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dimanche 17 octobre 2010

Le Cirque a-t'il un avenir? A n'en pas douter!

C’est vendredi soir et sous des trombes d’eau nous nous rendons à la Tohu… Nous sommes invités par l’École Nationale de Cirque de Montréal à voir ‘’Ich bin… fin de party’’ l’œuvre en évolution de six finissants, récents diplômés de cet établissement. Cela est l’occasion unique, pour nous, d’apprécier le travail collectif de ces jeunes artistes.
Sous la direction de Peter James les membres de cet atelier nous entrainent dans une ambiance fin de guerre en Allemagne nazi. La présence de projecteurs anti aériens ainsi que la bande musicale ne nous permettent pas d'erreurs. Alma Buhalzer au trapèze ballant, Joaquin Ciocca au monocycle, Ugo Dario et Maxime Laurin à la planche coréenne, Diana Patricia Gonzalez Rodriguez au cerceau ballant et Thomas Saulgrain aux anneaux chinois nous démontrent leur talent. Il y a là un numéro où trois artistes sont sur des trapèzes imbriqués l’un dans l’autre, et ils prennent des risques que nous ne sommes pas habitués à voir ici où l’usage de la longe est omniprésent. J’ai remarqué également le travail sur monocycle, mais tous sont prometteurs et se dépensent énormément.
Nous avons à faire à un travail en progression, mais ce que nous avons vu nous rassure sur leur avenir, car comme le dit la documentation mise à notre disposition, ça travaille, ça pousse, ça tire, ça rit, ça hurle, ça cherche et ça creuse. C’est un Cirque de risque…
Ils ont eux la chance de faire une résidence de formation en Argentine et ils seront prochainement à Salzbourg, en Autriche, où ils participeront au Salzbourg Circus Winterfest. Moi, j’ai confiance, après les avoir vu, le Cirque, tous genres confondus, a un bel avenir.

Guy.

Crédit photos : Luce Gaudette-Tremblay.

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