Alors que nous venons de vivre un festival de cirque traditionnel à Vaudreuil-Dorion et
que nous nous en allons vers un festival de la tendance contemporaine à
Montréal, permettez-moi de vous présenter un article sur les animaux de cirque.
Je crois que cet article déjà ancien (7 mars) intitulé Le dressage au cirque : humanisme et licence était de
circonstance. Publié dans La voix de Russie,
il évoque la discussion qui a éclaté sur l’humanisation du dressage à l’occasion
du grand festival de cirque d’Ijevsk.
Photo de l'article, le dresseur n'y est pas identifié. Agence RIA Novosti |
Si les animaux sont un point fort du cirque
russe, nous en sommes fort éloignés ici. Ainsi à Vaudreuil-Dorion, dans un festival
classé traditionnel, nous n’eûmes droit qu’à trois présentations d’animaux, des
chevaux, cela s’impose, un lion en liberté à la laisse et un bison dans un numéro
fort original. À Montréal, nous n’aurons aucun animal, bien entendu, bien que
je maintienne que le cheval qui est à l’origine du cirque moderne, puisse très
bien s’intégrer dans des spectacles dits contemporains. Mais nous vivons une
période économiquement difficile où les coupures sont devenues rituelles, or
chacun sait que les animaux, surtout, le cheval, coûtent chers. Souhaitons
revenir bientôt à une meilleure situation grâce à une économie en progrès.
Si les animaux occupent peu nos spectacles de
cirque, il est cependant fort pertinent de nous intéresser aux discussions que
nos amis Russes tiennent sur le sujet.
L'article de La Voix de la Russie
Peut-ëtre cet article va-t-il susciter des commentaires. Ce serait une bonne chose si la discussion se fait de façon respectueuse. Sachez que pour ma part, mes idées sont claires, je les ai exprimées dans le livre Dernier Tour de Piste, réalisé en collaboration avec Giovanni Iuliani et publié en 2002 aux Éditions JCL.à Chicoutimi (Québec).
Les lecteurs, curieux de mes opinions, qui désireraient acquérir cet ouvrage et éprouveraient quelques difficultés à le trouver, peuvent toujours communiquer avec moi à l'adresse du blogue.
Un des meilleurs dresseurs des ours au monde Iouri Aleksandrov a souligné dans l'interview à La Voix de la Russie : « si tu as pris l'animal, tu es entièrement responsable pour lui ».
Ceci est vrai pour les dresseurs de cirque, mais aussi pour les particuliers qui possèdent des animaux de compagnie et particulièrement d'actualité en cette période de vacances.
Claude Bordez
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