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jeudi 28 juillet 2011

Au Festival Juste Pour Rire 2011.

À Montréal, les festivals sont nombreux. Ils se succèdent, mais parfois se chevauchent et c’est justement ce qui s’est produit entre le célèbre Festival Juste Pour Rire (5 au 31 juillet) et le jeune Festival de Cirque (7 au 24 juillet). Non seulement les deux festivals se chevauchent, mais ils peuvent se recouper également. Si le rire appartient au festival du même nom, il est bien présent aussi au Festival de Cirque puisque les clowns s’y taillent la part belle (Okidok entre autres, billet de Guy du 27 juillet ). Inversement le Festival Juste Pour Rire propose aussi quelques attractions circassiennes spectaculaires qui ne font pas spécialement rire. Au sommet de leurs mâts oscillants, les frère et soeur, Karl et Natalia Winn évoluent à une quinzaine de mètres au dessus de la place des festivals.
Un passage particulièrement risqué. Ils changent simultanément de mât.
Hans Winn, le patriarche comme il se présente lui-même. Âgé de 81 ans, le chef de troupe n'aurait voulu manquer, pour rien au monde, le rendez-vous de Montréal. Pour la petite histoire, précisons qu'il avait fait une chute deux jours avant son départ de Floride. Chute survenue alors qu'il émondait un arbre de sa propriété et qui lui occasionna plusieurs fractures de côtes! Mais, je ne suis jamais tombé en spectacle, dit-il en souriant. Évidemment! Hans Winn résume à lui tout seul l'internationalisme des enfants de la balle: père Gallois, mère Française, naissance à Bremerhaven dans le nord de l'Allemagne. La présentation du numéro, la roue de la destinée. Natalia Winn répond aux applaudissements de la foule.


Ainsi, en 2010, nous avons pu voir Dave Smith, le très impressionnant homme-canon américain. Cette année, c’est la troupe des Winn qui avait été retenue pour notre plus grand plaisir.
Les Winn appartiennent à ces troupes qui jouent avec les nerfs des spectateurs, côtoyant sans cesse le danger en travaillant à grande hauteur, sans filet évidemment Cette tradition remonte très loin dans l’histoire, des funambules de la Rome antique aux danseurs de corde du moyen-âge. Sans revendiquer des racines aussi lointaines, les Winn nous assurent qu’aujourd’hui, leur famille en est à la neuvième génération de saltimbanques. Après avoir parcouru l’Europe, ils ont gagné l’Amérique dans les années 60 et se sont établis en Floride.
Natalia, élégante dans les situations les plus périlleuses.
Impressionnant, ce Karl!
L'intrépide Karl Winn tient la foule en haleine.

Natalia et Karl en compagnie de l'auteur de ces lignes. Les Winn ne sont pas des inconnus au Québec, c'est toujours un plaisir de les retrouver.
Funambules, ils ne le sont plus, quoique la moto sur cable appartienne toujours à leur répertoire. Aujourd’hui , le terme de casse-cou leur conviendrait mieux, daredevils, comme ils se nomment eux-mêmes en anglais. Les mâts oscillants et la roue de la destinée qu’ils nous présentaient à Montréal, appartiennent assurément à ce genre. Ajoutons aussi, que pour se mettre au goût du jour, les Winn sont descendus des hauteurs et ont ajouté à leur catalogue une vieille attraction foraine, le globe de la mort. Cette sphère grillagée dans laquelle tournent plusieurs motos, connaît actuellement un regain de popularité auprès des amateurs d’émotions fortes. Ce sera, sans doute, pour une autre fois!

Le globe de la mort, attraction pour un prochain festival? (Photo: Winn Entertainment)



Claude



Photos du spectacle: Alonzocirk
Plus d'information: http://www.winnentertainment.com/ et http://www.hahaha.com/fr

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