Translate

dimanche 14 novembre 2010

Dans les petits pots...!

L’avantage d’habiter une grande ville est que parfois nous avons la chance de découvrir un petit avis sur un babillard. C’est comme cela que je me suis retrouvé au théâtre Ste Catherine, sur la rue du même nom, à Montréal. Cette petite salle d’une centaine de place environ est coincée entre deux commerces et l’on peut passer devant sa deviner sa présence.
Nous voila donc au spectacle monté par une bande de jeunes biens sympathiques. Il y a là trois frères à l’origine de la troupe ‘’Le renouveau international’’, David, Marck et Jeff Louch. Son titre est LOUCHO (il fallait le faire!) le clown ou la Pensée perdue. Ils ont entraîné cinq copains et copines dans leurs aventures, dont des élèves de l’École de Cirque de Verdun, un quartier de Montréal.
Dans le métro.
Cette histoire est bâtie sur une idée d’Alain Mercieca. Oh, ne vous attendez pas à une super production, ils n’en ont pas les moyens, mais les idées ne manquent pas et l’on s’amuse ferme à leurs trouvailles. C’est un spectacle pour tous et bilingue et les enfants réagissent très bien. Pas de grandes performances de cirque, mais l’espace scénique ne s’y prête pas. Par contre un mime, Mathieu Bédard, très impressionnant, surtout dans la scène se passant dans le métro. Bref, c’est l’histoire d’un poète qui a perdu son inspiration et qui doit remettre un manuscrit au plus tôt.
Au café wi-fi.
Nous sommes dans un monde de grisaille où tout le monde a des idées noires et l’oreille collée à son cellulaire. La scène se passe dans un café wi-fi et voilà qu’arrive une jeune fille avec un vieux dactylo et qui se met à écrire, à écrire, lui est figé devant son ordinateur. Les idées noires des gens sont concrétisées par de ballons noirs qui flottent au dessus de leur tête, ou rouge pour elle, lui n’en a pas. Le Méchant Loucho lui a volé ses idées, sans doute un ancien clown qui a troqué son nez rouge pour un affreux nez en fer blanc
Le main à main.
Il veut empêcher les idées qui sortent de la grisaille générale de se répandre.
Je ne vous raconterai pas toutes les péripéties qu’ils vivront, mais sachez qu’il y a un happy end. La fraicheur, la spontanéité de ces jeunes comédiens font oublier la pauvreté de leurs moyens matériels et l’on embarque! Ils y a même un musicien, un claviériste qui sait créer l’ambiance et les bruitages adéquats.
Seul bémol, attention aux bruits de coulisse. En sortant petits et grands avons des paillettes dans les yeux et çà c’est rare.

Le final.

Vous avez le 16 et le 20 novembre pour aller les applaudir. N’hésitait pas!

Et bonnes chances à cette joyeuse équipe.

Renseignements sur http://www.theatrestecatherine.com/

Guy.

Photos Alonzocirk

Aucun commentaire: