La Tohu est une salle polyvalente où nous sont présenté très souvent des productions de cirque contemporain très minimalistes, où le vide règne. Là c’est exactement le contraire, la scène est immense et pourtant elle est encore trop petite, lorsque nous entrons dans la salle le couloir est obstrué par une corde à linge et l’on doit écarter ce qui sèche sur cette corde, çà commence bien!
Dés le début nous faisons connaissance de l’Alma Mater de cette famille, elle est ÉNAURME..!
Enceinte de je ne sais de combien de mois, dans une dégaine d’un véritable Auguste même si elle n’a pas de nez rouge, cela fait bien longtemps que le nez rouge n’est plus omniprésent dans la panoplie du clown. Les spectateurs des premiers rangs apprendront à leur dépend que ce n’est pas toujours de bonnes places car ils goûteront à l’eau de lessive de cette brave dame…Puis voilà le père qui menace toujours de partir, la mère menace d’accoucher et les quatre enfants, plus déjantés les uns que les autres, menacent de les tués, belle famille!
C’est une troupe de clowns comme les européens en connaissent. La seule différence est qu’ils ne parlent pas et ne sont pas musiciens, mais quels bons mimes et que la musique prend de la place, même sur bande. J’ai retrouvé des gags usés jusqu'à la corde mais qui font toujours rirent, surtout avec des artistes de cette valeur. Le fils qui tire sur son père et qui le rate, alors qu’un poulet plumé tombe des cintres et quand il veut un poulet, il n’en tombe pas. Le petit cheval de bois que tire la benjamine, pas la plus sage, il pette et il chie (excusé là), et les perruques extravagantes.
J’ai retrouvé les Fratellini que connaissent tous les amoureux du cirque. La dégaine, le sens du timing, les costumes délirants, la naïveté des personnages.
Naïfs, euh pas temps que çà! On a droit à des ``entrées`` clownesques vues et revues, telle l’entrée du chef d’orchestre, qui présentée par de mauvais clowns cherchant à ridiculiser les spectateurs qu’ils ont entrainés sur la piste nous font bailler d’ennuis. Là les spectateurs choisis restent à leur place et jouent très bien (ah! l’excellente bande son) et le chef d’orchestre qui arrivent en tricycle se transformant en lutrin est bien incapable de diriger son orchestre. La bataille d’oreillers, elle aussi archi connue commence en scène et dégénère en une bataille générale avec le public du parterre. Dommage que les oreillers ne crèvent pas. Tous les objets entassés sur scène ont leur raison d’être et ils ne suffisent pas car il en arrive des tas d’autres que nos protagonistes amènent par tout les cotés.
Mais il n’y a pas que de l’hystérie il y a des moments de calme où l’on découvre que malgré tout cette famille s’adore. Quand la folie reprend on pense que l’on a tout vu, et bien non… Le final nous mène au paroxysme, tout se déglingue, une pluie de poulets envahie la scène et des tonnes de serpentins tombent des cintres. Non pas des serpentins de carnaval, non des rouleaux de papier comme on en utilisait dans les calculatrices de l’ancien temps, avant l’arrivée de la calculette. Les spectateurs des gradins qui pensaient être à l’abri de cette débandade n’avaient pas imaginé que la folie des enfants leur ferait goûter à leur médecine. Tout le public ou presque se retrouve ``enserpentiné``.Cette folie est due à l’accouchement de la mère et au retour du père, toute la famille nous fait partager leur joie… Ouf, quelle soirée, mais on en redemande..!
Guy.
Copyright photos : Teatr Licedei.
Mais il n’y a pas que de l’hystérie il y a des moments de calme où l’on découvre que malgré tout cette famille s’adore. Quand la folie reprend on pense que l’on a tout vu, et bien non… Le final nous mène au paroxysme, tout se déglingue, une pluie de poulets envahie la scène et des tonnes de serpentins tombent des cintres. Non pas des serpentins de carnaval, non des rouleaux de papier comme on en utilisait dans les calculatrices de l’ancien temps, avant l’arrivée de la calculette. Les spectateurs des gradins qui pensaient être à l’abri de cette débandade n’avaient pas imaginé que la folie des enfants leur ferait goûter à leur médecine. Tout le public ou presque se retrouve ``enserpentiné``.Cette folie est due à l’accouchement de la mère et au retour du père, toute la famille nous fait partager leur joie… Ouf, quelle soirée, mais on en redemande..!
Guy.
Copyright photos : Teatr Licedei.
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