Nous avons eu droit à la
présentation de deux spectacles donnés par des clowns, pas des clowns comme on
l’entend d’ordinaire, ni l’un ni l’autre ne portent ici de nez rouge. ``Clip``
présenté par Philippe Trépanier et ``Maestro`` par Rodrigue Tremblay, dit
``Chocolat``.
Philippe Trépanier nous présente
dans son spectacle, plus destiné à un jeune public, les déboires d’un préposé à
l’entretien, autrement dit un concierge, qui doit préparer la salle où il
travaille pour accueillir un grand conférencier. Cela ne vas pas se passer sans
problèmes car ce concierge a toujours rêver de faire du cirque et tout ce qui
lui tombe sous la main le transforme en clown malhabile.
L'échelle ce
referme sur lui et le fait prisonnier, quasiment. Jusqu'au micro qui lui joue
des tours, il va de déboires en déboires.
Par contre, il s’amuse bien avec une caméra qui nous présente ses facéties. Bref, à un moment le téléphone sonne et il apprend que suite à une audition, il a été refusé, désespoir!
Mais voilà qu’il des
diabolos qui étaient dans une de ses boites à outils. Là il nous fait une
démonstration de son talent, très bon! Dommage que la scène de la salle n’ai
pas eu une hauteur de plafond plus élevée, son numéro a été tronqué. La caméra
étant toujours branchée, quelqu’un l’a vu et lui annonce qu’il est engagé…
Comme concierge du cirque.
Pour avoir vu ce spectacle
auparavant, j’ai trouvé qu’il manqué la présence d’enfants. D’habitude ils ne
se gênent pas pour faire des réflexions à haute voie et l’acteur inter
réagit avec eux, ce qui donne un tout autre aspect à cette production.
``Chocolat`` est un des piliers
fondateurs du cirque québécois, mais cela est une autre histoire que nous vous
relaterons certainement dans un proche avenir.
« Maestro » nous fait
vivre le milieu d’un clown vieillissant,
un peu désabusé et surtout fatigué de faire toujours le même numéro, où il a du
succès par ailleurs. Il signifie à son imprésario qu’il abandonne et l’on assiste à
la lente descente en enfer de l’artiste qui espère malgré tout que le téléphone
sonnera pour un nouvel engagement. Mais entre temps, on vit avec lui dans sa
maison et la maison d’un clown en général, c’est la caverne d’Ali Baba.. Avec
Chocolat qui dans la vie est un bricoleur né à l’imagination galopante, on
assiste à un détournement d’objets surprenant. Tout bon clown est aussi
musicien et là encore, on a affaire à un spécialiste. Tout est prétexte à la
musique et il s’est construit, entre autre, un ensemble d’homme-orchestre assez
original, c’est saisissant.
Dommage, il n’avait pas sa scie
musicale (c’est sa spécialité). Ça parait fantastique tel que je vous le
rapporte, mais pourtant cela est pathétique. Nous n’avons pas du tout envie de
rire.
Le défaut de cette production est
que l’on a du mal à suivre son déroulement car il s’éparpille parfois. Il devrait retravailler ce spectacle en resserrant l’intrigue.
Malgré cela ce fut une soirée intéressante mais qui à mon avis n’était pas à sa
place dans cette salle et qui surtout n’Était pas clownesque, dans le sens du
gros comique comme pouvait le laisser croire la publicité.
Guy.
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