Le 19 avril, les 22 élèves en fin d’études se .soumettaient
à un jury pour l’obtention de leur diplôme. Cet examen qui sanctionne trois
années de formation doit obligatoirement se dérouler en public afin de reproduire les conditions de travail
habituelles des artistes. Ils présentaient 18 numéros d’excellente qualité,
exceptionnels pour certains dénotant une maturité peu commune pour de jeunes
étudiants. Pour la statistique, on notera que, cette année, le nombre des
filles est légèrement inférieur à celui des garçons (9 contre 13). Par contre
la répartition entre Canadiens (Québécois
à une exception près) et les étrangers est équilibrée et souligne la vocation
internationale de l’École. Toutefois, on remarque avec plaisir que tous ces
élèves s’expriment en français comme le démontre la petite allocution de
présentation que chacun fait avant son numéro. Certains de ces petits discours
étant déjà un numéro en soi, fait d’humour et de drôlerie. Une dernière
remarque, on note cette année pas moins de quatre numéros de fil de fer, c’est
tout à fait inusité, car cette discipline était rarement choisie par le passé.
Allons-nous assister à la vogue du fil de fer comme ce fut le cas pour le
trapèze ballant, il y a quelques années?
Après cette épreuve, lauréats et invités
fraternisèrent lors d’un sympathique cocktail offert par l’École. Ce fut
l’occasion pour les parents, amis, anciens élèves et gens du milieu d’exprimer
leurs félicitations aux heureux diplômés. Ces photos prises au hasard des
rencontres témoignent de la bonne ambiance de la soirée.
Alexandra Schmitz, une élégante fildefériste, du Québec et de France. Un talent prometteur. |
Un trio clownesque. Olivia Weinstein et Ty Vennewitz en compagnie d'Yves Dagenais, enseignant à l'École et clown (Omer Veilleux) |
Un remarquable duo de trapèze-danse, Morgane Tisserand et Pierre-Antoine Chastang. On reverra bientôt ces deux jeunes Françcais au Festival de Vaudreuil. |
La charmante Maude Parent du Québec, diplômée au cerceau aérien, est félicitée par son collègue, l'américain Joren Dawson, spécialiste des sangles, lui-même diplômé l'année précédente. |
Les joyeux lauréats lors d'une répétition, la veille de l'examen. (Photo Roland Lorente) |
Mais cette épreuve n’était qu’une étape pour ces
jeunes qui dès le lendemain ont dû se mettre au travail pour préparer les deux
spectacles de fin d’année qui se déroulent actuellement (à la Tohu jusqu’au 9
juin). Ceux-ci sont intitulés Pour le
Meilleur et pour le Pire et La Vie en
Swing. Nous aurons l’occasion d’en reparler.
Bonne chance à tous ces jeunes diplômés prêts à
conquérir la planète-cirque et bravo à l’École pour son enseignement de
qualité.
Claude Bordez
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