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samedi 29 décembre 2012

Les voeux du Québec!





École Nationale de Cirque de Montréal.


 Anne-Marie, une amie du cirque et de la mode.

 http://chicchicblingbling.blogspot.ca/

Le Conseil d’administration,

la directrice générale ainsi que toute l’équipe d’En Piste,
souhaitent à tous ses membres et partenaires
un joyeux temps des fêtes
et une année 2013 remplie d’idées, d’actions et de succès.


Merci pour vos bons voeux, recevez les nôtres en retour.

                               Heureuse année 2013!

Claude et Guy

Des voeux des États-Unis!





Patricia Zerbini et le Ranch Two Tails.

 
 From my family to yours..........................
MERRY CHRISTMAS -JOYEUX NOEL - BUON NATALE - FELIZ NAVIDAD - FROHLICHE WEIHNACHTEN.........

Merci  Dominique et  Patricia pour vos bons voeux, recevez les nôtres en retour.

                         Heureuse année 2013! 



Les voeux de nos amis européens!






           Merci à tous, recevez nos meilleurs voeux en retour.

                                     Heureuse année 2013!

Claude et Guy

jeudi 27 décembre 2012

Nos voeux pour 2013!


Chers amis, recevez nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Qu'elle réponde à vos aspirations!
Au plaisir de recevoir commentaires, photos et nouvelles de votre part.

Claude et Guy

mercredi 31 octobre 2012

L’École Nationale de Cirque rayonne.


C’est avec plaisir que nous publions ce communiqué de notre École Nationale.

L'École Nationale de Cirque entreprend une tournée de présélection de jeunes talents dans vingt villes au Canada du 2 au 17 novembre!

Cette tournée est le reflet du dynamisme de l’École qui cherche à développer son influence dans le Canada tout entier. Exception faite de la province de Québec, bien entendu, jusqu’ici, seule la région de Vancouver a répondu favorablement au recrutement de l’École en fournissant des élèves de qualité (Sauf erreur de notre part, évidemment).
La tournée se déroulera d’un océan à l’autre en visitant les villes suivantes :
Halifax (Nouvelle-Écosse), Moncton (Nouveau-Brunswick), Québec, Disraeli, Magog, Sherbrooke, Drummondville, Trois-Rivières Rouyn-Noranda, Chicoutimi, Gatineau et Montréal.(Québec), Ottawa, Toronto, Hamilton et London (Ontario), Winnipeg (Manitoba), Saskatoon (Saskatchewan), Calgary (Alberta) et Vancouver (Colombie-Britannique).
Nous souhaitons le meilleur succès à l’École pour cette tournée de présélection.

Pour plus de détails, rendez vous à :

Claude Bordez

vendredi 26 octobre 2012

De futurs professionnels prometteurs.


Comme chaque année l’École Nationale de Cirque de Montréal nous a présenté le spectacle de l’Atelier de Recherche et de Création de certain de ses futurs finissants. Futurs finissants car ils sont actuellement en 3iéme année et au printemps 2013 ils seront vraiment des finissants.


Donc nous avons assisté à la présentation de ``Croisé``. Tel est le titre de cette production éphémère avec Kyle Driggs, James Gonzalez, Erika Nguyen, Maude Parent et Émile Pineault dans une mise en scène de Johanne Madore. A la lecture du synopsis de ce spectacle je m’attendais à une de ces productions qui nous sont souvent offertes par les troupes actuelles, intellos et en un mot si ennuyantes que l’on n’en arrive à ne plus apprécier à leur juste valeur le travail des artistes. Lorsque l’on entre dans la salle on pense tout de suite s’être trompé et que nous allons assistée à une présentation des ``Chaises¨ de Eugène Ionesco. Des chaises il y en a partout, empilées, suspendus aux cintres et même des chaises girafes, très hautes sur pattes. Mais la piste, car il y en a une, nous ramène à la réalité, c’est du cirque que nous venons voir.
.


Dès le début un ballet charivari nous met dans l’ambiance, ça en démarre sur les chapeaux de roue. Il en sera ainsi tout le long du spectacle, peu de temps morts. Spectacle enlevant, plein de prouesses où les fameuses chaises s’avèrent des accessoires d’équilibre ou de simili trapèze car elles n’ont pas de fond. Du rythme, de la lumière (très réussie), de la joie, le public est subjugué. Tous les numéros du cirque traditionnel sont là. De l’équilibre à la contorsion, du cerceau à la jonglerie, le tout soutenu par une musique très bien choisie mêlant rock, jazz et classique. C’est l’exemple parfait du cirque ``traditionnel`` marié au cirque ``contemporain``. Un bel exemple de l’évolution constante de cet art populaire que des oiseaux de mauvaises augures disaient moribond. Il demeure, bon an mal an, le spectacle qui, à travers le monde, est le plus vu après le cinéma. Loin devant le théâtre, les concerts, l’opéra et la danse.


Chapeau et merci à ces artistes de demain qui m’ont permis de vivre un moment si intense devant leur talent.

Guy Bordelais. 

Photos :Roland Lorente.             
        

mercredi 3 octobre 2012

Klown Kabarett au Lion d’Or de Montréal.


Mettant à profit les Journées de la Culture, Yves Dagenais nous a convié le 28 septembre à un autre de ses Klown Kabarett dont il est l’habituel promoteur.
Yves Dagenais alias le clown Omer Veilleux est  conseiller artistique à l’École Nationale de Cirque de Montréal. Fondateur du Centre de recherche en art clownesque, on lui doit la mise en scène de nombreux spectacles clownesques au Québec et à l’étranger.
Ce Klown Kabarett mélangeait habilement les élèves de l’École Nationale avec des artistes de passage à Montréal.
Parmi les élèves, on remarquait tout d’abord Olivia Weinstein et son complice Ty Vennewitz  déjà mentionnés lors de leur passage dans le spectacle Les Clownés (billet du 10 mai 2011). À ces deux clowns venait s’ajouter dans un sketch une nouvelle élève arrivée du Mexique Andrea Vergara Sanchez de la Vega.. La ressemblance étonnante de cette dernière avec Olivia a été bien exploitée et nous promet des situations désopilantes à l’avenir. Les autres nouveaux venus Aaron Marquise,Antonin Wicky et Antonin Vitupier
se sont bien tirés d’affaire et ont su faire honneur à leur école.
 
Les artistes du Klown Kabarett regroupés à l'entrée du cabaret Le Lion d'Or avant le spectacle. On remarque au premier plan , de gauche à droite, Olivia Weinstein, Albina Matuzko et Andrea Vergara Sanchez. (Photo Alonzocik)

L’essentiel du spectacle était assuré par toute une pléiade d’artistes venus des horizons les plus divers. Qu’on en juge Dorzhi Galsanov de Russie, Albina Matuzko des Pays-Bas,
Dean Evans des Etats-Unis, Aaron Dewitz  d’Allemagne et Nicolas Béatrix  de France. N’oublions pas David Desprès et Gabriel d’Almeida Freitas du Québec. Ce dernier n’était pas un inconnu puisqu’il participait aussi au spectacle Les Clownés (billet du 10 mai 2011) Ces invités venus à Montréal pour participer à un stage et auditionner au Cirque du Soleil étaient tous des artistes déjà établis. Leurs styles bien différents les uns des autres regroupés sous le vocable art. clownesque formaient un immense charivari. Il y en avait pour tous les goûts. Toutefois je dois remarquer l’absence de clowns parleurs et de clowns musiciens. Il semblerait que la tendance actuelle s’oriente de plus en plus vers le clown muet ou mime. Mondialisation oblige me dira-t-on, le clown ne doit-il  pas être compris des publics les plus exotiques. Sans doute, mais souvenez-vous de Grock, chers amis clowns. En plus de parler couramment cinq ou sept langues (je ne me souviens plus exactement), ce grand artiste était capable de travailler dans bien davantage en apprenant par cœur la traduction de ses monologues ou de ses répliques.

Yves Dagenais

Question de goût personnel, de ces sept artistes invités, je n’en retiendrai qu’un seul ou plutôt qu’une seule, Albina Matuzko Déjà son origine est particulière, des Pays-Bas, nous dit le programme, mais en fait  elle est Ukrainienne de naissance Pour simplifier le tout, elle réside à Philipsburg sur l’île de Sint Maarten dans les Antilles. Ce n’est certes cette originalité qui a su attirer mon attention, je l’ignorais d’ailleurs lors du spectacle. Pour moi, elle se distinguait nettement du lot par son savoir faire, son métier achevé et aussi son inspiration issue de la tradition. Et pourtant son numéro n’est pas de ceux que je préfère, c’était de la participation. Souvent ces numéros tombent dans la facilité et le clown arrache les rires au public au dépend du pauvre spectateur venu pour se distraire et non pour payer de sa personne. Mais là, c’était tout autre chose, Délicatesse, subtilité, humour sont les premiers qualificatifs qui me viennent à l’esprit. Vraiment, la clownesse Albina, qui travaille habituellement sous le nom de Klusha est en pleine possession de son art et nous souhaitons la revoir bientôt avec plaisir. http://klusha.blogspot.ca/
Albina Matuzko alias Klusha. (Photo Facebook)
En résumé, Klown Kabarett fut une soirée fort intéressante nous permettant de découvrir différentes tendances clownesques venues de l’étranger. En outre, cette expérience sera certainement très bénéfique pour les élèves de notre École Nationale. Nous avons bien hâte de les revoir lors leur spectacle de fin d’année scolaire qui devrait avoir lieu en mai ou juin 2013.
Claude

                                            

lundi 3 septembre 2012

Concours de photos 2012.


Pour la deuxième année consécutive ceux sont les jumeaux américains Jason et Justin Senft qui ont remporté le concours de photos organisé par la Fédération Mondiale du Cirque.
Annette, une éléphante, talentueuse dessinatrice, a tracé un cœur pour le clown Luis ``Lucho`` Carbollo qui admire son œuvre. Ceci s’est passé au Piccadilly Circus. 


Guy.
Photo : Jason et Justin Senft

lundi 20 août 2012

C'est la rentrée à la Tohu de Montréal.


Depuis 2004 la Tohu a accueilli 1 millions de visiteurs et compte bien continuer sur sa lancée. Aussi pour sa neuvième saison a-t’elle concocté un menu des plus alléchants.
C’est ainsi que nous allons pouvoir revoir ``Raoul``, le spectacle de James Thierrée, le petit fils de Charlie Chaplin et le fils de Victoria Chaplin et Jean Baptiste Thierrée. James Thierrée et le maître du théâtre de mouvement. Il nous invite dans un monde surréaliste où la performance s’allie à la poésie. Ne pas manquer ses créatures phénoménales. A voir du 4 au 13 septembre.


Du 25 septembre au 6 octobre c’est la troupe ``Akoreacro``, arrivant de France, qui nous présentera sa production ``PFFFFFFF``. C’est la première visite de cette troupe que nous avons hâte de rencontrer car on en dit le plus grand bien. Il parait qu’ils savent tout faire. Ils sont quatre acrobates et quatre musiciens et le résultat de cette association fait, parait-il, des étincelles.


Les 7 doigts de la main occuperont la salle de la Tohu du 30 octobre au 10 novembre avec leur dernier spectacle ``Séquence 8``que l’on a pu voir cet été dans le cadre du festival Montréal complètement cirque. Le succès fut tel qu’à la demande générale ils seront de retour. Ne les manquer sous aucun prétexte car après ils vont courir le monde…


Pour la période des Fêtes, soit du 18 au 31 décembre nous pourrons revoir le Cirque Alfonse avec son spectacle ``Timber``. Nous retrouverons ces joyeux bucherons qui nous éblouiront à nouveau avec leurs numéros à couper le souffle, surtout avec leur jonglage avec des haches…



En 2013 la tradition s’affirme avec le retour pour la troisième fois, directement de Paris, du festival mondial du cirque de demain. Nous aurons la joie de retrouver notre ami Calixte Denigremont qui nous présentera une sélection des numéros primés lors de ce festival. Rappelons que de nombreux artistes Québécois ce sont vus récompensés lors de cet évènement. C’est à voir du 19 février au 3 mars.


Du 5 au 10 mars nous aurons la visite du duo ``Doble Mandoble``. Ils présenteront leur production ``Mi Otro Yo``. C’est, parait-il, un mélange  de magie, d’acrobatie et de théâtre physique. C’est un spectacle pour toute la famille, un plaisir pour les yeux des petits et des grands que nous découvrirons là car ils nous sont encore inconnus.


Une autre tradition va se poursuivre du 28 mai au 8 juin  avec les spectacles donnés par les finissants de l’École de Cirque de Montréal. Comme d’habitude la cuvée 2013 va nous faire découvrir de jeunes artistes qui iront porter la renommée de cette école aux quatre coins du monde, car ils seront la relève de demain.


Cette programmation prouve bien que le cirque, sous toutes ses formes, est un art en plein développement.
Profitons-en!

Guy.
Crédits photos : Alain Buick, @lucetg.com, Yan Forhan, MT Cardoso, Laurent Lorente.

   







    

jeudi 19 juillet 2012

Magie + Jonglage = Odotustila.


C’est le nom du spectacle que nous présente la troupe finlandaise ``WHS``, dans le cadre du Festival Montréal complètement cirque. Ce mot finnois veut dire salle d’attente. C’est la première fois que Ville Walo, le jongleur et Kalle Hakkarainen, le magicien, viennent au Canada, alors qu’ils ont présenté leur spectacle dans une vingtaine de pays.
Nous sommes dans un monde encore différent des deux productions précédentes. La scène est occupée par un écran divisé en trois parties et en avant se trouve un vieux projecteur 9mm comme il en existait il y a 50ans. Nous comprendrons rapidement pourquoi. Au début les deux artistes se tiennent à l’avant scène en tenant un ballon  sur lequel est projeté un œil, quand il se ferme  le spectacle commence.et sur l’écran arrière nous voyons le hall d’une gare avec des passants se pressant pour prendre leur train. Le magicien dégonfle son ballon, le froisse et il a dans les mains une balle, d’où sort elle? Mystère.




Cette balle à l'air douée de la vie et se balade sur lui, elle saute et pénètre sur l'écran, grosse surprise. la voilà qui vagabonde entre les voyageurs allant prendre leur train et notre magicien qui rentre aussi dans l'écran en partent à sa poursuite. Gros, gros étonnements! D'autres balles arrivent, il les récupère et commence à jongler avec son partenaire. Surprise, celui-ci est sur l'écran alors que lui en est sorti. Le public commence à se poser des questions. Cela me rappelle ``La Lanterna Magica``, une production d'un pays de l'Europe de l'est dont je ne me rappelle plus le nom, où les acteurs sortaient et rentraient du film en continuant à jouer. Nous, nous sommes bernés par cette illusion si bien réalisée que par moment les deux personnages étant sur l'écran, se sont les balles ou les massues (quilles au Québec) avec lesquelles ils travaillent qui sont hors de l'écran.



 Il n’y a plus de voyageurs, ils vont se reposer sur un banc. Voila une balle qui roule sur  la scène et va les rejoindre sur l’écran, et çà recommence. Ils se retrouvent au milieu de la foule, ils jonglent avec de plus en plus de balles ou de massues. Tantôt hors de l’écran, tantôt sur l’écran. Ils échappent un accessoire, le voila qui roule et se retrouve sur l’écran. Nous ne savons plus où ai la réalité. La prouesse de leurs numéros, réglés au quart de tour, se poursuit ainsi jusqu'à ce qu’ils s’éloignent, nous supposons pour prendre leur train, alors qu’en réalité ils viennent nous saluer. Le magicien tient sa balle, il la défroisse et c’est à nouveau son ballon.  C’est fini, pourtant on en redemanderait encore. Vous l’avez deviné, c’est grâce à la disposition des trois panneaux de leur écran qu’ils on pu nous berner ainsi, mais quel talent!

La grande qualité de cette troisième édition de Montréal complètement cirque est de nous avoir permis de découvrir trois productions radicalement différentes de troupes venant d’un pays duquel nous ignorions absolument tout sur sa vision du cirque d’aujourd’hui. Bravo et vivement l’année prochaine.

Guy.           



mercredi 18 juillet 2012

Petit mal.


C’est le drôle de titre que porte le spectacle de la troupe finlandaise ``Race horse company``, la deuxième au programme du Festival Montréal complètement cirque. Les trois artistes qui la composent ont travaillé avec le Circo Aéro dont je vous ai parlé dernièrement, par contre nous sommes aux antipodes de ce que nous a présenté cette dernière. Ici tout est grand, immense, le décor déborde presque de la scène qui est loin d’être petite. Nous sommes dans un hangar où se trouvent amassés toutes sortes d’objets au rebut. De plus l’action n’a rien de poétique, de la force, du bruit, de l’agitation, beaucoup d’agitation. Je ne vous décrirai pas tout ce qu’ils réalisent comme exercices, c’est inouï et je n’aurai pas assez de place. Notez  que s’est un spectacle humoristique, et satirique.
Au début un des artistes escalade une planche que soutien un de ses partenaires et çà fini par une bagarre où intervient le troisième larron.




Commence alors un spectacle débridé où nous les voyons partir à la découverte de ce contient le capharnaüm où ils se trouvent et ou tout ce qu'ils découvrent leur sert d’accessoires à des exercices de plus en plus compliqués. Ils y mettent une énergie folle car ils fonctionnent à l'adrénaline et cherchent à repousser les limites de leurs performances. Ils s'amusent et ils se font mal. Il faut dire que dans ce hangar se trouve tout ce qu'il leur faut pour se défouler. Il y a un mât chinois où Petri Tuominen  exécute des pirouettes, des sauts, des saltos à couper le souffle. Ses deux compères le rejoignent et c'est une série de drapeaux, de descentes, nous sommes emballés. Puis ils repartent à la découverte de ce hangar, traînent  toutes sortes de choses en avant de la scène et nous pensons qu'ils préparent quelque chose de grandiose, non, ils démantèlent tout. C'est Kalle Lehto  qui installe une plaque de bois sur quatre petits supports, glisse un micro en dessous et nous fait une démonstration de ``break dance`` encore mieux que ce que l'on peut voir dans les rues de Brooklyn, accompagné par les sons de ses sauts sur la planche. Il faut dire que c'est sa spécialité.        
Ils ont découverts des tas de pneus de toutes dimensions et ils font un numéro qui nous rappelle ce que certeines  troupes russes font avec des chambres à air. Tout d’un coup on empile des pneus et on se tient en équilibre instable sur plus d’une dizaine de ces objets, à la fin de l’exercice évidemment tout s’écroule. Pneus et  planche se transforment en bascule coréenne. Ils chevauchent, rebondissent, se tamponnent, tombent, de vrais gamins.
Nous avons droit également à une évocation du Bonhomme Michelin parfaitement réussie.
Puis ces au tour d’une multitude de ballons de plage d’envahir la scène et c’est le prétexte à une joyeuse cavalcade exécutée à grande vitesse. Ils les utilisent également pour réaliser des numéros d’équilibre, une prouesse remarquable.




Mais voilà  que le petit troisième, Rauli Kosonen, diplômé du CNAC de Chalon en France, découvre un vieux trampoline. Il jubile et nous montre ce qu’il sait faire de cet accessoire. J’ai vu maints numéros de trampoline, mais jamais je n’ai vu un artiste prendre autant de risques en exécutant sur un tempo ultra rapide autant de mouvements. Cela dure un temps qui m’a paru extrêmement long. C’est du délire parmi le public.
Bientôt ils nous quittent alors qu’ils ont réuni tous les ballons en grappe sous laquelle ils fixent un siège métallique. A l’aide d’un palan ils gagnent les cintres du théâtre. Beau final tout en douceur pour ce spectacle donné sur un tempo ultra rapide accompagné par une musique de Bob Dylan et de D J Shadow.
On en redemande!

Guy.
Photos : Héli Sorjonem.
                

     

mardi 17 juillet 2012

Le cirque finlandais.


Je vous parlerai maintenant de la section finlandaise du festival Montréal complètement cirque, composée de trois troupes différentes. Nous commencerons par le Circo Aéro et sa production ``RO-PU``. Circo Aéro est une troupe très active au niveau international depuis 1996. Elle a fortement contribué à l’essor du cirque contemporain en Finlande dont elle est devenue un fleuron culturel hors du pays.
La scène est vide, quelques projecteurs en fond de scène, nul décor. Un artiste entre avec une corde, une grosse corde style corde à grimper, il danse. Tout à coup tombe des cintres une autre corde d'une longueur inusitée. Elle n'en fini pas de tomber jusqu'à former un gros tas. Nous avons compris que c'est là le noeud (sans jeu de mot) de l'histoire.  




 Les quatre artistes constituant la troupe vont alors nous montrer tout ce qu’ils sont capable de faire avec des cordes, de la plus petite à la plus grande. Ils ne manquent pas d’imagination et nous en restons estomaqués. Leur accessoire parait vivant entre leurs mains, ils en font ce qu’ils veulent et ils en veulent beaucoup.



Un des points marquants est lorsqu’ils prennent la corde tombée des cintres et l’étende sur toute la longueur de la scène. Ils s’allongent, les pieds touchant cette corde, et prennent différentes poses. La projection sur le fond de scène les présente en position verticale et nous avons alors l’impression qu’ils travaillent sur cette corde raide. Tout y passe, même les chutes, nous sommes pris au jeu et c’est du délire parmi le public.



 Le final, alors que quatre cordes pendent des cintres, nous prouve  contre tous doutes  qu’ils sont également des virtuoses dans ce domaine avec des retombées, des pendaisons, des sauts à couper le souffle.
C’est un spectacle surprenant, auquel nous ne nous attendions pas et sûrement une heureuse découverte que nous aurons plaisir à revoir.

Guy. 
Photos : Heli Sorjonen.           

Le cirque Luna Caballera au Festival de Québec.


Nous apprenons que cette année encore Luna Caballera a participé au Festival d’Été de Québec (14 et 15 juillet). Précisons pour nos lecteurs de l’étranger qu’il s’agit de la ville de Québec et non de la province de Québec. La précision n’est pas inutile, quand on sait qu’un grand magazine français a entretenu la confusion lors de la célébration du 400ème anniversaire de la fondation de cette ville en 2008.

Cabrade du magnifique étalon lusitanien Orfeu, monté par Marie-Claude Bouillon.

Je trouve qu’ils ont bien de la chance les habitants de notre capitale avec la visite régulière de ce cirque. Rappelons que fondé en 1997, Luna Caballera est le premier cirque équestre québécois et qu’il eut l’honneur de donner le tout premier spectacle présenté à la Tohu de Montréal lors de son ouverture en juin 2004. Leur spectacle s’intitulait alors Ferghana.

François Marche à la voltige. Marie-Claude Bouillon à la chambrière donne le temps au cheval.
 
À Québec, Luna Caballera présentait une version courte (45 minutes)de leur dernière création, Utopia
La troupe était composée de Coen Clarke, Jason Fergusson, François Marche, Anouk Vallée-Charest, Caroline Rochefort, Marie-Claude Bouillon et Joannie Hébert.
Musique :Maïeul Clairefond et Lyne Goulet

Mise en Piste : Alain Veilleux
Régie : Marie Raulier et Olivia Caze


Haute-école de Marie-Claude Bouillon (pas espagnol). Précisons que Marie-Claude est cofondatrice et directrice artistique de Luna Caballera.
Souhaitons que les organisateurs du Festival de Montréal se souviennent de Ferghana et invitent cette sympathique et talentueuse troupe pour leur 4ème édition. Le cirque n'a-t-il pas été créé pour le cheval?

Claude
Photos Luna Caballera
http://lunacaballera.com/
http://lacentauree.ca/

lundi 16 juillet 2012

Programme double


Nous avons eu droit à la présentation de deux spectacles donnés par des clowns, pas des clowns comme on l’entend d’ordinaire, ni l’un ni l’autre ne portent ici de nez rouge. ``Clip`` présenté par Philippe Trépanier et ``Maestro`` par Rodrigue Tremblay, dit ``Chocolat``.
Philippe Trépanier nous présente dans son spectacle, plus destiné à un jeune public, les déboires d’un préposé à l’entretien, autrement dit un concierge, qui doit préparer la salle où il travaille pour accueillir un grand conférencier. Cela ne vas pas se passer sans problèmes car ce concierge a toujours rêver de faire du cirque et tout ce qui lui tombe sous la main le transforme en clown malhabile.




L'échelle ce referme sur lui et le fait prisonnier, quasiment. Jusqu'au micro qui lui joue des tours, il va de déboires en  déboires.



Par contre, il s’amuse bien avec une caméra qui nous présente ses facéties. Bref, à un moment le téléphone sonne et il apprend que suite à une audition, il a été refusé, désespoir!
Mais voilà qu’il  des diabolos qui étaient dans une de ses boites à outils. Là il nous fait une démonstration de son talent, très bon! Dommage que la scène de la salle n’ai pas eu une hauteur de plafond plus élevée, son numéro a été tronqué. La caméra étant toujours branchée, quelqu’un l’a vu et lui annonce qu’il est engagé… Comme concierge du cirque.
Pour avoir vu ce spectacle auparavant, j’ai trouvé qu’il manqué la présence d’enfants. D’habitude ils ne se gênent pas pour  faire des réflexions à haute voie et l’acteur inter réagit avec eux, ce qui donne un tout autre aspect à cette production.
``Chocolat`` est un des piliers fondateurs du cirque québécois, mais cela est une autre histoire que nous vous relaterons certainement dans un proche avenir.




« Maestro » nous fait vivre le milieu  d’un clown vieillissant, un peu désabusé et surtout fatigué de faire toujours le même numéro, où il a du succès par ailleurs. Il signifie à son imprésario qu’il abandonne et l’on assiste à la lente descente en enfer de l’artiste qui espère malgré tout que le téléphone sonnera pour un nouvel engagement. Mais entre temps, on vit avec lui dans sa maison et la maison d’un clown en général, c’est la caverne d’Ali Baba.. Avec Chocolat qui dans la vie est un bricoleur né à l’imagination galopante, on assiste à un détournement d’objets surprenant. Tout bon clown est aussi musicien et là encore, on a affaire à un spécialiste. Tout est prétexte à la musique et il s’est construit, entre autre, un ensemble d’homme-orchestre assez original, c’est saisissant.




Dommage, il n’avait pas sa scie musicale (c’est sa spécialité). Ça parait fantastique tel que je vous le rapporte, mais pourtant cela est pathétique. Nous n’avons pas du tout envie de rire.
Le défaut de cette production est que l’on a du mal à suivre son déroulement car il s’éparpille parfois. Il devrait retravailler ce spectacle en resserrant l’intrigue. Malgré cela ce fut une soirée intéressante mais qui à mon avis n’était pas à sa place dans cette salle et qui surtout n’Était pas clownesque, dans le sens du gros comique comme pouvait le laisser croire la publicité.

Guy.

jeudi 12 juillet 2012

A la découverte du cirque suédois.


C’est la première fois que la troupe du Circus Cirkör, fondée en 1995, vient au Canada, en plus au Festival Montréal complètement cirque! Pour nous c’est une découverte. Ils nous rappellent par leur aspect le Cirque Alphonse dont je vous ai déjà parlé. Il y a là trois ``malabars`` qui ressemblent à des bucherons canadiens et un ``gringalet``. Ils nous ont présenté leur production qui a pour titre ``Undermän``. C’est un mot suédois signifiant ``l’homme du dessous``, en langage circassien le porteur. Les Suédois lui donne aussi le sens de ``prodige``. Quoi qu’il en soit ces trois costauds viennent nous dire qu’ils ont perdu leur partenaire, pas toujours dans des conditions joyeuses, mais que cela ne vas pas les empêcher de nous présenter un très bon spectacle.


Les trois forts aiment manipuler, comme on s’y attend d’Européens du Nord, des objets lourds et encombrants. Ils nous font une démonstration de leur force en jonglant avec de grosses masses qui s’appellent des ''gueuses''. Dans l’industrie métallurgique ce sont des pains de fonte pesant pas mal de kilos… Ils me rappellent les hommes forts tels Louis Cyr ici, ou ceux que l’on voyait il y a quelques années sur les trottoirs des villes européennes. Évidemment le plus petit ne s’aventure pas à de tels exercices, lui il est musicien, un point c’est tout. Mais en réalité ils sont tous musiciens et nous avons droit à une musique 'live', ce qui nous change des bandes enregistrées habituelles. Pour être plus exact, ils leur arrivent d’utiliser une bande sonore pour souligner quelques figures.






Leurs exercices de main à main sont impressionnants, ces masses de chairs représentent un fardeau considérable, ils réussissent à nous épater. 




C’est le côté poétique de leur prestation que je retiendrais, notamment cet exercice d’équilibre où un des ``Undermän`` tient en équilibre une baguette de jonc sur son menton avec une plume au-dessus, un duvet plutôt  qui peut s’envoler au moindre souffle d’air. De plus il joue avec un cube ``Rubic`, sans le regarder évidemment, et il le réussi en très peu de temps, le duvet est toujours sur le jonc (non il n’est pas collé, je vous ai entendu…). Puis, un autre vient avec une roue Cyr et encore le même duvet. Nous assistons à une véritable chorégraphie entre ces deux objets. Le contraste est saisissant entre la force de l’artiste et la fragilité de ces objets, très impressionnant ma fois. Le quatrième, le musicien, vient nous jouer du violon, un instrument ridiculement petit comme en utilisait le clown  Grock. Il n'arrive pas à l'accorder, il s'énerve, va chercher une grosse masse dont je vous est parlé plus haut, là il est capable, et il écrase le fragile instrument, retour à la réalité brutale...
Conclusion, un spectacle sortant de l’imagerie traditionnelle et qui nous montrent,  quelles que soit les apparences, la fragilité de l’être humain. J’ai adoré.

Guy.
Photos : Mats Baker. 
                   



dimanche 8 juillet 2012

Quel cirque!


Le deuxième spectacle dans le cadre du Festival Montréal complètement cirque auquel nous avons assisté est  l’antithèse de ce que le cirque contemporain nous propose. Je vous ai déjà parlé de ``Vague de cirque`` lorsque j’ai découvert cette troupe l’an passé à la Tohu de Montréal. Ils sont  revenu et je n’ai pas était déçu. C’est actuellement, à ma connaissance, la seule troupe se produisant sous chapiteau au Québec. Un magnifique petit chapiteau de 200 places qu’ils ont rapporté de Belgique, un microbe à côté du monstrueux Cirque du Soleil.



Mais le contenant ne veut rien dire, c’est le contenu qui nous intéresse, et quel contenu…
C’est une bande de 9 jeunes qui pendant prés de deux heures nous tiennent en haleine, tous sortent de l’École Nationale de Cirque de Montréal ou de l’École de Cirque de Québec, incluant les deux fondateurs, Alain Boudreau et Noémie Gervais, à une exception prés, Grégory Lackovic, le clown, le bonimenteur, le gaffeur perpétuel, Ils l’on ramené de France dans leurs bagages.
C’est du cirque traditionnel, il y a même un animal, un cheval…de bois qui tient  lieu de trapèze, dans le sens qu’il n’y a pas de trame narrative. J’y ai vu une bande de copains qui ont eu envie de nous montrer ce qu’ils savent faire, et bien entendu, ils savent tout faire. Dans un environnement bon enfant avec des chaises placées n’importe comment autour d’une petite piste (tournante svp!) où nous sommes collés et entassés. (Remarque : lorsqu’il n’y a pas vente de boissons les tables gagneraient à être supprimées, mais c’est un détail).



Nous avons chaud, c’est inconfortable mais cela n’a pas d’importance, dés qu’ils arrivent la magie agit, nous redevenons des enfants aux yeux pétillants et tombons en admiration avec ce qu’ils nous proposent. Pas de décors compliqués, pas de costumes jeans t-shirt, mais simples et étudiés. Le titre ``Carrousel et corde à linge`` et l’on comprend vite ce qu’il signifie. Nous avons droit à presque toutes les spécialités du répertoire circassien, du main à main à la jonglerie, quel numéro fantastique déjà remarqué à l’ENC. 




Les sangles, la contorsion, les anneaux chinois, la bicyclette, les unis cycles, la bascule, avec un final qui nous berne totalement, nous en restons sidérés.




N’oublions pas que nous sommes dans un endroit restreint ils ne peuvent pas trichés, sauf dans le numéro de magie, mais là, on s’y attend. Des défauts? Bof, s’il y en a nous ne les remarquons pas, et si nous les remarquons ils ne diminuent en rien notre intérêt et notre admiration. Nous nous amusons, ils ont l'air content et à la fin nous leur prouvons que nous le sommes aussi.

Guy.
Photos : Alonzocirk, Alexandre Galliez.