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vendredi 11 juin 2010

Spectacles de fin d'année de l'École Nationale de Cirque de Montréal.

L’École Nationale de Cirque de Montréal est un établissement d’enseignement secondaire et collégial voué à la formation d’artistes de cirque. Elle est l’établissement le plus important en formation supérieure en art du cirque des Amériques et l’un des plus importants au niveau mondial. Il est bon de signaler qu’elle n’est pas l’école du Cirque du Soleil car de fondation plus ancienne, d’ailleurs parmi les fondateurs du cirque plusieurs ont travaillé ou étudié à l’École Nationale de Cirque de Montréal.
Chaque année les finissants nous présentent leurs spectacles de fin d’études sous la direction de metteurs en piste venant de l’extérieur. La dernière édition, qui est présentée actuellement à la Tohu de Montréal, nous offre deux productions.
Journal de bord :

(journal de bord) Robert Webber, manipulation.
Conçu par Guy Alloucherie, bien connu du milieu artistique européen, ayant déjà mis en piste des spectacles des étudiants du CNAC (Centre National des Arts du Cirque) de Châlons en Champagne, en France. L’intrigue se passe dans un quartier populaire d’une grande ville tel le quartier St Michel, où est implantée l’ENC. Un groupe de jeunes gens ayant envie de faire du cirque, se regroupent. Histoires personnelles et histoires du futur spectacle se recoupent. Histoires d’enfance dans un milieu plutôt hostile.

(Journal de bord) Ethan Law, roue Cyr.

Il fait dimanche :
Mis en piste par Shana Caroll, co-fondatrice du collectif les 7 doigts de la main. Là nous sommes dans une banlieue `` Clean``, genre américain des années 50-60. Tout est propret, bien rangé. Tout le monde est poli, actif en communauté. Mais…!

(Il fait dimanche) Maxime Girard, cerceau aérien.

Je dois avouer que ces deux productions m’ont fortement impressionné. Elles se ressemblent par bien des points, par leurs histoires citadines, histoires plutôt cruelles, ainsi que par la manière de nous les présenter. Il s’agit, et cela m’a paru nouveau, d’un heureux mélange de cirque moderne et de cirque traditionnel. Chaque numéro principal y est mis en valeur et rien, ou si peu, ne vient nous distraire. De plus le fil conducteur est discret, surtout dans la première production.

(Il fait dimanche) Les gentilles madame et Valérie Doucet, équilibre sur cannes.

Mais alors quelle virtuosité! Je ne ferais pas de jaloux, je mets les 20 finissants 2010 sur le même plateau. Je sais bien que je dis cela chaque année, mais la cuvée 2010 me semble exceptionnelle par le nombre de numéros prés à être présentés tels qu’ils sont. Seulement une petite minorité devra encore travailler pour atteindre la perfection.
Merci à ces jeunes artistes qui nous prouvent que le cirque est un art vivant en perpétuelle évolution. Je vous assure que nous les verrons prochainement primés dans différents festivals à travers le monde et travailler sous les plus prestigieuses enseignes, en portant bien haut le renom de l’École Nationale de Cirque de Montréal.

Photos : Roland Lorente.

Guy.

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