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jeudi 29 mai 2008

Le Cirque du Soleil est un grand producteur



En réponse à ton article du 22 mai, Guy, je dois admettre que tu as raison quand tu dis:"Ils sont devenus producteurs." Tout à fait d'accord. J'ajouterai que pour une maison de production, il est légitime de tirer dans toutes les directions. Diversifier ses productions et occuper ainsi différents secteurs est certainement un élément de réussite dans le monde difficile du spectacle.
Pour ma part, je note avec plaisir, que ces "producteurs" se souviennent parfois de l'origine du nom de leur entreprise comme ce fut le cas en 2007 avec "Kooza". Ce spectacle a su rallier les suffrages des critiques les plus exigeants. Bravo! (Je regrette, quant à moi, de ne pas l'avoir vu.)

Encore un mot, dans ton article tu relèves tous les points positifs de cette grande entreprise. Là encore, je suis d'accord. Je ne discuterai pas ces évidences et je ne rechercherai pas non plus les points contraires, il doit bien y en avoir, mais ce ne sera pas mon propos. Comme tous les amateurs de cirque, je me contenterai d'applaudir lorsque le Cirque du Soleil réalise des "bons coups" comme "Kooza".
Claude
P.S. Je n'ai pas vu le spectacle, mais j'ai admiré le chapiteau dans le Vieux Port au point de prendre cette photo. (Montréal, 2007).

jeudi 22 mai 2008

Le Cirque du Soleil


Claude nous rapportait dernièrement que le Cirque du Soleil envisageait de monter un spectacle sur glace. Pourquoi pas, nombre de cirques de part le monde ont présenté ce genre de spectacle. Pour ma part je suis persuadé que ce que l’on nous présentera sera de grande qualité, comme tout spectacle signé Cirque du Soleil. J’entend déjà certains puristes dirent que ce n’est pas du cirque. Ils ont peut-être raison mais aujourd’hui le nom ‘’Cirque du Soleil’’ est devenu un label de qualité. Ils sont devenus producteurs car ils se sont vite aperçus que le cirque ne pouvait pas assurer leur avenir au Canada et que les Américains cherchaient autre chose que ce qui leur était offert auparavant. Ça tombait bien puisque la bande d’iconoclastes qui rêvaient d’un cirque québécois avaient choisi ‘’Le cirque réinventé’’. Ce fut très dur au début et tout ne fut pas rose, mais Guy Laliberté a la tête dure et il a su s’entourer de personnes compétentes. Aujourd’hui ils parcourent le monde. Oui, je sais ‘’Délirium’’ ou ‘’K’’ ne sont pas du cirque, personnes n’a prétendu le contraire, mais ‘’Kooza’’ est un retour au source. Il faut bien admettre que le style Cirque du Soleil a influencé la façon de faire du cirque dans le monde entier. Sans sa présence, Montréal ne serait certainement pas une des capitales mondiales du cirque, La Tohu n’existerait pas, l’École Nationale de Cirque ne serait pas devenu une des principales du monde occidental et bien des jeunes n’auraient pas découverts leur vocation. Savez-vous que tout ce qui est nécessaire à la conception d’un spectacle, de la production à la fabrication des accessoires, des costumes, des postiches, des souliers , mettez-en, sont réalisés dans les ateliers de son siége social, par des artisans qui y ont trouvé la possibilité d’y exercer leur métier?
Le Cirque a su s’impliquer dans de nombreuse organisations caritatives telles ‘’Enfants du Monde’’ et ‘’One Drop’’ sans oublier au niveau local le quartier St Michel, où il s’est établi, un des quartier le plus défavorisé de Montréal.
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, je ne suis pas un admirateur inconditionnel du Cirque du Soleil, mais il faut admettre qu’il est là et qu’en tant que Québécois nous pouvons en être fiers.


Guy

vendredi 16 mai 2008

Une nouvelle à suivre


Voici une information entendue aujourd'hui sur les ondes de Radio-Canada. Le spécialiste du patinage artistique au Québec, Alain Goldberg, vient d'annoncer que le Cirque du Soleil avait l'intention de monter un spectacle sur glace (prochainement?).


Pourquoi pas? Après un spectacle aquatique "O", un spectacle érotique "Zumanity" et un spectacle de magie"Criss Angel Believe" tout devient possible. Le champ de création est sans limites. Alors, à quand un spectacle avec animaux ?


La nouvelle n'est pas officielle, mais très sérieuse. La photo vient du site de Radio-Canada oú Alain Goldberg est analyste.
Claude.

jeudi 15 mai 2008

Qui sommes-nous ? (suite)

Moi, c’est Claude, l’autre membre de l’équipe. Clown blanc ou auguste? Porteur ou voltigeur? L’avenir nous le dira . Les rôles se définiront à l’usage. Comme Guy, ma passion pour le cirque remonte à ma plus tendre enfance. Pour m’apprendre à lire, avant l’école maternelle, ma mère - je l’en remercie – utilisait un livre intitulé Didine au Cirque (si quelqu’un peut me le retrouver, je lui en serai éternellement reconnaissant). Mon destin était scellé, j’allais rester marqué par cet univers. Le coup de foudre ressenti lors de mon premier spectacle vint confirmer cette passion précoce. Ce n’était qu’un "parapluie", un chapiteau à un seul mât ! Mais depuis ce jour, j’ai un faible pour les petits cirques. Pour mes parents ,très chrétiens, le seul spectacle moral et familial était…le cirque. Adolescent, je n’eu donc aucune difficulté à me soumettre à cette exigence parentale, bien au contraire. Des cirques, j’en ai donc vu, des grands et des petits, des bons et des moins bons. Cette fréquentation assidue m’aura permis d’affiner mes goûts et de développer mon sens critique. Les études terminées, à l’aube d’une carrière prometteuse (?), je démissionnai de l’Éducation Nationale pour me jeter dans les bras de cette « maîtresse envahissante ». Au contact des gens de cirque, confronté à leurs qualités et aussi à leurs défauts, ma passion n’a pas baissé. Le rêve devenait réalité. Le plus grand cirque de France de l’époque aura été ma véritable université. Il m’aura permis d’y exercer les activités les plus diverses, passant du bureau à la piste et même à la ménagerie. Ah oui, j’ai eu aussi l’occasion de partager mes connaissances académiques avec de futures gloires de la piste. Les hasards (?) de la vie m’amenèrent à créer un jardin zoologique dans lequel je m’initiai au dressage. Puis ce fut un passage dans l’équipe de publicité d’un célèbre cirque parisien. Après le grand bond par dessus l’Atlantique, ma passion me conduisit vers deux établissements, le Cirque Gatini, le premier grand cirque québécois et le Garden Bros.Circus de Toronto. En fait, mon truc c’est l’écriture. Je mets donc ma plume au service de cet univers, c’est bien normal après avoir appris à lire dans un livre sur le cirque. Guy m’a repéré après la publication de mon livre …sur le cirque et m’a recruté pour son émission radio. Nous avons sympathisé, car nous nous sommmes reconnus, habités par le même feu sacré. Aujourd’hui, nous démarrons ensemble une nouvelle aventure, toujours pour la même cause. Voilà, vous en savez pas mal sur moi. Oui, je sais, j’aurais pu être plus concis et me définir simplement comme chroniqueur, critique, correspondant et consultant (à l’occasion). La répétition du "C " initial ne vous aura certainement pas échappée.
"C" comme dans CIRQUE.
Je vous promets d’être moins bavard à l’avenir.
À propos, Guy, bravo pour ton cirque miniature. La photo est très belle.

mercredi 14 mai 2008

Qui sommes-nous?

Je suis un ’’circomaniaque’’, ça s’attrape, mais je me soigne!

Comment j’ai contracté cette maladie? C’est bien simple, ce virus me vient de mes parents. A chaque fois que j’avais une bonne note à l’école, ma récompense était le cirque. La compagnie où travaillait mon père organisait chaque année une grande fête pour les enfants de ses employés, encore au cirque! En vacances, tout ce qui ressemblait à un cirque, ma mère, mon frère et mon demi frère allions les visiter, surtout les petits. Un matin de Noël, notre sapin abritait un magnifique petit chapiteau, celui que vous voyez sur la photo justement. Après un demi siècle il existe toujours, mais il a bien changé.

Ma passion du spectacle m’a amené à m’occuper d’un ciné-club, d’une boite à chanson et d’une troupe de théâtre. Écrivant dans des journaux de quartier et communautaires j’ai fait une entrevue avec des artistes du tout jeune Cirque du Soleil. Plus tard avec celui que l’on surnommait ‘’Monsieur Cirque’’ Pierre Jean. C’est par lui que j’ai renoué avec le monde du cirque. J’ai co-animé une émission de radio consacrée à cet art, cela ne m’a pas aidé à me guérir puisque aujourd’hui je continu à écrire pour un site Webb, on s’adapte. Maintenant voici ce blog qui va me permettre encore de parler de ce milieu qui m’enthousiasme.

Suivez moi.
Guy