L’art du funambulisme date de la nuit des temps. Au moyen-âge ces artistes tendaient leur fil entre les tours des cathédrales. Plusieurs siècles plus tard, ils traversaient les chutes du Niagara, comme Blondin. Moi, je les ai découverts sous les chapiteaux du cirque, où ils devinrent fildeféristes. C’est ainsi qu’un jour, sous le chapiteau du Cirque du Soleil alors naissant, je fis la connaissance d’Antoine et Agathe. C’était lors d’une représentation du spectacle ''Le cirque réinventé'' et je fus émerveillé.
Après avoir voyagé sous d’autres cieux, ils fondèrent en 1996 la compagnie Les Colporteurs. C’est cette troupe que nous avons eu le plaisir de voir à la Tohu de Montréal. En 2000, après un bête accident, Antoine ne peut plus remonter sur son fil. Suite à des demandes répétées de jeunes artistes voulant se perfectionner à son contact, les Colporteurs repartent avec six jeunes fildeféristes de talent. C’est ''Le fil sous la neige'' qu’ils présentent, dans une mise en scène d’Antoine Rigot, à travers toute l’Europe.
Évidemment, Agathe est toujours là, elle est même la reine, au milieu de ces jeunes devenus de formidables danseurs de corde. Parmi eux, j’ai retrouvé Molly Saudek que j’avais vue des années auparavant dans un spectacle de finissants de l’École Nationale de Cirque de Montréal et qui m’avait impressionné. Ils travaillent sur une invraisemblable installation de fils qui s’entrecroisent à différentes hauteurs. Eux se poursuivent, se croisent, dansent sur toutes sortes de rythmes, tantôt alertes, tantôt langoureux, sur la musique de trois musiciens qui semblent improviser tant leur musique suit le tempo des artistes.
Évidemment, Agathe est toujours là, elle est même la reine, au milieu de ces jeunes devenus de formidables danseurs de corde. Parmi eux, j’ai retrouvé Molly Saudek que j’avais vue des années auparavant dans un spectacle de finissants de l’École Nationale de Cirque de Montréal et qui m’avait impressionné. Ils travaillent sur une invraisemblable installation de fils qui s’entrecroisent à différentes hauteurs. Eux se poursuivent, se croisent, dansent sur toutes sortes de rythmes, tantôt alertes, tantôt langoureux, sur la musique de trois musiciens qui semblent improviser tant leur musique suit le tempo des artistes.
Tous sont performants et ont de grandes qualités, mais j’ai retenu Julien Posada qui exécute deux sauts périlleux arrières et surtout un saut périlleux avant qui nous époustouflent. Il y a Agathe, qui sur son fil, marche en talon haut comme le fait ici Nicolette Hazenwinkel.
La scène finale est d’une forte intensité lorsque Antoine vient la rejoindre sur la piste, elle sur son fil, lui en bas. Nous comprenons sa peine de ne pouvoir la rejoindre et nous comprenons également que ''Le fil sous la neige'' raconte leur histoire, leur amour l’un pour l’autre et pour leur métier. Un très beau spectacle.
La scène finale est d’une forte intensité lorsque Antoine vient la rejoindre sur la piste, elle sur son fil, lui en bas. Nous comprenons sa peine de ne pouvoir la rejoindre et nous comprenons également que ''Le fil sous la neige'' raconte leur histoire, leur amour l’un pour l’autre et pour leur métier. Un très beau spectacle.
Photo: Josie Desmarais et Jean Pierre Estournet.
Guy.
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