Sur la place des chapiteaux de la Tohu s’est installé celui du cirque Rasposo qui nous arrive directement de France. Très connu en Europe, ce genre de cirque gitan est, par contre, une découverte pour les montréalais. La troupe a des origines théâtrales puisque les fondateurs, Fanny et Joseph Molliens sont des comédiens.
Julien Scholl au mât chinois.Leurs trois enfants ont plutôt choisi le cirque : Marie est une voltigeuse et une fildefériste accomplie, son frère Vincent un clown comme on n’en voit peu. Ils furent formés à l’École d’Annie Fratellini. La troisième me direz-vous? Hélène à choisi l’envers du décor, elle aime la lumière, alors les éclairages c’est elle! Ils sont entourés d’une joyeuse équipe composée de surdoués qui nous éblouissent par leurs talents, de la polyvalence ils sont spécialistes.
Marie Molliens sur le fil.Il y a aussi quatre musiciens vraiment épatants qui nous entraînent avec leur musique tsigane, avec une petite teinte à la Django Reinhardt, dans une ambiance parfois triste, parfois endiablée. Nous sommes, en parlant d’ambiance, comme dans un film de Fellini et c’est bon. Le décor, les costumes, l’éclairage, une ambiance que même les spectateurs contribuent à créer. Les numéros? Disons le net, nous sommes dans un monde traditionnel, mais pas conventionnel. Je pense que presque toutes les disciplines que l’on peut voir au cirque nous sont présentées, de la magie au funambulisme et surtout un numéro de corde volante impressionnant
La corde est omniprésente dans ce spectacle. Le clown en fait une fixation qui va lui attirer bien des problèmes, surtout lorsqu’il tirera sur celle qu’il ne doit pas toucher et que… (Non, je ne vous direz pas ce qu’il se passe alors, allez les voir). Il y a aussi ce numéro d’équilibre sur chaises où le contrebassiste se trouve impliqué bien malgré lui, coincé avec son instrument dont-il continue à jouer au milieu de cette pyramide. Il joue d’ailleurs la tête en bas lorsque ces camarades le ramènent, manu-militari, à sa place dans l’orchestre. J’allais oublier le numéro de mât chinois avec des gants de boxe, il faut le faire…
Katell Le Brenn et Lucas Forte sur les cannes.La corde est omniprésente dans ce spectacle. Le clown en fait une fixation qui va lui attirer bien des problèmes, surtout lorsqu’il tirera sur celle qu’il ne doit pas toucher et que… (Non, je ne vous direz pas ce qu’il se passe alors, allez les voir). Il y a aussi ce numéro d’équilibre sur chaises où le contrebassiste se trouve impliqué bien malgré lui, coincé avec son instrument dont-il continue à jouer au milieu de cette pyramide. Il joue d’ailleurs la tête en bas lorsque ces camarades le ramènent, manu-militari, à sa place dans l’orchestre. J’allais oublier le numéro de mât chinois avec des gants de boxe, il faut le faire…
Mais le dindon me demanderez-vous? Il fait partie de la ``ménagerie`` avec une souris, deux colombes et trois chiens. Des chiens qui ne travaillent pas d’ailleurs. Ce fameux dindon est québécois, le français n’a pas pu venir à cause d’une mise en quarantaine trop longue. Il se débrouille très bien, se pavanant au milieu des artistes et allant vers les spectateurs des premiers rangs, un peu cabot. Mais, car il y a un gros MAIS, il ne chante pas…! Au fait, qui est vraiment le dindon dans ce huis clos? A vous de le découvrir.
Vincent Molliens et votre serviteur.
Un conseil, courez vite vous dépayser avec la troupe Rasposo lorsque vous verrez qu’elle vient vous visiter.
Pour en savoir plus: http://www.rasposo.net/
Guy.
Photos : Olivier Colas et Florence Delahaye et Alonzocirk.
Photos : Olivier Colas et Florence Delahaye et Alonzocirk.
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