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lundi 16 juillet 2012

Programme double


Nous avons eu droit à la présentation de deux spectacles donnés par des clowns, pas des clowns comme on l’entend d’ordinaire, ni l’un ni l’autre ne portent ici de nez rouge. ``Clip`` présenté par Philippe Trépanier et ``Maestro`` par Rodrigue Tremblay, dit ``Chocolat``.
Philippe Trépanier nous présente dans son spectacle, plus destiné à un jeune public, les déboires d’un préposé à l’entretien, autrement dit un concierge, qui doit préparer la salle où il travaille pour accueillir un grand conférencier. Cela ne vas pas se passer sans problèmes car ce concierge a toujours rêver de faire du cirque et tout ce qui lui tombe sous la main le transforme en clown malhabile.




L'échelle ce referme sur lui et le fait prisonnier, quasiment. Jusqu'au micro qui lui joue des tours, il va de déboires en  déboires.



Par contre, il s’amuse bien avec une caméra qui nous présente ses facéties. Bref, à un moment le téléphone sonne et il apprend que suite à une audition, il a été refusé, désespoir!
Mais voilà qu’il  des diabolos qui étaient dans une de ses boites à outils. Là il nous fait une démonstration de son talent, très bon! Dommage que la scène de la salle n’ai pas eu une hauteur de plafond plus élevée, son numéro a été tronqué. La caméra étant toujours branchée, quelqu’un l’a vu et lui annonce qu’il est engagé… Comme concierge du cirque.
Pour avoir vu ce spectacle auparavant, j’ai trouvé qu’il manqué la présence d’enfants. D’habitude ils ne se gênent pas pour  faire des réflexions à haute voie et l’acteur inter réagit avec eux, ce qui donne un tout autre aspect à cette production.
``Chocolat`` est un des piliers fondateurs du cirque québécois, mais cela est une autre histoire que nous vous relaterons certainement dans un proche avenir.




« Maestro » nous fait vivre le milieu  d’un clown vieillissant, un peu désabusé et surtout fatigué de faire toujours le même numéro, où il a du succès par ailleurs. Il signifie à son imprésario qu’il abandonne et l’on assiste à la lente descente en enfer de l’artiste qui espère malgré tout que le téléphone sonnera pour un nouvel engagement. Mais entre temps, on vit avec lui dans sa maison et la maison d’un clown en général, c’est la caverne d’Ali Baba.. Avec Chocolat qui dans la vie est un bricoleur né à l’imagination galopante, on assiste à un détournement d’objets surprenant. Tout bon clown est aussi musicien et là encore, on a affaire à un spécialiste. Tout est prétexte à la musique et il s’est construit, entre autre, un ensemble d’homme-orchestre assez original, c’est saisissant.




Dommage, il n’avait pas sa scie musicale (c’est sa spécialité). Ça parait fantastique tel que je vous le rapporte, mais pourtant cela est pathétique. Nous n’avons pas du tout envie de rire.
Le défaut de cette production est que l’on a du mal à suivre son déroulement car il s’éparpille parfois. Il devrait retravailler ce spectacle en resserrant l’intrigue. Malgré cela ce fut une soirée intéressante mais qui à mon avis n’était pas à sa place dans cette salle et qui surtout n’Était pas clownesque, dans le sens du gros comique comme pouvait le laisser croire la publicité.

Guy.

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