Je veux parler de la présentation du spectacle des finissants de l’École Nationale de Cirque de Montréal. Chaque année un public de plus en plus nombreux et chaleureux se rend à la Tohu pour voir les jeunes artistes qui feront les beaux jours de nombreux spectacles à travers le monde. Ils témoigneront ainsi de la valeur de l’enseignement dispensé par cette institution unique en Amérique du nord.
Cette année nous ont été offert deux spectacles qui ont permis à 21 étudiants de nous démontrer leur talent, et ils en ont! Deux spectacles, deux ambiances totalement différentes. ``Scène de crime``, mis en scène par Gypsy Snider, est une œuvre théâtrale où l’on retrouve la signature des 7 doigts de la main dont elle est une des co-fondatrices. Nous sommes dans un environnement évoquant les films policiers en noir et blanc des années passées, un monde glauque et dur. Le meneur de jeu est un détective qui tente de résoudre son enquête sur un meurtre sans grand succès.
Cette année nous ont été offert deux spectacles qui ont permis à 21 étudiants de nous démontrer leur talent, et ils en ont! Deux spectacles, deux ambiances totalement différentes. ``Scène de crime``, mis en scène par Gypsy Snider, est une œuvre théâtrale où l’on retrouve la signature des 7 doigts de la main dont elle est une des co-fondatrices. Nous sommes dans un environnement évoquant les films policiers en noir et blanc des années passées, un monde glauque et dur. Le meneur de jeu est un détective qui tente de résoudre son enquête sur un meurtre sans grand succès.
Sabrina Aganier a retenu mon attention au cerceau et contorsion et surtout Fletcher Sanchez au mât chinois ainsi que Giulio Lanzafame, un jongleur bourré de talent. Ne pas oublier Kelsey Wiens et Jeff Retziaff, un numéro de main à main, elle toute menue, lui un géant, mais quel plaisir de les voir.
Hélas trop de numéros ne permettaient pas d’apprécier à leur juste valeur les artistes, ils étaient dans des présentations d’ensembles. Mais tous méritent un grand bravo.
``Rosso di Sera``, présenté par la chorégraphe Veronica Mélis est d’une autre facture beaucoup plus colorée. Nous sommes dans le monde du spectacle, dans un petit cirque des années 1900, accueillis en musique, ce qui nous permet de constater que tous ces jeunes artistes savent aussi jouer d’un instrument. Ils évoquent également la parade, il y a là le dompteur, l’écuyère et même l’homme fort. Hélas un groupe de ``modernes`` veulent les chasser pour présenter un spectacle plus dans le vent. Heureusement pour nous, ils échoueront.
Tout les numéros sont bien mis en valeur et excellents. Comment oublier Mick Holsbeke, quel clown, c’est hallucinant! Ce garçon sait tout faire et fort bien.
``Rosso di Sera``, présenté par la chorégraphe Veronica Mélis est d’une autre facture beaucoup plus colorée. Nous sommes dans le monde du spectacle, dans un petit cirque des années 1900, accueillis en musique, ce qui nous permet de constater que tous ces jeunes artistes savent aussi jouer d’un instrument. Ils évoquent également la parade, il y a là le dompteur, l’écuyère et même l’homme fort. Hélas un groupe de ``modernes`` veulent les chasser pour présenter un spectacle plus dans le vent. Heureusement pour nous, ils échoueront.
Tout les numéros sont bien mis en valeur et excellents. Comment oublier Mick Holsbeke, quel clown, c’est hallucinant! Ce garçon sait tout faire et fort bien.
Sur la photo il est sur les épaules du porteur.
Les duos Valérie Benoit-Charbonneau et Mason Ames dans un numéro de main à main et surtout Rosalie Ducharme et Louis-David Simoneau au trapèze fixe, renversant!
Sans ignoré Simon Nadeau, équilibre sur échelle, Julien Silliau à la roue allemande, Hugo Ouellet-Côté aux sangles aériennes, un numéro tout en force, enfin David Menes Rodriguez dans son numéro de jonglerie gracieux, original, tout en finesse, ils m’ont tous séduit.
Je suis sûr que ces noms apparaîtront aux programmes de nombreux festivals à travers le monde, notamment à Paris, au Festival du Cirque de Demain, et y recueilleront les plus grands éloges.
Le cirque est loin de mourir, la relève est là et surtout de qualité.
Guy.
Copyright photos : Roland Lorente.
Sans ignoré Simon Nadeau, équilibre sur échelle, Julien Silliau à la roue allemande, Hugo Ouellet-Côté aux sangles aériennes, un numéro tout en force, enfin David Menes Rodriguez dans son numéro de jonglerie gracieux, original, tout en finesse, ils m’ont tous séduit.
Je suis sûr que ces noms apparaîtront aux programmes de nombreux festivals à travers le monde, notamment à Paris, au Festival du Cirque de Demain, et y recueilleront les plus grands éloges.
Le cirque est loin de mourir, la relève est là et surtout de qualité.
Guy.
Copyright photos : Roland Lorente.
3 commentaires:
"Hélas trop de numéros ne permettaient pas d’apprécier à leur juste valeur les artistes, ils étaient dans des présentations d’ensembles."
Les critiques de La Presse et du Devoir ont eu un commentaire semblable. C'est drôle, à moi il ne m'a pas semblé que les chorégraphies nuisaient aux numéros des finissants, au contraire. Elles leur faisait plutôt écho, et j'ai beau parcourir le programme des yeux, je ne trouve pas l'artiste dont la prestation aurait été occulté.
Bonjoue Aigo,
Votre commentaire m'a fait plaisir, cela prouve que ce que j'écris est lu. Je comprend votre réaction et je pense avoir trouvé ce qui m'a porté à faire ce jugement, Je connaisais les numéros de ces artistes pour les avoir vu auparavant sans être inclus dans une production théâtralisée et je n'ai pas resenti la même émotion. Donc je ne referais pas cette erreur. Pour ce qui est des critiques parues dans les journaux que vous citez, cela est une pure coïncidence, je n'en ai pris connaissance qu'aprés avoir écris ce papier.
Merci.
Guy
"Je connaissais les numéros de ces artistes pour les avoir vu auparavant sans être inclus dans une production théâtralisée et je n'ai pas ressenti la même émotion."
Pareil ;-). Je comprends votre commentaire.
J'ai trouvé intéressant le travail d'adaptation des numéros permettant de donner une unité à des créations qui, sinon, seraient un peu hétéroclites.
Et il suffit parfois de pas grand-chose. Le main à main de Jeff Retzlaff et Kelsey Wien conserve la même chorégraphie, la même musique, mais le simple fait de revêtir des personnages change l'interprétation qu'on en fait.
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