L'avenir du cirque...

L’École Nationale du Cirque de Montréal vient de nous présenter, il y a quelques semaines, l’atelier de recherche et de création 2011. Cet évènement a été créé par l’École pour permettre à ses jeunes finissants de participer à un stage d’insertion professionnelle sous la direction d’un concepteur et metteur en piste, Tony Chang, dans les circonstances. C’est à une œuvre artistique en chantier et éphémère que nous avons assisté.

La roue allemande.

Ce spectacle avait pour titre `` Berceuses tristes et autres monstres``. C’est le mythe du loup-garou qui est exploré ici. Les horreurs de la vie versus ses beautés, beaux paradoxes. La jeune génération aime tout ce qui est ``trash``, c’est ce qu’ils ressentent de l’ambiance actuelle.
Mais parlons un peu du spectacle, d’abord ils sont six participants :

L'équilibre.

Alba Faivre, Lauren Harley, Sébastian Kann, Léonie Pilote, Camille Tremblay et Maxime Yelle et ils sont tous remarquables. Tous leurs numéros sont exécutés avec maestria. Les numéros aériens sont nombreux, tous bien accomplis. J’ai particulièrement apprécié l’usage de harnais plutôt que de longes qui souvent semblent gêner l’artiste et nous donnent l’impression de le soutenir tant elles sont tendues.

Le mât aérien.

Ici l’appareil utilisé laisse la totale liberté d’exécution et permet de magistrales envolées, que se soit au cerceau aérien, à la corde volante ou au mât aérien, tout est remarquable d’audace et de virtuosité. Les numéros au sol ne sont pas en reste et parmi ceux là j’ai retenu un numéro d’équilibre sur briques très bien réalisé. Seul bémol, mais minime, la chorégraphie omniprésente, mais il faut admettre que c’est une matière importante que doivent maitriser ces jeunes artistes. J’insiste sur leur jeunesse car ils sont tout les six dans la très jeune vingtaine et moins. Je le rappelle, ils sont en troisième année de formation, ils feront partie des finissants au mois de mai 2012.

Le cerceau aérien et la corde volante.

Parlons de la musique, dans ce cas très bien choisie, des morceaux variés qui accompagnaient parfaitement les présentations, ce qui n'est pas toujours le cas.

La chorégraphie.

En résumé, voila des jeunes que nous aurons l’occasion de voir participer à de nombreux festivals et qui ont un bel avenir professionnel devant eux grâce à leur jeunesse et leur profond talent.

La corde souple.

Les lendemains du cirque sont assurés soyez-en sûrs, et à voir le nombre d'écoles de haut niveau éxistants dans le monde, nous aurons l'embarras du choix!

Guy.
Photos : Laurent Lorente.