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mercredi 31 octobre 2012

L’École Nationale de Cirque rayonne.


C’est avec plaisir que nous publions ce communiqué de notre École Nationale.

L'École Nationale de Cirque entreprend une tournée de présélection de jeunes talents dans vingt villes au Canada du 2 au 17 novembre!

Cette tournée est le reflet du dynamisme de l’École qui cherche à développer son influence dans le Canada tout entier. Exception faite de la province de Québec, bien entendu, jusqu’ici, seule la région de Vancouver a répondu favorablement au recrutement de l’École en fournissant des élèves de qualité (Sauf erreur de notre part, évidemment).
La tournée se déroulera d’un océan à l’autre en visitant les villes suivantes :
Halifax (Nouvelle-Écosse), Moncton (Nouveau-Brunswick), Québec, Disraeli, Magog, Sherbrooke, Drummondville, Trois-Rivières Rouyn-Noranda, Chicoutimi, Gatineau et Montréal.(Québec), Ottawa, Toronto, Hamilton et London (Ontario), Winnipeg (Manitoba), Saskatoon (Saskatchewan), Calgary (Alberta) et Vancouver (Colombie-Britannique).
Nous souhaitons le meilleur succès à l’École pour cette tournée de présélection.

Pour plus de détails, rendez vous à :

Claude Bordez

vendredi 26 octobre 2012

De futurs professionnels prometteurs.


Comme chaque année l’École Nationale de Cirque de Montréal nous a présenté le spectacle de l’Atelier de Recherche et de Création de certain de ses futurs finissants. Futurs finissants car ils sont actuellement en 3iéme année et au printemps 2013 ils seront vraiment des finissants.


Donc nous avons assisté à la présentation de ``Croisé``. Tel est le titre de cette production éphémère avec Kyle Driggs, James Gonzalez, Erika Nguyen, Maude Parent et Émile Pineault dans une mise en scène de Johanne Madore. A la lecture du synopsis de ce spectacle je m’attendais à une de ces productions qui nous sont souvent offertes par les troupes actuelles, intellos et en un mot si ennuyantes que l’on n’en arrive à ne plus apprécier à leur juste valeur le travail des artistes. Lorsque l’on entre dans la salle on pense tout de suite s’être trompé et que nous allons assistée à une présentation des ``Chaises¨ de Eugène Ionesco. Des chaises il y en a partout, empilées, suspendus aux cintres et même des chaises girafes, très hautes sur pattes. Mais la piste, car il y en a une, nous ramène à la réalité, c’est du cirque que nous venons voir.
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Dès le début un ballet charivari nous met dans l’ambiance, ça en démarre sur les chapeaux de roue. Il en sera ainsi tout le long du spectacle, peu de temps morts. Spectacle enlevant, plein de prouesses où les fameuses chaises s’avèrent des accessoires d’équilibre ou de simili trapèze car elles n’ont pas de fond. Du rythme, de la lumière (très réussie), de la joie, le public est subjugué. Tous les numéros du cirque traditionnel sont là. De l’équilibre à la contorsion, du cerceau à la jonglerie, le tout soutenu par une musique très bien choisie mêlant rock, jazz et classique. C’est l’exemple parfait du cirque ``traditionnel`` marié au cirque ``contemporain``. Un bel exemple de l’évolution constante de cet art populaire que des oiseaux de mauvaises augures disaient moribond. Il demeure, bon an mal an, le spectacle qui, à travers le monde, est le plus vu après le cinéma. Loin devant le théâtre, les concerts, l’opéra et la danse.


Chapeau et merci à ces artistes de demain qui m’ont permis de vivre un moment si intense devant leur talent.

Guy Bordelais. 

Photos :Roland Lorente.             
        

mercredi 3 octobre 2012

Klown Kabarett au Lion d’Or de Montréal.


Mettant à profit les Journées de la Culture, Yves Dagenais nous a convié le 28 septembre à un autre de ses Klown Kabarett dont il est l’habituel promoteur.
Yves Dagenais alias le clown Omer Veilleux est  conseiller artistique à l’École Nationale de Cirque de Montréal. Fondateur du Centre de recherche en art clownesque, on lui doit la mise en scène de nombreux spectacles clownesques au Québec et à l’étranger.
Ce Klown Kabarett mélangeait habilement les élèves de l’École Nationale avec des artistes de passage à Montréal.
Parmi les élèves, on remarquait tout d’abord Olivia Weinstein et son complice Ty Vennewitz  déjà mentionnés lors de leur passage dans le spectacle Les Clownés (billet du 10 mai 2011). À ces deux clowns venait s’ajouter dans un sketch une nouvelle élève arrivée du Mexique Andrea Vergara Sanchez de la Vega.. La ressemblance étonnante de cette dernière avec Olivia a été bien exploitée et nous promet des situations désopilantes à l’avenir. Les autres nouveaux venus Aaron Marquise,Antonin Wicky et Antonin Vitupier
se sont bien tirés d’affaire et ont su faire honneur à leur école.
 
Les artistes du Klown Kabarett regroupés à l'entrée du cabaret Le Lion d'Or avant le spectacle. On remarque au premier plan , de gauche à droite, Olivia Weinstein, Albina Matuzko et Andrea Vergara Sanchez. (Photo Alonzocik)

L’essentiel du spectacle était assuré par toute une pléiade d’artistes venus des horizons les plus divers. Qu’on en juge Dorzhi Galsanov de Russie, Albina Matuzko des Pays-Bas,
Dean Evans des Etats-Unis, Aaron Dewitz  d’Allemagne et Nicolas Béatrix  de France. N’oublions pas David Desprès et Gabriel d’Almeida Freitas du Québec. Ce dernier n’était pas un inconnu puisqu’il participait aussi au spectacle Les Clownés (billet du 10 mai 2011) Ces invités venus à Montréal pour participer à un stage et auditionner au Cirque du Soleil étaient tous des artistes déjà établis. Leurs styles bien différents les uns des autres regroupés sous le vocable art. clownesque formaient un immense charivari. Il y en avait pour tous les goûts. Toutefois je dois remarquer l’absence de clowns parleurs et de clowns musiciens. Il semblerait que la tendance actuelle s’oriente de plus en plus vers le clown muet ou mime. Mondialisation oblige me dira-t-on, le clown ne doit-il  pas être compris des publics les plus exotiques. Sans doute, mais souvenez-vous de Grock, chers amis clowns. En plus de parler couramment cinq ou sept langues (je ne me souviens plus exactement), ce grand artiste était capable de travailler dans bien davantage en apprenant par cœur la traduction de ses monologues ou de ses répliques.

Yves Dagenais

Question de goût personnel, de ces sept artistes invités, je n’en retiendrai qu’un seul ou plutôt qu’une seule, Albina Matuzko Déjà son origine est particulière, des Pays-Bas, nous dit le programme, mais en fait  elle est Ukrainienne de naissance Pour simplifier le tout, elle réside à Philipsburg sur l’île de Sint Maarten dans les Antilles. Ce n’est certes cette originalité qui a su attirer mon attention, je l’ignorais d’ailleurs lors du spectacle. Pour moi, elle se distinguait nettement du lot par son savoir faire, son métier achevé et aussi son inspiration issue de la tradition. Et pourtant son numéro n’est pas de ceux que je préfère, c’était de la participation. Souvent ces numéros tombent dans la facilité et le clown arrache les rires au public au dépend du pauvre spectateur venu pour se distraire et non pour payer de sa personne. Mais là, c’était tout autre chose, Délicatesse, subtilité, humour sont les premiers qualificatifs qui me viennent à l’esprit. Vraiment, la clownesse Albina, qui travaille habituellement sous le nom de Klusha est en pleine possession de son art et nous souhaitons la revoir bientôt avec plaisir. http://klusha.blogspot.ca/
Albina Matuzko alias Klusha. (Photo Facebook)
En résumé, Klown Kabarett fut une soirée fort intéressante nous permettant de découvrir différentes tendances clownesques venues de l’étranger. En outre, cette expérience sera certainement très bénéfique pour les élèves de notre École Nationale. Nous avons bien hâte de les revoir lors leur spectacle de fin d’année scolaire qui devrait avoir lieu en mai ou juin 2013.
Claude