita, alias Ann Bernard. Sa prestation de danse, mêlant bolas argentines et zapateado, en a impressionné plus d'un. Nous l'avons surprise à la table de maquillage.
Émile et Marie-Claude ont fêté la première de leur création avec parents et amis du milieu. De gauche à droite Alain Carabinier (Cirque Alfonse), Denise Brodeur, la maman d'Émile, Marie-Claude, Émile, Janine Harris, ancienne trapéziste( Cirque Ringling Bros. and Barnum and Bailey) et Serge Carey, le papa d'Émile.

http://www.bandeartistique.com/pages/videos.html

http://www.annbernard.ca/

Crédits: les photos du spectacle sont de La Bande Artistique, les autres d'Alonzocirk.

Claude

vendredi 23 juillet 2010

Carnet rose.

Nous apprenons que Jeannot Painchaud, président directeur général du Cirque Éloize, est devenu le papa d'une petite Alicia, née le 20 juillet.L'heureux papa (photo d'archives Alonzocirk).

Félicitations!
Claude et Guy

dimanche 18 juillet 2010

Est-ce du cirque?

Les Zirgomatiks nous arrivent tout droit de Belgique. Ce sont deux farfelus, l’un un vrai farfadet, Sébastien Derock, l’autre beaucoup plus calme, Olivier Mahiant. Ils sont semble t-il vraiment cousins, d’où le nom de leur spectacle. Ils nous emmènent dans des situations complètement alambiquées. On croirait voir de l’Ionesco ou du Tardieu ou encore du Robert Gurik pour nous Québécois. Ce sont des clowns de l’absurde loin de ceux de la piste ou du music-hall. Ont-ils leur place dans un festival de cirque? Selon moi oui, car le cirque d’aujourd’hui couvre un éventail plus large qu’on ne le pense.
Sébastien Derock et Olivier Mahiant


L’on rit franchement à leur gags, même si certain sont usés jusqu’à la corde tel celui de savoir si c’est l’œuf ou la poule qui sont arrivés en premier. Eux en arrivent à nous convaincre qu’une vraie poule est dans l’œuf, ils décident aussi que l’œuf pond des œufs. A la fin nous ne savons plus si c’est eux ou si c’est nous qui devenons fous. Et tout cela avec le plus grand sérieux. Ils sont également d’excellents musiciens, comme la majorité de clowns.
Le calme veut nous montrer comment il est un virtuose du mirliton. L’autre arrive avec sa ``trompinette`` et évidemment l’enterre. Le premier ne s’avouant pas vaincu revient avec un tuba. Plus tard avec un Sousa phone et un mélodica, la guerre fini avec un concert très convaincant de leur qualités de musiciens.
Bref, n’entrons pas dans les détails, le mieux est de les voir, surtout si vous aimez sortir des sentiers battus. Ça plait ou ça ne plait pas, moi ça m’a plu.

Guy.

Crédit photos : Pixsell

samedi 17 juillet 2010

Festival de Cirque, le Cabaret.

Excellente soirée ce mardi (13 juillet) lors de la première du Cabaret des 7 Doigts de la Main à l’Olympia. Ce collectif nous a habitués à un travail soigné et nous n’avons pas été déçus.
La scène de ce vieux théâtre (1925) convient parfaitement pour ce genre d’activité. Ses vastes dimensions permettent non seulement d’y produire des numéros aériens en toute sécurité, mais aussi de répartir l’action simultanément dans différents secteurs de cet espace.

Le vieux théâtre de l'Olympia, rue Sainte Catherine à Montréal.

Surprise agréable, dès l’ouverture, le maître de cérémonie n’est nulle autre que Gypsy Snider, un des membres fondateurs de ce collectif. Elle assurera l’animation de la soirée avec humour et grande maestria.
Avec le numéro de trapèze ballant de Marion Verd, le ton est donné, les applaudissements crépitent. Les numéros se succèdent provoquant l’enthousiasme des spectateurs privilégiés (et connaisseurs) de cette première. Tous les artistes invités sont de qualité.

Le duo de main à main, Sébastien et Mimi.

À la roue allemande, Frédéric Lemieux-Cormier nous présente un classique. Par contre avec l’appareil de son invention, appelé Plus Cubique (!), c’est l’innovation totale. Comment le décrire? Je dirais un trapèze multidimensionnel.
À la planche coréenne, les élèves de l’école, Ugo Dario et Maxim Laurin, qui nous ont habitués à leur performance spectaculaire. Nous les avons revus avec plaisir.
Mary Sanders-Lévesque représentait les États-Unis aux Jeux Olympiques de 2004. À sa retraite, elle a adapté sa discipline, la gymnastique rythmique, à l’univers du spectacle. Le résultat, un numéro exquis, de la contorsion avec ballon et corde et…aussi une pointe d’humour. Rafraichissant.

La jongleuse Maria Choodu Markova (Photo http://www.cirquetribune.com/)

J’ai gardé pour la fin mon coup de cœur, la jongleuse russe, Maria Choodu Markova. Le programme la présente comme la meilleure du monde. Je suis prêt à le croire. Ses balles-rebonds, un véritable délice pour l’œil.
Attendez, ce n’est pas fini. Ils y avaient aussi deux valeurs sûres (deux membres fondateurs) des 7 Doigts de la Main.

Faon Shane aux chaînes aériennes.

En première partie, Sébastien Soldevila et sa partenaire Mimi Bonnavaud, qui, soudainement disponibles, sont venus en renfort. Nous savons (mon billet du 10 juillet) dans quelles circonstances leur spectacle, La Vie, a été interrompu brutalement. On ne se lasse pas de regarder leur excellent numéro de main à main.
En final, Faon Shane nous a régalé avec les chaînes aériennes. C’était un plaisir de la revoir dans ce numéro qu’elle a créé, puisqu’elle ne se produit plus qu’occasionnellement.
Pas de cabaret sans musique, et là nous avons été bien servis. Le choix était fort judicieux. Le pianiste Charles Papasoff et l’émouvante chanteuse de blues Dawn Tyler Watson ont largement contribué à l’ambiance de la soirée.


Tout ce spectacle avait été magnifiquement mis en scène par Shana Carroll (aussi membre des 7 Doigts). Sa réputation dans ce domaine est maintenant solidement établie.
Le Cabaret sera présenté à l’Olympia jusqu’au 24 juillet.

Pour plus de détais: http://www.montrealcompletementcirque.com/
http://7doigts.com/accueil.html

Les photos des numéros sont une courtoisie des 7 Doigts de la Main. Celles de l'Olympia d'Alonzocirk.

Claude

jeudi 15 juillet 2010

Festival de Cirque, le Corso.

À l’issue de sa dernière représentation à Montréal, le 11 juillet, le Cirque du Soleil a voulu saluer, à sa façon, la naissance du Festival de Cirque. Le 11 juillet, le Cirque du Soleil donnait la dernière représentation de Totem à Montréal.

Habituellement, ce sont des chars qui composent un corso, cette fois-ci, c’est un train (originalité oblige) qui emportait la parade. Le train, composé de wagons plats, s’est arrêté dans le Vieux Port en face du Cirque du Soleil. Un groupe d’artistes est venu y rejoindre leurs collègues qui s’y trouvaient déjà. Le nombreux public qui se pressait des deux côtés de la voie a eu droit à un spectacle impromptu de 35 minutes environ. Impromptu, peut-être, mais d’excellente qualité.
Ce fut ensuite au tour des artistes, qui sortaient de la dernière représentation de Totem, de grimper sur le train. Puis le convoi s’ébranla à nouveau, emportant la joyeuse troupe, tandis que des feux d’artifices étaient tirés du train.
Le train s'arrête à la hauteur du cirque. On remarque la planche coréenne de l'École Nationale.
La foule se presse des deux côtés de la voie.
On avait monté un immense portique sur un wagon.
Un numéro toujours spectaculaires, les chaînes.
Une joyeuse ambiance.
Les numéros se succèdent.

Un beau numéro de cerceau.

Le train repart alors que la fumée des feux d'artifices n'est pas encore retombée.

Le convoi passe devant la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours, alors que les artistes de Totem répondent aux acclamations de la foule.

Les artistes descendent du train et se prêtent à la séance photo.

Julie Choquette, diplômée de l'ENC, nous a servi un beau numéro de cerceau.

Notre coup de coeur, le duo de trapèze fixe, Louis-David Simoneau et Rosalie Ducharme posent pour Alonzocirk.

Quel beau symbole, le Cirque du Soleil partait en tournée mondiale avec son nouveau spectacle, Totem, alors de le premier festival de Montréal démarrait dans la liesse populaire.

Photos: Alonzocirk

Claude

lundi 12 juillet 2010

Festival de Cirque, c’est au tour de la Tohu.

La Tohu (Cité des Arts du Cirque de Montréal) présentera ce soir, 12 juillet, Tabu l’incroyable spectacle de la troupe NoFit State du Pays de Galles.
La Tohu, le centre opérationnel du Festival.

"Incroyable" parceque audacieusement original, c’est un spectacle de cirque sans piste et sans sièges. Le spectateur est debout, au cœur de l’action et se déplace pour suivre les attractions qui surgissent au hasard de la structure. Un spectacle déambulatoire, donc.



Au mât volant, un appareil innovateur, Foucauld Falguerolles.


Un curieux personnage, au comique désopilant.

Une émouvante et talentueuse apparition, la trapéziste Natalia Fandiño.


L'espace est étrangement vide, surprenant de simplicité.

Par ce concept, la metteure en scène Firenza Guidi veut que les spectateurs deviennent " créatifs". Tout ceci emmène le public vers une expérience totale et sensuelle faite d’énergie, de musique, de lumières, d’odeurs, d’images réelles et d’images virtuelles …, dit-elle.


Après la présentation, rencontre avec un sympathique trio. Foucauld Falguerolles (mât volant, France) entouré par Natalia Fandiño (trapèze, Argentine) à droite et par Tania Cervantes (sangles, Mexique).

Tabu connaît un énorme succès depuis sa création en 2008, plus de 125 000 spectateurs en Europe. Très demandé de tous côtés, sa participation au festival relèverait de l’exploit, semble-t-il. Ce sera donc une première nord-américaine à laquelle nous assisterons. Bravo aux organisateurs du festival.

Une structure de trapèze volant surprend le visiteur devant la Tohu. Le cirque Carpe Diem fera des démonstrations et permettra aux spectateurs audacieux de s'exercer.

Après en avoir vu quelques extraits, nous sommes impatients de voir le spectacle dans sa totalité. Nous vous raconterons.

Tabù sera du 12 au 25 juillet à la Tohu.

Photos Alonzocirk/collaboration François Bordez.

Détails sur le festival : http://www.montrealcompletementcirque.com/

Claude

dimanche 11 juillet 2010

Que la fête commence!

C’est au cirque Éloize qu’est revenu l’honneur d’ouvrir la grande fête du cirque à Montréal, le 1er festival Montréal complètement cirque. L’équipe de Jeannot Painchaud, le concepteur de cette nouvelle production, nous présentait I D (prononcer Aie Di). C’est tout à fait différent de ce à quoi le cirque Éloize nous a habitués. Ils nous amènent dans le monde des danses urbaines, de graffitis, dans une ville imaginaire.

Une affiche tagée.

En entrant sous le chapiteau, un rêve de Jeannot Painchaud qu’il a pu enfin réaliser, nous ne voyons qu’un mur gris. Le début du spectacle, qui doit nous donner l’ambiance de cette ville n’est guère réjouissant, bruits de foule, de voiture de police, de sirène… Soudain grâce à des projections techniquement parfaites ce mur gris devient une ville qui s’éveille et où les habitants se rendent à leur travail.

Le chapiteau.
Tout au long du spectacle nous irons d’un quartier à l’autre, riche, commerçant, populaire, industriel. Nous sommes autour d’une place et observons les habitants. Ils vivent devant nous leurs passions, leurs labeurs, leurs haines et leurs défis. Certaines scènes me rappellent le film ``West Side Story``, la musique, la danse et l’amour, tout y ai.
Mais le cirque dans tout çà?
Leilani Franco, contorsionniste.
N’ayez crainte, il est là. Toute cette enveloppe visuelle et sonore permet aux artistes de nous présenter leurs numéros et quels numéros, des virtuoses! J’ai particulièrement aimé cette jeune contorsionniste et son amoureux, c’est tout en douceur et en poésie. Comme au tissu d’ailleurs, lui sur patins à roue alignées, elle suspendue au dessus de lui, un très beau moment. Également du mât chinois, de la roue Cyr, des sangles, du main à main, un cycliste époustouflant. Ah, j’oubliais, de l’équilibre sur chaises, vous savez, ces chaises empilées jusqu’aux cintres, un numéro quasi disparu.
Emi Vauthey au tissu.
Il y a un fabuleux numéro de trampoline ou plutôt un trampo-mur, où ce mur dont je vous parlais au début dévoile tout ses secrets. Portes et fenêtres d’où jaillissent ou disparaissent les sauteurs, ou encore des saillies qui apparaissent juste au moment où un sauteur, qui vient de faire un saut périlleux, peut s’y rétablir. Il y a aussi un numéro de jonglerie qui se passe dans la cour d’une usine, où les ouvriers en pause repas croquent des pommes qui deviennent des balles que le jongleur fait voltiger de façons renversantes. C’est entrecoupé de danse, de break-dance surtout.
Fletcher Sanchez au mât chinois.
Devrais-je tous les nommer car tous sont excellents? Seize en tout, tous jeunes et beaux. Comme toujours au cirque, ils viennent des quatre coins du monde.
Cette production est une réussite. Après Montréal, ils partent en tournée, ne les ratés pas.

Guy.

Crédits photos : Alonzocirk et Théâtre T et Cie / Valérie Remise / Albert Rudnicki.

samedi 10 juillet 2010

À Bromont , la fête est finie.

Alors que le Festival de Cirque de Montréal ouvre ses portes, nous apprenons la fermeture prématurée de Carnivàle Lune Bleue. Triste coïncidence. Toutes ces tentes sont maintenant démontées. Toiles et banderoles repliées.

Inaugurée, avec faste, le 17 juin, cette fête foraine à l’ancienne devait tenir l’affiche à Bromont (Québec) jusqu’au début de septembre. Et pourtant, comme je l’écrivais dans mon billet du 30 juin cette production avait tenu ses promesses, les détails étaient soignés, l’illusion était parfaite, mais le public n’était pas au rendez-vous, du moins pas assez nombreux pour que les promoteurs prennent le risque de continuer. Dommage!
Artistes et employés regretteront cette trop courte expérience.

L'ambiance était conviviale, ces images nous le rappelleront:
Giovanni Iuliani, le maître de cérémonie du sideshow, aimait venir se reposer entre deux séances dans le décor du spectacle... c'est alors que sa petite-fille vint lui faire la surprise d'une visite.
Passant par là, Leviticus , l'hercule forain, toujours aimable, la prit sur son épaule, pour le plus grand plaisir de la gamine. Un beau souvenir pour la petite-fille et...pour le grand-père aussi.
L'équipe très homogène du sideshow est maintenant dispersée. Quand se retrouveront-ils?

Si artistes et employés sont désapointés, les visiteurs le sont aussi. Beaucoup d'entre eux comptaient bien y retourner pour revivre cette belle expérience et la partager avec parents ou amis. Il suffit de consulter la page facebook de Carnivàle Lune Bleue pour prendre la mesure de leur déception.

Cette fête foraine est-elle appelée à disparaître, ou reviendra-t-elle sous une autre forme? En totalité ou partiellement? Un avenir plus ou moins proche nous le dira. Croisons les doigts.

La photo de groupe est de Carnivàle Lune Bleue, les autres d'Alonzocirk.

Claude

jeudi 8 juillet 2010

Festival de Cirque, deux chapiteaux au Vieux Port.

Par la magie du festival, les deux plus grands cirques du Québec se retrouvent ensemble au Vieux Port de Montréal.
La présence la plus insolite est certainement celle du Cirque Éloize qui a monté son chapiteau blanc au quai de l’horloge (billet de Guy du 21 juin).

C'est sous cette structure blanche que le Cirque Éloize aura l'honneur d'ouvrir ce soir, le premier Festival de Cirque de Montréal.

Le Cirque Éloize, créé il ya 17 ans, a choisi de présenter ses spectacles dans des salles de théâtre. Cependant, lorsque l’occasion se présente, il n’hésite pas à jouer sous chapiteau. Ce fut le cas aux Iles de la Madeleine, terre d’origine des fondateurs du cirque, rappelons-le. Les Norvégiens eurent aussi l’occasion de voir le cirque sous chapiteau lors du Festival International de Bergen. Enfin, les parisiens se rappellent certainement la présentation de Nomade à la Pelouse de Reuilly. C’est maintenant au tour des Montréalais de le découvrir sous cette forme.

Le Cirque du Soleil , au bord du bassin Bonsecours, présentera Totem jusqu'au 11juillet.

Image symbolique qui réunit les deux plus grands cirques du Québec, signataires d'une alliance stratégique.

Quant au Cirque du Soleil qui débuta sous chapiteau en 1984, on ne s’étonne pas de le retrouver au bord du bassin Bonsecours, son emplacement habituel. Précisons que parallèlement à ses tournées sous chapiteau, ce cirque présente aussi de nombreux spectacles en salle. Le Cirque du Soleil, avec sa nouvelle création Totem, est au Vieux Port depuis le 22 avril et terminera le 11 juillet. Il participera donc pendant quatre jours au premier Festival de Montréal, dont il fut d’ailleurs un des inspirateurs.Le promeneur peut aussi découvrir les deux chapiteaux depuis l'île Sainte Hélène.

Le Cirque Éloize présente ID du 8 au 25 juillet. http://www.cirque-eloize.com/

Le Cirque du Soleil présente Totem jusqu'au 11 juillet . http://www.cirquedusoleil.com/

Tout sur le festival: http://www.montrealcompletementcirque.com/

Photos Alonzocirk

Claude